Jacob
Petersen vit en Inde depuis plus de quinze ans. Là-bas il y et
bénévole et a passé toutes ces années avec l'envie d'y construire
un orphelinat. Mais aujourd'hui, tout ce qu'il a bâtit risque de
s'écrouler. Fautes de moyen, l'orphelinat risque de fermer ses
portes et les enfants qui y vivent d'être jetés à la rue. Jacob
s'est lié d'amitié avec Pramod, jeune garçon de bientôt huit ans
qu'il a recueilli lorsque celui-ci était tout petit. Alors que tout
va mal, Jorgen Lennart Hannson, un richissime homme d'affaires,
propose à Jacob de venir au Danemark afin de discuter d'une
éventuelle donation. D'abord réticent, Jacob accepte finalement de
quitter son pays d'adoption tout en promettant à Pramod de revenir
huit jours plus tard, date de son anniversaire.
Alors
que son avion a atterri, Jacob est accueilli à l'aéroport par
Christian, le fiancé d'Anna, la fille de Jorgen qu'il doit épouser
dans quelques jours. Tout a déjà été prévu : une luxueuse
suite dans un prestigieux hôtel et surtout une rencontre entre Jacob
et Jorgen. Ce dernier fait savoir que le projet de Jacob n'est pas le
seul qu'il étudie actuellement et que parmi quatre autres il fera
son choix d'ici une semaine. Toujours est-il que Jorgen convie Jacob
au mariage de sa fille. Malgré ses réticences, Jacob accepte et
c'est lors des noces qu'il croise le regard d'une femme qu'il a très
bien connu dans le passé : Hélène qui depuis est devenue
l'épouse de Jorgen.
Les
festivités se déroulent parfaitement lorsque les mariés prennent
chacun la parole devant les invités. D'abord Christian. Puis c'est
au tour d'Anna...

Mads
Mikkelsen, Sidse Babett Knudsen, Rolf Lassgard et Stine Fischer
Christensen, en fait les quatre principaux protagonistes sont d'une
précision dans leur jeu que l'émotion passe à chaque fois par une
profusion de larmes. On ne peut être subjugué par le charisme
reconnu du génialissime Mikkelsen, et par le talent de ses trois
compagnons.
After
The Wedding est un chef-d’œuvre indiscutable qui fait
parfois frémir (imaginez vivre un tel récit) et fait très souvent
pleurer. La cinéaste parvient durant presque deux heures à
maintenir un intérêt qui ne faiblit à aucun moment. Elle nous fait
pénétrer dans l'intimité d'une famille à travers des dialogues
d'une simplicité mais d'une vérité confondante. Beaucoup de gros
plans sur les visages. Ici des lèvres. Là un œil. Le visage de
chacun exprime à lui seul la reconnaissance, l'angoisse, l'amour et
la tristesse de ses personnages. La grande classe...
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