Deux
jeune couples, ainsi qu'une jeune femme accompagnée d'un
auto-stoppeur se retrouvent sur la route menant vers la petite ville
de Pleasant Valley où doivent se dérouler des festivités célébrant
un centenaire. Tous les six sont accueillis par le maire ainsi que
les habitants de la ville qui sont au nombre de deux-mille.
L'événement, organisé par les deux bouseux Lester et Rufe,
Pleasant Valley n'attendait plus que l'arrivée de six personnes pour
pouvoir commencer. D'abord réticents, certains des invités
finissent par accepter de jouer le jeu durant les deux jours à
venir, d'autant plus que le maire propose de leur offrir les mets les
plus fins ainsi que les meilleures chambres de l’hôtel de Pleasant
Valley.
Très
vite, le couple formé par Bea et John Wells est séparé lorsqu'une
certaine Betsy propose à John de la rencontrer hors de la chambre
d’hôtel. Bea elle-même reçoit un coup de téléphone de la part
de Harper, l'homme qui l'accueillit si gentiment lors de son arrivée
un peu plus tôt dans la journée, et accepte de le voir en cachette
de John. Le soir même doit avoir lieu un barbecue inaugurant les
festivités doit avoir lieu. Réunissant tous les habitants de
Pleasant Valley, le maire ainsi que Lester, Rufe et avec la
complicité de Harper, attirent Bea dans un piège. Tuée froidement
à coups de hache, la jeune femme se retrouve alors plus tard
embrochée et cuite au dessus d'un brasier en présence des
villageois hilares et de ses amis qui ne se doutent pas de ce qui est
en train de cuire devant eux. John, assommé par l'alcool, est plus
préoccupé par la présence de la jeune et jolie Betsy que par la
disparition de son épouse. Ce qui n'est pas le cas de leurs amis
David et Berverly Wells qui se posent des questions et sont alors
invités par le maire à aller se coucher à l’hôtel.
Troublés
par le comportement étrange des habitants de Pleasant Valley, Terry
et Tom, les deux autres invités décident de mener leur enquête
concernant ce curieux centenaire dont ils doivent être les
principaux protagonistes. Et ce qu'ils découvrent n'a rien de
rassurant. Cent ans plus tôt, alors que la guerre de sécession
faisait rage, le village de Pleasant valley aurait été le théâtre
d'un massacre perpétré par des nordistes qui n'aurait fait aucun
survivant. Tom et Terry imaginent alors que leur présence et celle
des quatre autres invités n'aurait d'autre but que la vengeance des
descendants de ceux qui furent massacrés un siècle plus tôt...
Dans
l'histoire du cinéma gore, Two
Thousand Maniacs
a une place de choix puisqu'il s'agit du deuxième film du genre à
avoir été réalisé par Herschell Gordon Lewis, juste derrière son
Blood
Feast.
Malgré la légende qui auréole l'oeuvre du cinéaste, i faut
reconnaître qu'avec les années, Two
Thousand Maniacs a
pris un sacrés coup de vieux. D'autant plus qu'à l'origine, le film
est nanti d'un budget plutôt mince ce qui fait de lui une œuvre
relativement médiocre qu'il sera tout de même intéressant de voir
au moins une fois ne serait-ce que pour l'impact qu'il à pu avoir
sur le cinéma d'horreur en général et ce tout nouveau genre qui
alors sera appelé le gore en particulier.
Il
ne faut certainement pas s'attendre à des miracles concernant
l'interprétation puisqu'une très grande majorité des rôles a été
confiée à des amateurs. Et cela se ressent presque à chaque plan,
d'autant plus qu'Herschell Gordon Lewis ne semble pas s'être donné
la peine d'avoir retourné les plans ratés. L'histoire, bien
qu'originale, tourne assez vite en rond puisque l'on devine assez
vite ce qui attend nos héros. Le scénario d'ailleurs, et c'est bien
dommage, précède l'attente du spectateur et délivre par la voie
des principaux intervenants, les scènes qui vont suivre avant même
qu'elles aient eues lieu. Ce qui plombe évidemment tout idée de
suspens. Comme si le spectateur lambda de l'époque était bien trop
stupide pour comprendre de lui-même ce qui lui est projeté.
Concernant
les effets-spéciaux, on se retrouve devant une pellicule datant de
1964. Il ne faut donc pas s'attendre à des miracles. A Part quelques
membres arrachés, c'est le désert. On devine assez vite l'origine
de ces derniers et la méthode employée pour nous faire croire à
ces quelques scènes macabres particulièrement fauchées. Rares et
dispersées dans une œuvre plutôt mollassonne, elles n'ont
aujourd'hui plus l'impact qu'elles devaient avoir sur le public
d'alors. Two
Thousand Maniacs paraitra
sans doute totalement largué auprès des plus jeunes mais permettra
aux plus curieux de se faire une idée sur ce à quoi ressemblait le
gore à ses débuts.



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