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mardi 27 août 2024

Zombeavers de Jordan Rubin (2014) - ★★☆☆☆☆☆☆☆☆

 


 

Cesser toute activité pour se frapper les soixante-dix sept minutes de Zombeavers (soixante et onze si vous interrompez la projection au démarrage du générique de fin), c'est quand même pas la fin du monde dans toute une vie. Par contre, si l'on vous annonce que c'est le temps qu'il vous reste à vivre, pas sûr que vous aimeriez perdre votre temps devant le film de Jordan Rubin. Premier long-métrage d'un réalisateur coutumier de l'écriture avec pas moins de trente-quatre scénarii à son actif, on se dit que le bonhomme connaît sans doute très bien son affaire. Alors, Zombeavers, ça raconte quoi ? Trois connass... pardon ! Trois pouffiasses... Oups ! Trois copines (décérébrées) de la ville viennent s'installer dans la demeure familiale et rurale de l'une d'entre elles pour un séjour qui va s'avérer emplit de sensations fortes. Alors que Mary, Zoe et Jenn s'apprêtaient à passer quelques jours entre copines, les voici rejointes par leur petit ami respectif... Des garçon dont le cerveau semble être directement raccordé à leur pénis tant le sexe paraît être leur principale préoccupation. Amateurs de finesse, bye bye ! Ici, tout est concentré sur des dialogues dont la vulgarité est transmise à travers des termes aussi élégants que ''Bite'', ''Couilles'', ''Vagin'', ''Pisse'', ''Jouir'' et j'en passe et des meilleures... Bref, nos trois couples ainsi réunis vont fêter leurs retrouvailles en forniquant chacun de leur côté. Enfin, presque tous puisque Jenn (Lexi Atkins) fait la gueule à son copain Sam (Hutch Dano) qui semble-t-il l'a récemment trompée. On voit là toute la subtilité d'un scénario sacrément original, n'est-ce pas ? L'actrice ainsi que ses deux ''accompagnatrices'' Rachel Melvin et Cortney Palm s'en donnent à cœur-joie et profèrent des insanités toutes les deux ou trois phrases. La seconde détenant le record, devenant ainsi pour le spectateur la principale cible à abattre. Mais ce dernier n'ayant encore trouvé aucun moyen de plonger dans l'écran de son téléviseur afin de faire le ménage parmi ces personnages tous plus bêtes les uns que les autres, il devra compter sur le soutien de castors qu'il ne s'attendait sans doute pas à voir débarquer sous l'allure de créatures zombifiées au contact de déchets radioactifs abandonné dans le courant d'une rivière !


Jusque là, rien de plus anodin que des personnages dont le développement de la caractérisation est semblable à une page A4 vierge ! Accompagné par une bande musicale composée par Al et Jon Kaplan qui ferait passer l'album culte des Bodenständig 2000 intitulé Maxi German Rave Blast Hits 3 pour une œuvre de Jean-Sébastien Bach, Zombeavers est d'une indigence commune à ce genre de produits dénués de tout art créatif et de tout sens artistique (ce qui revient au même). Incapable d'écrire des dialogues dignes des téléspectateurs qui seront condamnés à suivre les pathétiques aventures de notre sextet, Jordan Rubin se croit donc contraint de noircir les pages de son script de tout un tas de termes orduriers censés amuser la galerie. Tant et si bien mal que les rires attendus demeurent scrupuleusement enfermés au fond de notre gorge. Le film emprunte volontairement ou non quelques visuels au sketch Le radeau de Creepshow 2 ou certaines séquences de La nuit des morts-vivants que réalisa George Romero quarante-six ans auparavant. Mais où sont donc passés les deux millions de dollars qui ont servi à financer cette merd... ? Certainement pas dans la formation de ses interprètes dont les interprètes féminines n'ont d'autre talent que leur jolie poitrine tandis que leur partenaires masculins, eux, peuvent compter sur.............................. attendez, laissez moi une bonne journée de réflexion pour leur trouver un quelconque intérêt et je reviens vers vous............ Les effets-spéciaux ? Des peluches de castors sans doute achetées au rabais sur Temu et dans le fondement desquelles des marionnettistes ont enfoncé leur poing afin de les animer. Question gore, pas d'inquiétude à avoir. Votre gamin de cinq ans doté d'un filtre anti injures pourra suivre les aventures de ces six dégénérés du bulbe sans prendre le risque de faire des cauchemars une fois la nuit venue. Bref, aucun intérêt...

 

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