Pour
la Geugène Electro Stim, c'est le branle-bas de combat. En effet,
cette petite entreprise située dans la région de la Veule, est
spécialisée dans la vente de l'appareil de stimulation électrique
C14. Un vieux modèle qui parvient tout juste à faire vivre
l'entreprise et ses employés. Alors, lorsque est annoncé le
BodyCompact, nouveau modèle de remise en forme à domicile, tout le
personnel est accaparé afin de démontrer au président de la boite
que la GES est capable de mettre en avant le produit afin de réaliser
les meilleures ventes.
Afin
de maximiser les performances de tous, la plus proche collaboratrice
de Jean-Guy Lecointre, Carole Dussier-Belmont, fini par faire appel à
Arnaud Roussel, un homme qu'elle a rencontré dans un restaurant. Un
individu qui joue sur plusieurs tableaux puisque la nuit il est un
SDF sourd et muet qui vend de petites peluches.
D'un
autre coté, Hervé Dumont, le délégué syndical de la boite, fait
part à Paulo, un camarade syndicaliste travaillant dans l'usine
chargée de la fabrication du C14, de l'arrivée sur le marché du
nouveau produit. Ce qui tombe à pique puisque Jean-Guy ne veut
absolument pas prendre le risque de sous-traiter dans une autre
région que la veule avant les élections. Nancy quand à elle est
chargée de coacher Jean-Claude Convenant, meilleur vendeur de la GES
et meilleur ami de Hervé Dumont. Véritable has-been, c'est pourtant
à lui que sera confiée la présentation du BodyCompact.
Bruno
Solo et Yvan Le Bolloc'h (respectivement Hervé Dumont et Jean-Claude
Convenant à l'écran) adaptent ensemble la série à succès d'M6,
Caméra
Café. au
cinéma. On y retrouve la bande au complet, Jean-Guy Lecointre
(Gérard Chaillou), Nancy (Shirley Bousquet), Carole (Sylvie
Loeillet), Sylvain (Alexandre Pesle), Priviliewsky (Tom Novembre) et
les autres.
Mais
pour les besoins du scénario, des personnages supplémentaires sont
crées et interprétés par de nouveaux venus, l'un des plus
importants étant celui campé par Thierry Frémont (Les
Démons De Jésus, Les Grandes Bouches):
Arnaud Roussel.
On
retrouve donc un panier de personnages pathétiques, Solo n'étant
pas l'un des moindre dans son personnage de délégué syndical qui
ne voit que rarement plus loin que le bout de son nez. Si prétentieux
qu'il est incapable de réaliser à quel point sa petite amie
Frédérique se désintéresse de lui. Quand à Le Bolloc'h, le
personnage de ringard qu'il interprète est si sûr de lui qu'il
n'imagine pas un instant que la direction puisse lui faire un enfant
dans le dos. Ce qui est un comble pour celui qui trompe sa femme
régulièrement. Espace
Détente
est un excellent film qui, malgré son format (cent deux minutes
alors que chaque épisode de la série n'en dure que trois), assure
le minimum.
Et
ce, sans doute grâce au large panel de comportement qui nous est
présenté. De la bourgeoise frigide campée par Armelle à la
"folle" spécialisée en informatique jouée par Alain
Bouzigues, en passant par la mère de famille dépressive interprétée
par Jeanne Savary, Le sujet, même s'il se révèle particulièrement
léger, n'est là que pour justifier la présence d'une bande
d'acteurs et surtout de personnages pittoresques que l'on aimerait
décidément pas avoir comme collègues de travail.
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