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mardi 16 janvier 2018

Vidéotopsie n°19 de David Didelot (Mai 2017)



C'est avec retard (passions multiples oblige) que débarque cet article entièrement consacré au numéro 19 du fanzine Vidéotopsie, œuvre de David Didelot, consacrée au cinéma bis qui lui est cher, et qui, par défaut, nous l'est tout autant, car alors pour quelle autre raison serions-nous tenté ne serait-ce que d'y jeter un œil ? Après un admirable numéro 18 très majoritairement consacré à la saga Amityville, l'ami Didelot débarquait donc à nouveau en mai 2017. Déjà l'année passée... Un nouvel opus d'une qualité égale, qu'il s'agisse du fond, ou de la forme. Du contenu, ou du contenant. Papier glacé, et surtout, 156 pages, première, seconde, troisième et quatrième de couverture comprises. Après un édito aussi remarquable que remarqué par votre humble serviteur, le sieur Didelot met la dernière couche au mythe Amityville afin de clore (définitivement ?) ce chapitre ô combien passionnant. Cet érudit personnage bien connu des amateurs de cinéma bis et de fanzines, toujours accessible et prêt à converser, propose un menu beaucoup plus hétéroclite puisque ce numéro 19, passée une grosse dizaine de pages, nous permet de découvrir Frank De Felitta, auteur, réalisateur et producteur qui sans le dossier constitué par Thomas Roland, l'un des rédacteurs de ce dix-neuvième numéro, serait peut-être resté dans l'ombre. Une bévue qui serait sans doute restée impardonnable pour les ignares que certains d'entre nous demeurons surtout lorsque l'on apprend que le bonhomme fut tout de même l'auteur du roman The Entity adapté au cinéma par Sydney J. Furie ! Merci donc à Thomas pour avoir partagé avec nous ses connaissances au sujet de Monsieur De Felitta.

David reprend ensuite les rennes lors d'un court mais passionnant entretien avec le cinéaste Bernard Rose, auteur d'une très originale variation sur le thème de Frankenstein et dont l'évocation me fait toujours rougir de honte, me rappelant ainsi que je n'ai toujours pas vu son Paperhouse. David abandonne ensuite son bébé et offre l'opportunité à divers rédacteurs de noircir les pages de la rubrique Reviews Bis. Le genre d'initiatives réjouissantes permettant en ces années post-vidéoclubs (qu'elles sont loin) de fouiner non plus entre les rayons porno et horreur des boutiques spécialisées dans la location ou la vente de VHS, mais entre les pages garnies de photos et de commentaires sur des films nous renvoyant directement versces juteuses et regrettées années quatre-vingt. Il faudra vraiment que je revoie Le Bateau de la Mort et La lampe, tandis qu'il faudra bien que je découvre un jour Streets, Augustin Meunier m'ayant réellement ouvert l'appétit.

Entre incertitude et confiance inaltérable en David et son équipe, c'est avec une certaine fébrilité que je m'engageais ensuite vers les articles consacrés au manga Gyo et au genre « Sword and Sorcery ». Ni l'un ni l'autre de ces aspects de cet art qui nous intéresse ici, le cinéma, ne m'avait jamais véritablement attiré jusqu'ici. Et c'est bien là tout le talent de ces rédacteur qui d'une passion pour un genre qui leur est propre, sont capables de vous intéresser au point d'avoir envie, à votre tour, de vous y plonger. Si l'article d'Augustin Meunier est en effet très instructif, surtout lorsqu'il aborde la comparaison entre la bande dessinée et l'adaptation cinématographique de Gyo, le dossier qu'à consacré Julien Astorino au genre « Sword and Sorcery » est lui, carrément passionnant. Conan le Barbare, tout le monde connaît. Sa désastreuse suite également. Et que dire de Kalidor ? Concernant la suite, la chose devient délicate pour le non-prophète. Julien décortique non sans un certain sens de l'humour la « Sword and Sorcery » de son chef-d’œuvre absolu (le premier Conan, donc) jusqu'à son extrême déchéance. On lit et on ressent la passion et la connaissance dans l'écriture de Julien, et d'un thème qui ne devait au départ ravir que les amateurs du genre, le néophyte lui-même finit par succomber.

De l'article consacré au Lausanne Underground Film & Music Festival 2016 de Christian Valor, chacun en retiendra ce qui lui conviendra. Personnellement, c'est avec l’œil humide que j'ai pu me remémorer ce jour où je découvrais Crime à froid de de Bo Arne Vibenius et avec Christina Lindberg (Thriller. Non non, rien à voir avec un certain Michael Jackson !). David Didelot nous présente ensuite Alan Deprez et son court métrage Cruelle est la Nuit de manière si passionnée que la curiosité et l'envie d'y goûter se fait pressente. Peut-être le Carne des années 2010 ?

Cent-quinze pages dévorées et dire que le voyage n'est pas encore arrivé à son terme. Ce numéro 19 nous propose ensuite quelques rubriques indispensables, histoire de se cultiver en parcourant quelques ouvrages littéraires ou de pencher une oreille sur quelques galettes argentées bien senties. Dans la catégorie des mots qui s'alignent et noircissent des centaines de pages blanches, c'est Vincent Roussel qui s'y colle. Un chouia de douceur qui dès l'entame (terme cher à David) de la rubrique Audiotopsie va prendre la poudre d'escampette sous la plume d'un Augustin Meunier nous narrant l'histoire vieille de plus de quarante ans du groupe de death metal, Necrophagia !

Puis David nous reviens avec cette sympathique rubrique qu'est Et pour Quelques Infos de Plus qui avait éveillé mon attention lors du précédent numéro. De son passage en Italie fin 2016 avec visite de boutiques et retour en France les bras chargés de goodies. Un passionné, un vrai que notre ami Didelot dont la gouaille ne se départit jamais d'un talent et d'un sérieux qui donneraient des boutons à ceux qui se gargarisent d'être de vrais professionnels. Lire les aventures de David sur papier glacé est un voyage fort instructif : ses rencontres autour d'une bière. Sa participation active à divers événements (ici, Les Séances Décadentes à Montpellier en Décembre de l'année 2016). Mais aussi, malheureusement, le passage obligé de la nécrologie. Jamais misérabiliste, il convient de remercier David pour nous rappeler ces disparus qui ont bercé une partie de notre vie. Tels des clous refermant notre futur cercueil, chaque mort nous rappelle que la vie est fragile, que le temps passe, qu'il est urgent de vivre sa ou ses passions. A chacune de ces disparitions, se grave sur notre visage une ride supplémentaire. Mais la vie, la notre, continue. Et avec elle, ces plaisirs simples. Comme celui de lire Vidéotopsie. Un grand merci à ces passionnés que sont Pascal Lafitte, Thomas Roland, Vincent Roussel, Augustion Meunier et les autres ainsi que David Didelot lui-même pour cet excellent numéro dix-neuf de Vidéotopsie. De la bien belle ouvrage...

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