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samedi 14 janvier 2017

Le Jour des Morts-Vivants de Steve Miner (2008) - ★☆☆☆☆☆☆☆☆☆


Désormais, chaque article aura droit à sa note sous forme d'étoiles de 1 à 10...

Le mythe du Zombi est lié à un fait authentique, et ça, peut-être certains d'entre nous ne le savent pas encore. Il n'a cependant pratiquement rien à voir avec celui dont beaucoup de cinéastes font l'éloge en faisant de lui l'une des créatures les plus employées dans le cinéma d'horreur depuis une bonne dizaine d'années. Le véritable zombi est un homme au départ, tout à fait normal qui ne se distinguera par la suite que par son étrange comportement. Victime d'un hougan, un prêtre vaudou, il tombe dans un sommeil tellement profond après avoir inhalé ou ingurgité une décoction préparée par celui-ci, qu'il apparaît aux yeux des légistes comme tout à fait mort. Avec tout ce que cela suppose par la suite, et non des moindres, puisqu'il est enterré comme il se doit... avant que l'hougan qui l'a « ensorcelé » ne vienne le libérer de sa tombe afin d'en faire un esclave. Le principe est « simple » pour le sorcier puisque grâce à divers procédés, il parvient à faire repartir le cœur de sa victime grâce à l'emploi de Belladone, de Datura et de Mandragore et à lui ôter toute forme de volonté grâce à de violents psychotropes. Afin de se prémunir de ce genre « d'aléa », certains n'hésitant pas à décapiter des membres de leur famille récemment décédés afin de s'assurer de leur « non-retour » parmi les vivants.

Alors que certains cinéastes se sont attaqués avec brio au sujet (notamment Victor Halperin en 1932 avec White Zombie ou Wes Craven en 1987 avec l'Emprise des Ténèbres), George Romero les a rendus anthropophages dès 1968 avec son chef-d’œuvre en noir et blanc, La Nuit des Morts-Vivants. L'une des différences essentielles demeurant dans le fait que les siens n'ont plus rien à voir avec une quelconque magie noire mais sont la conséquence d'un virus transporté par une sonde envoyée sur Vénus et venue s'écraser sur Terre lors de son retour. De plus, les zombies de Romero sont des individus qui eux, sont réellement passés de vie à trépas. En leur donnant une gestuelle lente et branlante, il a donné un certain sens du réalisme sur lequel beaucoup d'autres cinéastes choisiront de faire l'impasse dans l'avenir en faisant de leurs macchabées, des sprinters aguerris.
Et ce jusqu'à cette fatidique année 2008 où le cinéaste Steve Miner (que l'on connaissait surtout pour avoir réalisé les deuxième et troisième volets de la longue saga Vendredi 13, ainsi que le plutôt réussi House en 1986 et l'estimable Lake Placid en 1999) a choisi de tourner le remake du troisième volet de la franchise zombiesque de George Romero : Le Jour des Morts-Vivants. En fait de remake, son film se révèle en réalité porté sur le scénario original que le sieur Romero avait finalement décidé d'abandonner à l'époque (en 1986) pour se concentrer sur l'histoire que les spécialistes connaissent bien, ce huis-clos infernal et sous-terrain opposant militaires et scientifiques.

Et ben, tu sais quoi ma Couille ? Le Jour des Morts-Vivants version Miner est une fosse à purin encore plus malodorante que le bouge d'où provient Prospère le purineur des Visiteurs II : Les Couloirs du Temps de Jean-Marie Poiré. Ses zombies représentent le dernier degré en matière de réalisme si l'on peut supposer un tant soit peu que leur existence puisse être concevable. Non seulement il feraient pâlir de jalousie les plus grands sprinter du monde, Usain Bolt au premier rang, mais ils ont de plus, l'incroyable capacité de marcher au plafond ! Ouais, vous avez bien lu, au plafond mes chers amis...
j'ai envie de pleurer.
Supposons même, afin de calmer les esprits, qu'il s'agisse davantage de mettre en scène des infectés plutôt que des Zombies, cela ne change rien au fait que la gestuelle qui leur a été confiée donne à ce Jour des Morts-Vivants, un sens du grotesque démesuré. C'est tellement ridicule qu'on a surtout envie de pouffer de rire, la terreur, elle, étant remisée au placard dès la première apparition des créatures. Miner choisit une esthétique presque en monochrome verdâtre parfaitement dégueulasse et tout à fait inesthétique. L'intrigue est d'une affligeante banalité et l'interprétation au diapason. Le Jour des Morts-Vivants est un navet indigne de l’œuvre à laquelle il est censé se référer. Steve Miner gagne ici ses galons de tâcheron...

1 commentaire:

  1. Et bien c'est la Fred qui va être heureuse de lire ça : un film que je n'aurai pas envie de louer à la médiathèque !
    J'ai essayé d'attribuer des étoiles à ton article, mais je n'y parviens pas... alors je me suis demandé si les étoiles, c'était toi qui les attribuais au film plutôt que nous à l'article.
    J'ai pas mal d'articles à rattraper : je n'ai plus beaucoup eu l'occasion de faire de sauts sur ton blog.

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