Bienvenue sur Cinémart. Ici, vous trouverez des articles consacrés au cinéma et rien qu'au cinéma. Il y en a pour tous les goûts. N'hésitez pas à faire des remarques positives ou non car je cherche sans cesse à améliorer le blog pour votre confort visuel. A bientôt...

Labels


jeudi 15 février 2018

Le Sens de la Fête de Éric Toledano et Olivier Nakache (2017) - ★★★★★★★☆☆☆




Le Sens de la Fête est la sixième collaboration entre les cinéastes Éric Toledano et Olivier Nakache sur grand écran. Après l'énorme succès de Intouchables en 2011 (le film tient depuis la seconde place au box-office dans l'histoire du cinéma français), les deux auteurs utilisent à nouveau opportunément l'acteur Omar Sy pour Samba en 2014 après son premier passage à Hollywood pour le film X-Men: Days of Future Past. Le Sens de la Fête est la première collaboration entre le duo et l'acteur Jean-Pierre Bacri que l'on avait l'habitude jusque là de voir aux côtés de sa compagne, l'actrice, réalisatrice et scénariste Agnès Jaoui. Les spectateurs ont pu notamment le découvrir dans Subway de Luc Besson en 1985, Escalier C de Jean Charles Tacchella la même année, l'excellent Mort un Dimanche de Pluie Joël Santoni (dont je désespère d'écrire un article à sa hauteur) l'année suivante, Mes Meilleurs Copains de Jean-Marie Poiré en 1989, Un Air de Famille de Cédric Klapisch en 1996, La Vie très Privée de Monsieur Sim de Michel Leclerc en 2015, et donc, Le Sens de la Fête en 2017. Une année qui brillera d'ailleurs par la présence de l'acteur français par trois fois puisqu'Alain Chabat l'engagera sur le tournage de son dernier long-métrage en date Santa et Cie, et on aura également eu l'immense plaisir de le voir dans Grand Froid de Gérard Pautonnier, une comédie noire proche de l'humour scandinave avec un Bacri “Draculéen”...

Si quelques passages du dernier film d'Éric Toledano et Olivier Nakache sont situés dans les environs de Fontainebleau, la majeure partie de l'action se situe à l'intérieur et dans le jardin du Château de Courances dans l'Essonne. Un cadre magnifique pour long-métrage, bien qu'interprété par une foule de seconds rôles, et pratiquement voué à Jean-Pierre Bacri. Lequel ne se départit pas une fois encore de son rôle d'individu passablement désagréable qui ont fait son succès dans bon nombre de longs-métrages (Cuisine et Dépendances, pour ne citer que l'un des plus célèbres). Mais si cette fois-ci, le personnage de Max Angeli qu'il campe dans une unité de temps n'excédant pas les vingt-quatre heures, il y a une raison valable à cela. Car Max organise des mariages depuis trente ans. Fatigué par cette profession éreintante, il a bien envie de raccrocher les gants. Ce qui ne l'empêche pas de tout faire pour que le mariage de son nouveau « client » se déroule sans encombres.
Malheureusement, malgré une belle journée ensoleillée, rien ne va se dérouler comme prévu. Car Max va devoir assurer le service entre un futur marié arrogant et des employés qui parfois, n'en vont faire qu'à leur tête. Le récit s'articule donc autour d'une journée longue et périlleuse pour Max et ses employés. Cuisiniers, serveurs, photographe et animateur auront beau vouloir mettre du cœur à l'ouvrage, chacun voudra y mettre son grain de sel. Le résultat sera, à l'écran, particulièrement détonnant.

Le principe mis en place par Éric Toledano et Olivier Nakache est tel qu'on a parfois l'impression que les deux cinéastes (également responsables du scénario) ont installé une batterie de caméra, les laissant tourner une journée durant, bien que le tournage ait duré neuf semaines. Autour de Jean-Pierre Bacri, le duo impose d'excellents interprètes tels que Jean-Paul Rouve, Gilles Lellouche, mais également Eye Haïdara, Alban Ivanov, ou encore Vincent Macaigne qu'on a pu voir l'année précédente dans l'excellent Des nouvelles de la planète Mars de Dominik Moll aux côtés de François Damiens, et même l'actrice Hélène Vincent que l'on a pu notamment voir dans La Vie est un Long Fleuve Tranquille d’Étienne Chatiliez en 1987 et déjà chez Éric Toledano et Olivier Nakache dans Samba. Outre ces quelques visages bien connus du monde du septième art, les cinéastes ont également fait appel à Benjamin Lavernhe dans le rôle de l'insupportable futur marié ainsi qu'à des interprètes aussi étonnants que l'acteur tamoul Manickam Sritharan.

Le Sens de la Fête est savoureusement drôle, les situations abracadabrantes s'enchaînant les unes après les autres sans que le rythme n'en souffre. Constitué de différents actes, le film est accompagné d'une excellente partition de jazz composée par le contrebassiste israélien Avishai Cohen. Jean-Pierre Bacri est au sommet de son art, encore davantage mis en valeur par de solides partenaires féminins et masculins. C'est bien simple, on ne s'ennuie pas un seul instant. Mieux: Éric Toledano et Olivier Nakache se permettent même une petite touche d'émotion bienvenue vers la fin du film...

1 commentaire:

  1. la bande annonce m'avait donné envie de le voir =D et toi tu confortes cette envie de la voir un jour ahhaha bravo mon lolo

    RépondreSupprimer

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...