"Attack
Of The Puppet People":
L'étrange
Monsieur Franz est un fabricant de poupée tout particulier.
S'enfermant dans le laboratoire où il mène de curieuses recherches,
il découvre le moyen de réduire à une taille minuscule les être
vivants. Sa précédente secrétaire ayant prit la fuite, la jeune
Sally Reynolds se présente pour le poste devenu libre. Franz
travaille avec divers collaborateurs, dont Bob, un jeune homme
séduisant qui fera tomber Sally sous son charme. Au point que
celle-ci, plus tard, acceptera de l'accompagner jusqu'à La Vegas
afin de l'épouser. Totalement obsédé à l'idée de se retrouver
seul, Franz n'a plus d'autre choix pour conserver Sally et Bob à ses
cotés que de les réduire à l'état de poupées.
Une
fois accompli son méfait, les deux victimes du fabriquant de poupées
se rendent rapidement compte qu'ils ne sont pas les premiers à être
tombés dans le piège de leur nouveau geôlier. Dès lors, Sally,
Bob et leur quatre nouveaux compagnons ne vont avoir qu'une idée en
tête: Échapper au sort que Franz va bientôt leur réserver...
Si
contrairement à Tod Browning le savant fou ne réduit pas ici les
humains à la taille de poupées dans le cadre d'une vengeance, Bert
I. Gordon semble furieusement s'inspirer des "Poupées Du
Diable" que celui-ci a réalisé plus de vingt ans auparavant.
Si les effets-spéciaux demeurent encore aujourd'hui saisissants, on
constate surtout qu'en l'espace de vingt-deux années (entre le film
de Browning et celui de Gordon) rien n'a véritablement évolué.
Quand à cette fameuse "Attack Of The Puppet People", elle
n'intervient en réalité qu'à la toute fin du film. Concernant
l'affiche du film, le contraste entre l'image du chien agressant de
minuscules personnages fait bien saliver mais n'est qu'une promesse
non tenue. L'œuvre est d'une relative qualité. Si l'affrontement
entre le dérangé Franz et ses petits jouets tarde à venir, il ne
faut pas bouder le plaisir d'un thème qui se révèle plutôt rare
au cinéma. A choisir, on se tournera malgré tout plutôt du coté
des "Poupées Du Diable" de Browning et même encore plus,
on prendre davantage de plaisir à se plonger dans les décors
fantastiques et gigantesques du personnage de "L'Homme Qui
Rétrécit".
"Village
Of The Giants":
A
Hainesville, un petit village tranquille des États-Unis, un tout
jeune garçon, véritable génie exploitant ses talents de
scientifiques pour inventer toutes sortes de produits, crée une
substance permettant aux êtres vivants d'atteindre une taille
démesurée. Lorsqu'une bande de jeunes adolescents arrive en ville
et apprend l'existence de cette "gomme", ils rêvent déjà
de se l'approprier afin de gagner beaucoup d'argent. Devant la
résistance du petit génie, de sa sœur Nancy et de son petit ami
Mike, une lutte nait entre ce dernier et le chef de la bande prénommé
Fred. La bagarre dégénère et tout le monde s'y met. Lorsqu'elle
prend fin, les voyous se sont réfugiés dans le théâtre
d'Hainesville, et en possession de la précieuse substance.
Motivé
par ses amis, Fred coupe à parts égales le rouleau de "gomme"
et en donne un morceau à chacun d'entre eux. Lorsque ce ceux-ci
mangent leur part, ils se mettent à grandir, atteignant une hauteur
vertigineuse. Désormais libres de faire ce qu'ils veulent et enfin
prêts à remettre en cause l'autorité des adultes, ils se
retrouvent confrontés aux jeunes du village qui ne voient pas les
choses comme eux et qui dès lors, vont tout faire pour trouver un
moyen de défaire l'hégémonie des géants. Pour cela, le petit
génie travaille dans sa cave afin de trouver le remède qui
permettra d'inverser le processus...
Produit
et réalisé par Bert I. Gordon (un habitué des productions
horrifiques, "The Cyclops", "The Food Of The Gods"),
"Village Of The Giants" est tourné huit ans après son
"Attack Of The Puppet People". Si ce dernier possédait un
certain nombre de qualités, son village de géants fait pâle
figure. Les couleurs dégueulent et le scénario est bien trop
succint. A vrai dire, en ôtant les passages chantés, le film se
retrouverait amputé d'un bon tiers de sa bobine. Les effets-spéciaux
sont étrangement moins bien fichus que huit ans en arrière, comme
si le cinéaste avait manqué cette fois-ci de moyens. Toujours
est-il que ce "Village..." se regarde avec un minimum
d'interet, surtout que l'on y croise avec surprise l'acteur Beau
Bridges dans le rôle de Fred et surtout l'acteur-réalisateur Ron
Howard dans le rôle du petit génie...
"Le Monstre Aux Yeux Verts":
Plusieurs
évènements dramatiques ont lieu le même jour, à la même heure,
mais dans des lieux lieux parfois éloignés par des milliers de
kilomètres. A Cap Canaveral, la fusée Titant explose sans raisons
apparentes. En URSS, un satellite expose lui aussi inexplicablement.
Des installations électriques sont détruites dans le Nevada. A
Londres, un avion supersonique s'écrase dans des conditions
suspectes.
Au
siège de l'O.N.U, de hauts responsables se réunissent afin de
découvrir ce qui lie ces sabotages ayant eues lieu un peu partout
dans le monde. Plusieurs vidéos filmées sur le site des
catastrophes montrent un même homme présent ce jour-là, au moment
exact où elles eurent lieu. La chose paraît inconcevable lorsque
l'on sait que ces sites sont parfois éloignés de plusieurs milliers
de kilomètres les uns des autres. De plus des radars situés aux
alentours se retrouvèrent inexplicablement bloqués. Peu de temps
auparavant, un avion s'est crashé avec à son bord deux pilotes, le
célèbre professeur Landersen, ainsi que son fils Robert. Plus
étrange encore, c'est ce dernier qui a été vu plus tard sur les
lieux des différentes catastrophes. Lors du crash de l'avion, les
radars de la tour de contrôle près de laquelle il s'est écrasé se
sont arrêtés dans les mêmes conditions. Les responsables de
l'O.N.U pensent qu'il existe une corrélation entre Robert Landersen
et l'homme qu'ils pensent être responsable des sabotages. Selon eux,
il ne s'agit pas simplement d'une simple ressemblance. Il est décidé
alors d'un commun accord d'étendre un filet autour du globe afin de
mettre la main sur cet étrange personnage...
Production
franco-italienne, "Le Monstre Aux Yeux Verts" possède un
scénario dont l'intérêt est détruit par une somme de défauts. Le
montage est effectué à la truelle. Les dialogues sont souvent
insipides et le temps de réactions entre les personnages est d'une
lenteur exaspérante. Lorsque l'on assiste aux différents évènements
du débuts, ils apparaissent simplement sur fond d'archives. Le plus
grotesque étant d'apercevoir le mystérieux personnage devant les
sites, placé bien en face de la caméra afin de permettre aux
spectateurs de bien l'identifier. Le plus affligeant dans tout cette
histoire étant le doublage. Une véritable catastrophe, surtout
lorsqu'il s'agit de doubler les personnages d'origine anglo-saxonne.
La bande-son quand à elle n'offre aucune forme d'angoisse.
Le
film gagne malgré tout en intérêt lors de la traque de l'étrange
personnage, surtout lorsque l'on réalise qu'il n'est pas le seul à
agir de manière suspecte. Sauf qu'une fois de plus, l'œuvre pâtit
devant l'ineptie des dialogues. Un film qui mérite donc sans doute
d'être vu dans version originale.
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