Il aura fallut attendre quatre années avant que ne sorte le second
volet de la saga catastrophique Airport en 1974. quatre
années au beau milieu desquelles sera projeté le Skyjacked
du cinéaste John Guillermin. Une œuvre qui n'a rien à voir avec
les autres films de catastrophe aérienne mais qui leur demeure
pourtant supérieur en terme de qualité. L'une des particularités
de 747 en Péril (Airport 1975) est
d'avoir servi de source d'inspiration pour la parodie du trio formé
par Jim Abrahams, David Zucker et Jerry Zucker, Y
a-t-il un pilote dans l'avion ? Le
film met en scène un Boieng 747, remplaçant ainsi le modèle 707
ayant servi dans l'épisode précédent. Cette fois-ci, l'équipage
et les voyageurs embarqués à bord de ce nouvel avion de ligne vont
avoir à faire avec un accident de très grande ampleur qui décimera
la totalité du personnel de commandes. Alors que le vol prévoit de
débarquer ses passagers montés à l'aéroport de Washington, à Los
Angeles, un imprévu oblige le commandant le Stacy de faire atterrir
l'avion à Salt lake City. Entre-temps, un petit avion de tourisme à
bord duquel le pilote vient de faire un arrêt cardiaque suit une
route chaotique et semble se rapprocher dangereusement de l'avion
piloté par Stacy.
A
terre, les aiguilleurs du ciel tente de prévenir le commandant du
boieng mais il est déjà trop tard. Le petit avion file droit vers
le cockpit de l'engin de la Coulumbia Airlines et c'est la collision.
Alors que l'avion de tourisme est pulvérisé, une grosse partie du
cockpit du boieng est arraché. Les deux copilotes de Stacy sont tués
sur le coup, quant au commandant, il est gravement blessé au visage.
L'avion n'ayant plus de pilote, les passagers vont devoir compter sur
l'aide de l’hôtesse en chef, Nancy Pryor qui va alors prendre les
commandes de l'avion de ligne, aidée au sol par Alan Murdock, ancien
pilote pour l'armée américaine et compagnon de la jeune femme,
ainsi que par Joe Patroni, vice-président de la compagnie Colombia
Airlines.
Parmi
les passagers, on reconnaîtra la jeune actrice Linda Blair qui
effraya le public du monde entier en revêtant le visage du Diable
dans le classique de William Friedkin L'Exorciste
en 1973. Ainsi que Helen Reddy, en bonne sœur, les deux actrices
ayant été parodiées six ans plus tard par les ZAZ. Roy Thinnes (la
série Les
Envahisseurs)
et Karen Black (Burnt
Offerings,
Le Jour du fléau)
font également partie du voyage. 747
en Péril
n'est, sans mauvais jeu de mots, pas une catastrophe, mais demeure
dans le fond, parfois ennuyeux malgré des péripéties inédites.
Beaucoup de bavardage inutile dont le seul intérêt semble être de
combler les vides d'un scénario qui ne tient que sur la base d'une
catastrophe dont l'issue semble improbable (la collision permettant
au boieng de continuer sa route). Toutefois, quelques scènes
parviennent à maintenir un certain suspens comme lors de la
tentative de sauvetage par un pilote de l'armée américaine
confirmé. Le sort qui lui est accordé demeure d'ailleurs prévisible
si l'on tient compte du fait que Charlton Heston, plus grande star du
casting se devait fort logiquement de prendre la place du héros afin
de mener à bien lui-même le sauvetage de l'avion de ligne. Des
quatre longs- »métrages de la saga Airport, le film du cinéaste américain Jack Smight
demeure sans doute le plus apte à résister au temps qui passe. Pour
ses quelques qualités qui défient le temps (actrices et acteurs
incarnent parfaitement leur personnage respectif) et pour la mise en
parallèle avec la parodie qu'ont réalisé plus tard Jim Abrahams,
David Zucker et Jerry Zucker. En effet, il serait sans doute amusant
de voir les deux œuvres successivement afin de noter toutes les
références dont s'est inspiré le trio de
producteurs-réalisateurs...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire