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lundi 9 décembre 2019

Creep 2 de Patrick Brice (2017) - ★★☆☆☆☆☆☆☆☆



Alors que je relisais très récemment le hors-série numéro 40 du magazine Mad Movies paru en janvier 2018 et consacré aux films de genre de l'année 2017 sous le titre L'année Cinémad, je découvrais un ''élogieux'' article consacré à Creep 2 de Patrick Brice. La plume d'un certain F.C. sous lequel se cachait sans doute un certain François Cau était sinon dithyrambique, du moins positive concernant le dit-film. Annonçant par là-même même que cette séquelle au film du même nom réalisé par ce même réalisateur trois ans auparavant était ''Meilleur que l'original'' et que ''le found footage avait peut-être encore des choses à dire''. Émoustillant ma curiosité, surtout après la découverte de l'infâme The Ukrainian Cannibal de Petr Jak directement sorti en VOD la même année, j'imaginais par là, que par ''meilleur'' le rédacteur évoquait le fait que Creep premier du nom était une réussite et que sa séquelle permettait au found footage de connaître un nouveau sursaut dans le vaste monde du cinéma horrifique...

Pourtant, force est de constater que F.C et moi ne partageons ni les mêmes goûts, ni les mêmes valeurs en matière de films d'horreur. Car si The Ukrainian Cannibal de Petr Jak est en soit, déjà un très mauvais film, Creep 2 l'est encore davantage. L'histoire tournant autour d'un tueur en série dont la ''profession'' n'est désormais dans cette suite, plus un secret, le voici désormais évoluant auprès d'une ''youtubeuse'' qui à force de rencontrer l'insuccès devant les vidéos mises en ligne par ses soins, accepte de rencontrer Jason, le type en question. Un gars pas très net, visant un certain humour noir à travers des propos pour le moins étonnants. Creep 2 nage donc entre deux eaux.. Et même trois si l'on tient compte du personnage de Sara interprété par l'actrice Desiree Akhavan, torturée entre son appréhension des événements à venir et son désir de connaître enfin une certaine popularité sur les réseaux sociaux...

Si le sujet de départ s'avère relativement intéressant, le scénario est en revanche si mince que l'ennui s'installe très rapidement. Véritable ''somnifère filmique non identifié'', Creep 2 est directement passé par la case Netflix et fait donc partie de ces œuvres absconses sur lesquelles il devient inutile de se pencher tant leur contenu se résume à peu de choses. Des dialogues incessants débouchant sur des situations répétitives mille fois vues auparavant. On a donc doit aux sempiternelles séquences se déroulant en extérieur, ponctuées de répliques humoristiques qui s'avèrent, reconnaissons-le tout de même, parfois sinistres. Comme le veut le principe du found footage, le long-métrage de Patrick Brice (qui n'excède fort heureusement pas les quatre-vingt minutes), tente vainement de nous faire croire à un pseudo-documentaire et sa tentative de nous faire dresser les cheveux sur la tête demeure absolument stérile. À dire vrai, le genre a parfois pondu de telles ''merveilles'' (pour les plus anciens, voir le Cannibal Holocaust de Ruggero Deodato et plus récemment, Megan Is Missing de Michael Goi ou l'effarant Sorgoï Prakov, my European Dream de Rafaël Cherkaski) que se satisfaire du pitoyable long-métrage de Patrick Brice s'avère alors des plus compliqué. Une escroquerie à la hauteur d'un certain Paranormal Activity de triste mémoire...

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