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vendredi 24 novembre 2017

House de Steve Miner (1986) - ★★★★★★☆☆☆☆



House fait partie de ces petites bandes horrifiques des années quatre-vingt dont se souviennent tous les adolescents de l'époque. Une œuvre horrifico-humoristique signée du cinéaste américain Steve Miner qui avant cela signa les deuxième et troisième opus de la longue saga des Vendredi 13. Ce réalisateur capable (pas tout à fait) du meilleur comme du pire réalisa par la suite des épisodes de séries télévisées, le remake américain de Mon Père, Ce Héros de Gérard Lauzier, le premier Lake Placid et le faux (et nullissime) remake-suite du Jour des Morts-Vivants de George A. Romero. House met en scène un écrivain de romans d'horreur populaires faisant l'acquisition de la demeure d'une vieille tante qui s'y est suicidée après avoir longtemps affirmé qu'elle était hantée.
Pour Roger Cobb, cette grande et luxueuse maison lui rappelle surtout un drame. En effet, le fils qu'il eut avec l'actrice Sandy Sinclair disparu dans d'étranges circonstances sans jamais réapparaître. Roger s'installe donc dans la maison à la mort de sa tante mais très vite, d'étranges événements s'y déroulent. Une créature apparaît tous les soirs à minuit dans un placard à l'étage. Alors que l'écrivain tente de prendre en photo l'apparition, il est sans cesse dérangé par son voisin, Harold Gorton, qui a pris l'habitude de s'incruster sans y avoir été invité. Si Roger est venu s'installer dans cette demeure, ça n'est certainement pas pour chasser les fantômes mais dans l'espoir de trouver le calme et la tranquillité nécessaires pour écrire son nouveau roman dont son expérience de la guerre du Vietnam sera le sujet...

Steve Miner, plutôt que d'investir le terrain déjà bien défriché du thème de la maison hantée tirée d'une histoire vraie s'amuse avec son sujet pour en faire davantage une comédie qu'un réel film d'épouvante. D'ailleurs, l'occasion d'avoir peur étant relativement rare dans le cas présent (pour ne pas dire totalement évacuée), on sourira davantage des pitreries d'un William Katt qui à cette occasion, cabotine énormément. Cet acteur que l'on a pu notamment découvrir dans le rôle de Tommy Ross dans Carrie au Bal du Diable de Brian de Palma en 1976, dans la série Perry Mason, et même dans le quatrième volet de la saga House en 1992 n'est autre que le fils de l'acteur américain d'origine allemande Bill Williams et de l'actrice américaine Barbara Hale. A ses côtés, dans le rôle du voisin récalcitrant, l'acteur George Wendt qui débuta sa carraière avec Quelque Part dans le Temps du cinéaste franco-américain Jeannot Szwarc et participa aux tournages de Y a-t-il enfin un pilote dans l'avion ? en 1982, Dreamscape en 1984, Forever Young (également signé Steve Miner) en 1992, et fut même le meurtrier de l'épisode Une étrange association de la cultissime série Columbo en 1995.

House a beau avoir conservé son charme en qualité de petite production horrifique des années quatre-vingt, il faut cependant reconnaître qu'il a quelque peu vieilli et que la plupart des scènes ont perdu de leur efficacité. Les créatures imaginées pour l'occasion par les maquilleurs en effets-spéciaux Barney Burman et Brian Wade ont bien du mal à cacher leur origine en latex. Difficile donc d'imaginer autre chose que des acteurs planqués sous un costume ou de l'animatronique dans sa plus simple expression. Le tournage du film s'est déroulé aux studios Ren-Mar, à Los Angeles. House remporta à l'époque le Prix de la critique au festival international du film fantastique d'Avoriaz en 1986, la Licorne d'or au festival international de Paris du film fantastique et de science-fiction, et fut nominé pour le prix du meilleur second rôle masculin pour Richard Moll et meilleur second rôle féminin pour Kay Lenz, par l'Académie des films de science-fiction, fantastique et horreur l'année suivante. Quant au film à proprement parlé, il fut également nominé dans la catégorie du meilleur film lors du festival Fantaporto en 1989...

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