Bienvenue sur Cinémart. Ici, vous trouverez des articles consacrés au cinéma et rien qu'au cinéma. Il y en a pour tous les goûts. N'hésitez pas à faire des remarques positives ou non car je cherche sans cesse à améliorer le blog pour votre confort visuel. A bientôt...

Labels


mercredi 26 juillet 2017

Planète Rouge de Antony Hoffman (2000) - ★★★★★☆☆☆☆☆



Un long-métrage au compteur. Pas deux, pas trois, non, juste un seul. On peut se demander pourquoi le cinéaste sud-africain Antony Hoffman n'a pas persévéré dans la même voie, préférant sans doute sa carrière de journaliste à celle de réalisateur de cinéma. On ne lui en voudra pas. Surtout pas après Planète Rouge qui est tout sauf passionnant. Pourtant, il est vrai, au premier abord ce récit d'une planète Mars, dernier recours pour une humanité qui se meurt sur une planète terre sur-polluée, avait de quoi éveiller les sens, laisser parler l'imagination et rêver les amateurs de science-fiction en général et de space-opera en particulier. Sauf que Planète Rouge est le genre de long-métrage taillé pour le grand public. Pas de quoi s'extasier même si les effets-spéciaux ont connu pire comme traitement. La planète telle qu'elle nous est ici dévoilée demeure relativement concrète. On se prête même à rêver de l'hypothèse probable (ou pas) de pouvoir y implanter suffisamment de végétaux pour qu'y naisse une atmosphère respirable par l'homme. Ce que laisse supposer assez rapidement le film puisque dès lors qu'ils sont à court d'oxygène, les membres de la station Mars-1 vont découvrir que respirer sur la planète rouge n'est pas qu'un vieux fantasme mais que leur rêve s'est finalement concrétisé malgré l'état pitoyable des installations construites grâce à des robots envoyés sur Mars lors de précédentes missions où toutes présences humaines étaient absentes.

Pour que soit maintenu un certain intérêt, il va falloir que les scénaristes Chuck Pfarrer et Jonathan Lemkin trouvent quelques bonnes idées afin que l'intrigue ne tourne pas en rond. D'où l'intervention d'un droïde qui lors de l'atterrissage va défaillir et se retrouver en mode 'commando'. De quoi mettre en péril l'équipage de Mars-1 (dont la seule femme est demeurée à bord du vaisseau en orbite autour de la planète). Le droïde a toutes les allures d'un clébard métallique mais la force et la violence d'un fauve. Ni très bon, ni très mauvais, Planète Rouge contient quelques bonnes idées comme autant de mauvaises. Le résultat n'est pas folichon et l'on ne se passionne jamais vraiment pour ces héros, premiers humains à fouler le sol de Mars. On les sent alors bien seuls. Le pauvre Terence Stamp sera le premier à faire les frais d'un atterrissage catastrophique. Tant mieux d'ailleurs, car le discourt philosophico-théologique de son personnage agace assez rapidement (surtout pour ceux qui auront tendance à préférer les théories scientifiques à celles évoquées par les adeptes de croyances religieuses quelles qu'elles soient). A voir sans doute aussi en version originale puisque Stamp (encore lui) est affligé d'un doublage français insupportable. Doublé par le français pourtant talentueux, Michel Ruhl, la voix ne colle jamais au personnage. Un peu comme le Bruce Willis du Cinquième Élément, si vous voyez ce que je veux dire.

Planète Rouge n'est rien de plus qu'un petit film de science-fiction sans ambitions. A part, peut-être celle d'évoquer la possibilité d'une vie extraterrestre. Encore aurait-il fallut l'envisager sous un angle un peu moins grotesque que dans le film d'Antony Hoffman. De gros cafards bien gras, bien juteux, dont l'instinct de survie prend largement le dessus sur l'intellect (dont ils n'ont apparemment pas l'air de se soucier). Pauvres de Val Kilmer et de Tom Sizemore (pour ne citer qu'eux) qui auraient mieux fait de refuser de participer au film. Tout juste la moyenne...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...