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lundi 15 octobre 2012

Le BaZaar de l'horreur, de l'épouvante et du fantastique...




"Attack Of The Puppet People":


L'étrange Monsieur Franz est un fabricant de poupée tout particulier. S'enfermant dans le laboratoire où il mène de curieuses recherches, il découvre le moyen de réduire à une taille minuscule les être vivants. Sa précédente secrétaire ayant prit la fuite, la jeune Sally Reynolds se présente pour le poste devenu libre. Franz travaille avec divers collaborateurs, dont Bob, un jeune homme séduisant qui fera tomber Sally sous son charme. Au point que celle-ci, plus tard, acceptera de l'accompagner jusqu'à La Vegas afin de l'épouser. Totalement obsédé à l'idée de se retrouver seul, Franz n'a plus d'autre choix pour conserver Sally et Bob à ses cotés que de les réduire à l'état de poupées.

Une fois accompli son méfait, les deux victimes du fabriquant de poupées se rendent rapidement compte qu'ils ne sont pas les premiers à être tombés dans le piège de leur nouveau geôlier. Dès lors, Sally, Bob et leur quatre nouveaux compagnons ne vont avoir qu'une idée en tête: Échapper au sort que Franz va bientôt leur réserver... 

Si contrairement à Tod Browning le savant fou ne réduit pas ici les humains à la taille de poupées dans le cadre d'une vengeance, Bert I. Gordon semble furieusement s'inspirer des "Poupées Du Diable" que celui-ci a réalisé plus de vingt ans auparavant. Si les effets-spéciaux demeurent encore aujourd'hui saisissants, on constate surtout qu'en l'espace de vingt-deux années (entre le film de Browning et celui de Gordon) rien n'a véritablement évolué. Quand à cette fameuse "Attack Of The Puppet People", elle n'intervient en réalité qu'à la toute fin du film. Concernant l'affiche du film, le contraste entre l'image du chien agressant de minuscules personnages fait bien saliver mais n'est qu'une promesse non tenue. L'œuvre est d'une relative qualité. Si l'affrontement entre le dérangé Franz et ses petits jouets tarde à venir, il ne faut pas bouder le plaisir d'un thème qui se révèle plutôt rare au cinéma. A choisir, on se tournera malgré tout plutôt du coté des "Poupées Du Diable" de Browning et même encore plus, on prendre davantage de plaisir à se plonger dans les décors fantastiques et gigantesques du personnage de "L'Homme Qui Rétrécit".


 

"Village Of The Giants":


A Hainesville, un petit village tranquille des États-Unis, un tout jeune garçon, véritable génie exploitant ses talents de scientifiques pour inventer toutes sortes de produits, crée une substance permettant aux êtres vivants d'atteindre une taille démesurée. Lorsqu'une bande de jeunes adolescents arrive en ville et apprend l'existence de cette "gomme", ils rêvent déjà de se l'approprier afin de gagner beaucoup d'argent. Devant la résistance du petit génie, de sa sœur Nancy et de son petit ami Mike, une lutte nait entre ce dernier et le chef de la bande prénommé Fred. La bagarre dégénère et tout le monde s'y met. Lorsqu'elle prend fin, les voyous se sont réfugiés dans le théâtre d'Hainesville, et en possession de la précieuse substance.  

Motivé par ses amis, Fred coupe à parts égales le rouleau de "gomme" et en donne un morceau à chacun d'entre eux. Lorsque ce ceux-ci mangent leur part, ils se mettent à grandir, atteignant une hauteur vertigineuse. Désormais libres de faire ce qu'ils veulent et enfin prêts à remettre en cause l'autorité des adultes, ils se retrouvent confrontés aux jeunes du village qui ne voient pas les choses comme eux et qui dès lors, vont tout faire pour trouver un moyen de défaire l'hégémonie des géants. Pour cela, le petit génie travaille dans sa cave afin de trouver le remède qui permettra d'inverser le processus... 

Produit et réalisé par Bert I. Gordon (un habitué des productions horrifiques, "The Cyclops", "The Food Of The Gods"), "Village Of The Giants" est tourné huit ans après son "Attack Of The Puppet People". Si ce dernier possédait un certain nombre de qualités, son village de géants fait pâle figure. Les couleurs dégueulent et le scénario est bien trop succint. A vrai dire, en ôtant les passages chantés, le film se retrouverait amputé d'un bon tiers de sa bobine. Les effets-spéciaux sont étrangement moins bien fichus que huit ans en arrière, comme si le cinéaste avait manqué cette fois-ci de moyens. Toujours est-il que ce "Village..." se regarde avec un minimum d'interet, surtout que l'on y croise avec surprise l'acteur Beau Bridges dans le rôle de Fred et surtout l'acteur-réalisateur Ron Howard dans le rôle du petit génie...

"Le Monstre Aux Yeux Verts":




Plusieurs évènements dramatiques ont lieu le même jour, à la même heure, mais dans des lieux lieux parfois éloignés par des milliers de kilomètres. A Cap Canaveral, la fusée Titant explose sans raisons apparentes. En URSS, un satellite expose lui aussi inexplicablement. Des installations électriques sont détruites dans le Nevada. A Londres, un avion supersonique s'écrase dans des conditions suspectes. 
 
Au siège de l'O.N.U, de hauts responsables se réunissent afin de découvrir ce qui lie ces sabotages ayant eues lieu un peu partout dans le monde. Plusieurs vidéos filmées sur le site des catastrophes montrent un même homme présent ce jour-là, au moment exact où elles eurent lieu. La chose paraît inconcevable lorsque l'on sait que ces sites sont parfois éloignés de plusieurs milliers de kilomètres les uns des autres. De plus des radars situés aux alentours se retrouvèrent inexplicablement bloqués. Peu de temps auparavant, un avion s'est crashé avec à son bord deux pilotes, le célèbre professeur Landersen, ainsi que son fils Robert. Plus étrange encore, c'est ce dernier qui a été vu plus tard sur les lieux des différentes catastrophes. Lors du crash de l'avion, les radars de la tour de contrôle près de laquelle il s'est écrasé se sont arrêtés dans les mêmes conditions. Les responsables de l'O.N.U pensent qu'il existe une corrélation entre Robert Landersen et l'homme qu'ils pensent être responsable des sabotages. Selon eux, il ne s'agit pas simplement d'une simple ressemblance. Il est décidé alors d'un commun accord d'étendre un filet autour du globe afin de mettre la main sur cet étrange personnage...

Production franco-italienne, "Le Monstre Aux Yeux Verts" possède un scénario dont l'intérêt est détruit par une somme de défauts. Le montage est effectué à la truelle. Les dialogues sont souvent insipides et le temps de réactions entre les personnages est d'une lenteur exaspérante. Lorsque l'on assiste aux différents évènements du débuts, ils apparaissent simplement sur fond d'archives. Le plus grotesque étant d'apercevoir le mystérieux personnage devant les sites, placé bien en face de la caméra afin de permettre aux spectateurs de bien l'identifier. Le plus affligeant dans tout cette histoire étant le doublage. Une véritable catastrophe, surtout lorsqu'il s'agit de doubler les personnages d'origine anglo-saxonne. La bande-son quand à elle n'offre aucune forme d'angoisse. 
 
Le film gagne malgré tout en intérêt lors de la traque de l'étrange personnage, surtout lorsque l'on réalise qu'il n'est pas le seul à agir de manière suspecte. Sauf qu'une fois de plus, l'œuvre pâtit devant l'ineptie des dialogues. Un film qui mérite donc sans doute d'être vu dans version originale.

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