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mercredi 26 juillet 2017

La Vengeance d'une Blonde de Jeannot Szwarc (1994) - ★★★★★☆☆☆☆☆



Étrange carrière que celle du cinéaste franco-américain Jeannot Szwarc qui débuta dans le métier de réalisateur de cinéma de l'autre côté de l'Atlantique avec deux films d'horreur (Les Insectes de Feu et le second volet des Dents de la Mer), puis à réalisé entre autre, un film fantastique (Quelque part dans le Temps), un film d'espionnage (Enigma), ou encore un autre de super-héros (Supergirl) avant de débarquer chez nous dans les années quatre-vingt dix pour y tourner quelques films dont La Vengeance d'une Blonde mettant en scène le couple Christian Clavier-Marie-Anne Chazel ainsi que Clémentine Célarié. Le cinéaste retrouvera d'ailleurs trois ans plus tard les deux actrices pour son dernier long-métrage Les Sœurs Soleil avant de quitter définitivement les plateaux de cinéma (et la France) pour se consacrer uniquement aux séries télévisées américaines.
Un 'divorce' avec notre pays qu'on ne lui reprochera pas car, reconnaissons-le, ses rares incartades dans le domaine de la comédie française n'ont rien de franchement passionnant. Demeurant tout de même relativement divertissant de part l'énergie véhiculée par ses interprètes, La Vengeance d'une Blonde demeure une comédie sans génie, aux dialogues (écrits par Marie-Anne Chazel) insipides et à la mise en scène beaucoup trop sobre pour qu'elle se dégage du flot continuel de films qui sortent chaque année sur les écrans de cinéma. Outre la présence du trio cité plus haut, on retrouve également sur l'écran le complice de toujours de Clavier et Chazel, Thierry Lhermitte pour une caricature à peine camouflée du Patrick Sabatier des années quatre-vingt, dents parfaitement blanches et ricanement 'professionnel'. Un personnage pathétique, entièrement fabriqué, animant une émission, elle aussi, apparemment inspirée par celles que présentaient à l'époque l'ancien et célèbre animateur télé.

On croise la route d'Antoine Duléry qui, heureusement pour lui, a depuis fait son petit bonhomme de chemin dans la carrière d'acteur au cinéma et à la télévision, ainsi que la toujours épatante Annie Cordy que l'on regrette de ne pas voir plus longuement, son personnage étant à ce sujet, peu exploité. Assez logique tout de même si l'on tient compte du fait que La Vengeance d'une Blonde tourne surtout autour du trio de tête. D'un côté, les époux Bréha, installés chez Jany, la mère de Corine, qui depuis qu'elle, son époux Gérard, et leurs deux enfants, ont quitté la Bretagne pour Paris. Talentueux journaliste pour une chaîne bretonne, Gérard est convié à rejoindre l'équipe d'une grande chaîne privée dont les locaux sont situés dans la capitale. Dès son arrivée à TV8, il y rencontre la directrice de l'information, Marie-Ange de la Baume, laquelle tente très vite de mettre le grappin sur celui qu'elle compte mettre en avant afin de faire remonter l'audimat du JT nocturne. Mais alors que Philippe Vernom, le présentateur du journal de 20h est victime d'un accident, Gérard prend sa place et c'est le succès immédiat. Les chiffres n'ayant jamais été aussi élevés, il devient le présentateur officiel de ce créneau horaire.
Gérard s'attire les faveurs de Marie-Ange qui lui propose alors un week-end au Maroc. Mais pour ne pas effrayer Carole qui n'a pas été conviée à y participer, Gérard lui fait croire qu'il est invité à participer à un séminaire en Province. Sauf que le jour du départ, Carole s'aperçoit que son époux lui a menti. Dès lors, c'est le clash entre les Bréhat. Jusqu'à ce qu'ils soient conviés à participer à l'émission 'people' animée par Gilles Favier, Carole tente de faire bonne figure...

Voilà pour l'histoire. Pour le reste, c'est le calme plat. Pas de gros gags. Aucune espèce d'originalité dans la manière de mettre en scène les différents interprètes. Alors même que sortaient à quelques mois d'intervalle La Cité de la Peur d'Alain Berbérian et Alain Chabat (principalement interprété par Les Nuls), Le Péril jeune de Cédric Klapisch, ou bien Un Indien dans la Ville de Hervé Palud pour ne citer que quelques exemples de réussites dans le domaine de la comédie française, La Vengeance d'une Blonde demeure bien triste. Reste que le film séduira sans doute les nostalgiques purs et durs de l'équipe du Splendid dont trois de ses plus illustres représentants font partie du casting. Pour le reste, mieux vaut se replonger dans les trois exemples cités ci-dessus...

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