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dimanche 14 octobre 2018

Cycle Stephen King : Cat's Eyes de Lewis Teague (1985) - ★★★★★★☆☆☆☆



Lorsque sort le 12 avril 1985 Cat's Eyes sur les écrans de cinéma américains, c'est la seconde fois que l'écrivain Stephen King est mis à l'honneur à travers un film à sketchs après l'excellent Creepshow réalisé par le cinéaste George Romero et scénarisé par le romancier lui-même qui adaptait à cette occasion deux de ses nouvelles et créait trois nouvelles histoires. Cat's Eyes semble, lui, dès le départ beaucoup plus modeste puisque l'on passe de cinq sketchs à trois. Deux adaptations auxquelles est ajouté un scénario inédit. Le premier sketch met en scène l'acteur James Woods qui dans la peau de Dick Morrison accepte de suivre un traitement particulier afin de s'arrêter de fumer. Inspiré de la nouvelle Quitters, Inc parue en 1978 dans le recueil Danse Macabre, Desintox INC ferait presque regretter le personnage d'avoir choisi d'arrêter la cigarette, ou du moins d'avoir fait appel à une société n'hésitant pas à s'en prendre aux membres de sa famille pour le contraindre d'arrêter de fumer définitivement. Plutôt amusant, on y découvre un James Woods tenté par la cigarette, épié de toutes parts, à la frontière de la paranoïa dans un sketch plutôt porté sur l'humour que sur l'épouvante.

La Corniche, lui, nous conte les mésaventures de Johnny Norris, un individu qui a eu la mauvaise idée d'entamer une relation avec une femme dont le mari n'a pas l'intention de laisser tranquille le couple adultère. Kidnappé alors qu'il vient d'envoyer sa maîtresse prendre un avion pour l'étranger, Johnny est menacé par le mari trompé qui lui propose un marché. Soit il accepte d'aller en prison après avoir été piégé (deux complices du mari ont en effet planqué un sachet de cocaïne à l'arrière de sa voiture), soit il fait le tour de l'immeuble en passant par une corniche située en hauteur, auquel cas, il pourra repartir libre et même retrouver sa maîtresse. Incarné par l'acteur Robert Hays que l'on connaît avant tout pour avoir joué dans le diptyque Y a-t-il un Pilote dans l'Avion ?, le personnage choisit de traverser la corniche avec tout ce que cela suppose de dangers. La Corniche aurait sans nul doute mérité un traitement en trois dimensions car même en 2D, le sketch risque de donner quelques sueurs froides aux spectateurs qui sont sujets au vertige. A pat cela, rien de mirobolant. Le scénario est aussi simpliste que celui du troisième et dernier segment qui met à l'honneur ce chat qui donne son nom au titre du long-métrage, ainsi qu'une petite fille dont les parents ont choisi de se débarrasser du félin. Contre toute attente, c'est l'intervention d'un lutin particulièrement belliqueux qui fera peut-être pencher la balance du côté de la gamine incarnée par Drew Barrymore qui pour la seconde fois après Firestarter, joue dans un film adapté d'une œuvre de Stephen King.

Le cinéaste Lewis Teague lui-même n'en est pas à son premier coup d'essai puisque deux ans auparavant, il avait à l'occasion de son précédent long-métrage, adapté le roman Cujo de Stephen King. Un ouvrage qui mettait en scène un saint-bernard atteint par la rage, lequel ouvre le bal de Cat's Eyes en poursuivant au début du film, le chat du titre. Cujo ne sera pas la seule référence puisqu'en outre, le personnage incarné par James Wood fera une objection pleinement ironique sur le chef-d’œuvre que réalisa David Cronanberg en 1983, The Dead Zone. Pour les autres références, quitte à vous de regarder le film de Lewis Teague qui de manière générale se regarde sans déplaisir mais se révèle au final assez moyen. Les effets-spéciaux, peu nombreux sont assez décevants, surtout si l'on compare par exemple l'intégration du lutin dans le troisième sketch dans des décors revus à une échelle beaucoup plus grande ou lorsque la créature est incrustée à l'aide de trucages qui en comparaison avec la merveille signée par Jack Arnold en 1957, The Incredible Shrinking Man, fait pâle figure. Une honnête petite série B, sans plus...

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