Lors d'un jeu qui a mal
tourné six ans plus tôt, une jeune fille est morte devant quatre de
ses camarades. Se sentant responsables de sa mort, il décident tous
de ne rien dire à leurs parents ainsi qu'à la police. Six ans plus
tard, et alors que le bal de fin d'années approche, un individu
profite de l'événement pour punir ceux qui furent responsable de la
mort de la fillette. Sans le savoir, Nick, Wendy et leurs amis sont
en danger de mort. Tout débute quelques jours avant le bal. Le corps
d'une jeune fille est retrouvé par la police à l'endroit même où
fut retrouvé le cadavre de la fillette six ans plus tôt. Pour la
police, ça ne fait pas de doute. Le responsable est un pervers qui
est revenu en ville pour se venger de l'horrible drame dont il a été
victime : en effet, poursuivi par les autorités, il fut brûlé
dans l'incendie de son véhicule. Le Lieutenant Darryl McBride n'en
démord pas. Le tueur, c'est lui. Et il va bientôt recommencer.
Parmi les amis de Nick et
Wendy se trouve Kim Hammond, sœur d'Alex et fille de Raymond
Hammond, le directeur de l'école où ils étudient tous. Depuis
qu'elle fréquente Nick McBride, elle et Wendy ne s'entendent plus.
La jeune adolescente en veut à son amie de lui avoir volé son
petit ami. Wendy, Nick et les autres reçoivent un matin d'étranges
coups de téléphone. Persuadés qu'il ne s'agit que d'une
plaisanterie il ne font pas cas de l'événement et pourtant, l'homme
derrière le combiné est bien celui qui a décidé de leur faire
payer la mort de la gamine six ans plus tôt. Et la vengeance aura
lieu bientôt, dans quelques jours, lors du bal de fin d'année...
Le début des années
quatre-vingt voit fleurir un nombre impressionnant de slashers
consécutifs aux succès de Halloween de John Carpenter
et de Vendredi 13 de
Sean Cunningham. Avec plus ou moins de bonheur, chacun y met son
grain de sel, mais rares sont ceux qui parviennent à se démarquer.
On pourra citer Joseph Zito et son excellent The Prowler
ou The Burning de Tony Maylam, tout deux sortis la même
année en 1981. L'année d'avant, c'est le cinéaste Paul Lynch qui
s'essaie au genre avec Prom Night,
plus connu chez nous sous le titre Le Bal de l'Horreur.
Si pour les plus jeunes d'entre nous le titre fait d'abord référence
à une œuvre datant de 2008, il ne s'agit en réalité qu'un remake
du long-métrage datant de 1980.
On retrouve dans le rôle
principal l'actrice Jamie Lee Curtis qui jusqu'à maintenant n'a joué
que dans deux film de John Carpenter dont le célèbre slasher datant
de 1978 qui les a rendu célèbre lui et la jeune actrice. Pour ceux
qui ne le sauraient pas encore, Jamie Lee Curtis est la fille des
stars du cinéma Tony Curtis et Janet Leigh. Depuis le début de sa
carrière, la jeune femme a joué dans une cinquantaine de
longs-métrages dont plusieurs suites de l’œuvre qui l'a fait
connaître.
A ses côtés, l'immense
Leslie Nielsen, acteur américain d'origine canadienne que l'on a pu
voir dans de nombreux films et davantage encore de téléfilms dès
1949. il fut l'un des interprètes du Creepshow de
George A. Romero, tourna un nombre important d'oeuvres parodiques et
apparut même dans deux épisodes de la célèbre série Columbo.
Deux grands acteurs donc,
pour un film, qui ne l'est pas. En effet, Prom Night,
malgré la petite renommée qu'il a acquise depuis sa sortie auprès
des amateurs de films d'horreur est un très mauvais slasher. A
l'époque où le disco allait devenir désuet, l’œuvre de Paul
Lynch est noyé dans une bande-son affreuse qui gâche une bonne
partie de l'ambiance. Une ambiance d'ailleurs assez mal entretenue
puisqu'il ne s'y passe finalement pas grand chose. Paul Lynch semble
vaguement inspiré par les classiques du genre, certes, mais par un
certain Carrie au bal du Diable de Brian de Palma
puisque l'on retrouve l'idée de représailles de la part
d'élèves voulant gâcher les festivités de fin d'année. Bien
évidemment, la comparaison s'arrête là. Si l'on patiente durant
une bonne heure, c'est toujours dans l'espoir d'assister à des
meurtres sanglants. Malheureusement, même d'un point de vue
horrifique, c'est le désert. Les meurtres sont terriblement mal
filmés, dans une obscurité presque totale, et manquent cruellement
d'originalité.
Malgré sa notoriété,
Prom Night n'est
donc finalement qu'un médiocre slasher, et la présence de Curtis et
Nielsen n'y change rien...
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