Deux
jeune couples, ainsi qu'une jeune femme accompagnée d'un
auto-stoppeur se retrouvent sur la route menant vers la petite ville
de Pleasant Valley où doivent se dérouler des festivités célébrant
un centenaire. Tous les six sont accueillis par le maire ainsi que
les habitants de la ville qui sont au nombre de deux-mille.
L'événement, organisé par les deux bouseux Lester et Rufe,
Pleasant Valley n'attendait plus que l'arrivée de six personnes pour
pouvoir commencer. D'abord réticents, certains des invités
finissent par accepter de jouer le jeu durant les deux jours à
venir, d'autant plus que le maire propose de leur offrir les mets les
plus fins ainsi que les meilleures chambres de l’hôtel de Pleasant
Valley.

Troublés
par le comportement étrange des habitants de Pleasant Valley, Terry
et Tom, les deux autres invités décident de mener leur enquête
concernant ce curieux centenaire dont ils doivent être les
principaux protagonistes. Et ce qu'ils découvrent n'a rien de
rassurant. Cent ans plus tôt, alors que la guerre de sécession
faisait rage, le village de Pleasant valley aurait été le théâtre
d'un massacre perpétré par des nordistes qui n'aurait fait aucun
survivant. Tom et Terry imaginent alors que leur présence et celle
des quatre autres invités n'aurait d'autre but que la vengeance des
descendants de ceux qui furent massacrés un siècle plus tôt...
Dans
l'histoire du cinéma gore, Two
Thousand Maniacs
a une place de choix puisqu'il s'agit du deuxième film du genre à
avoir été réalisé par Herschell Gordon Lewis, juste derrière son
Blood
Feast.
Malgré la légende qui auréole l'oeuvre du cinéaste, i faut
reconnaître qu'avec les années, Two
Thousand Maniacs a
pris un sacrés coup de vieux. D'autant plus qu'à l'origine, le film
est nanti d'un budget plutôt mince ce qui fait de lui une œuvre
relativement médiocre qu'il sera tout de même intéressant de voir
au moins une fois ne serait-ce que pour l'impact qu'il à pu avoir
sur le cinéma d'horreur en général et ce tout nouveau genre qui
alors sera appelé le gore en particulier.

Concernant
les effets-spéciaux, on se retrouve devant une pellicule datant de
1964. Il ne faut donc pas s'attendre à des miracles. A Part quelques
membres arrachés, c'est le désert. On devine assez vite l'origine
de ces derniers et la méthode employée pour nous faire croire à
ces quelques scènes macabres particulièrement fauchées. Rares et
dispersées dans une œuvre plutôt mollassonne, elles n'ont
aujourd'hui plus l'impact qu'elles devaient avoir sur le public
d'alors. Two
Thousand Maniacs paraitra
sans doute totalement largué auprès des plus jeunes mais permettra
aux plus curieux de se faire une idée sur ce à quoi ressemblait le
gore à ses débuts.
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