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mardi 18 mars 2025

A toute allure de Lucas Bernard (2024) - ★★★★★★☆☆☆☆

 


 

Le président honoraire du musée du Louvre Pierre Rosenberg disait : ''Il faut voir le maximum d’œuvres et prendre son temps pour les regarder, un peu comme l’œnologue goûte le vin.'' Pas de bol, j'aime pas le vin ! Une bonne bière suffisant à me combler de joie après une dure journée de labeur dans notre petit paradis terrestre qu'est notre Jardin aux Succulentes, j'ai quand même choisi de laisser sa chance au dernier long-métrage de Lucas Bernard. Parce que je n'étais pas seul devant l'écran et que je n'allais pas immédiatement imposer mon point de vue à ma compagne après seulement quinze minutes de projection, mais aussi parce qu'il ne faut pas toujours se fier à sa première impression. Qui fut ? Ben... que le film avait quand même l'air d'être une belle grosse merde ! Pour paraphraser la citation de Laurent Outang ''L'indifférence, c'est le contraire de la différence'' mais aussi pour avoir l'air moins bête et sans doute pour paraître moins rigide que je ne le suis auprès de celle qui partage ma vie, j'ai donc choisi de ronger mon frein. D'autant plus que le film ne dura que quatre-vingt cinq minutes. C'est quand même pas la fin du monde, hein ? Surtout, si en comparaison, il avait dû nous falloir choisir durant des plombes une autre option que A toute allure. Rarement déçus par Pio Marmaï ou par José Garcia, c'est bien plus en raison de leur présence à l'image que pour le sujet invoqué que nous avons donc visionné le film de Lucas Bernard. Et moins pour l'éventualité d'assister à une comédie... romantique ! Aussi fantaisiste qu'elle puisse être. Et en matière de cocasserie, justement, le film en est perclus. Au point que l'indigestion allait me semblait-il, se pointer après seulement quelques dizaines de minutes. Celles qui en général servent à présenter les personnages et le lieu de l'action. La folie des personnages et des dialogues aidant, la bluette entre Marco Mariani (Pio Marmaï, donc) et Marianne (l'actrice franco-malienne Eye Haïdara) est à l'aune de l'incongruité d'un récit dans lequel les personnages dans leur ensemble sont plongés. Alors, que l'on y croit fermement ou pas, la pilule de cette étrange relation qui se noue entre les deux protagonistes passe crème.


Le coup de foudre entre ces deux là va amener le premier, chef de cabine d'une compagnie aérienne, à se faire involontairement enfermer à bord du sous-marin nucléaire Le Fringant (en réalité, l'escorteur d'escadre de la Marine nationale, Maillé-Brézé). Embarqué comme passager clandestin dans un bâtiment aux commandes duquel le capitaine de frégate Benazech (José Garcia) en est le commandant, Marco va jouir de la complicité de l'un des officiers (Victor Potecorvo dans le rôle de Fred) et se retrouver à faire la cuisine pour l'équipage aux côtés du très grincheux Gueguen (Frédéric Maranber). Une comédie romantique en huis-clos glorifiant à sa manière très particulière la Marine Nationale lors des fêtes de fin d'année. A toute allure oppose un Marco habitué des conquêtes féminines à une officière engoncée dans ses principes et qui ne s'en laisse pas compter devant ce séducteur un peu trop entreprenant. Plutôt laborieux lors d'un premier quart poussif et théâtral, il faut surtout se faire à l'idée que l'approche de Lucas Bernard (également à l'écriture) n'est pas inscrite dans le marbre d'une écriture ordinaire. Une œuvre absurde mais non dénué de quelques envolées qui laisse songeur vis à vis de ce qu'aurait pu donner le film si seulement Lucas Bernard avait su maintenir le cap de bout en bout. Car à vrai dire, le film repose davantage sur la relation entre les personnages et la spontanéité de leurs interprètes respectifs que sur les dialogues qui malheureusement ne sont pas toujours au top ! D'où ces émotions, diverses, qui nous traversent. Entre l'impression de nous être fait enfumés par un artiste qui se croyait pouvoir jouer dans le même registre qu'un Bruno Podalydès et le sentiment d'avoir bien fait, finalement, d'être allés à terme d'une comédie loufoque, volontairement surjouée et parfois bénie des dieux par la seule présence de José Garcia qui en capitaine de frégate nous régale de ses anecdotes autant qu'il exaspère son équipage. Par contre, si vous vous attendiez à ce qu'il s'agisse d'une parfaite émulsion entre comédie romantique et film d'aventures, vous en serez pour vos frais. Est-ce parce que le ton ne s'y prête pas vraiment ou parce que la facticité de certains environnements échappe à toute crédibilité, mais côté voyage et sensations fortes, A toute allure demeure en ce point très précis, malheureusement lettre morte...

 

1 commentaire:

  1. Ben moi je n'aime ni le vin (à part le blanc) et encore moins la bière (pas de goût ou alors pas fameux)... :-)

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