Bienvenue sur Cinémart. Ici, vous trouverez des articles consacrés au cinéma et rien qu'au cinéma. Il y en a pour tous les goûts. N'hésitez pas à faire des remarques positives ou non car je cherche sans cesse à améliorer le blog pour votre confort visuel. A bientôt...

Labels


dimanche 15 décembre 2019

Beaux-Parents de Héctor Cabello Reyes (2019) - ★★★★★★★☆☆☆







Deux longs-métrages seulement à son actif et le réalisateur français Héctor Cabello Reyes montre déjà un sacré savoir-faire dans le domaine de la comédie. La plupart des cinéaste hexagonaux ayant produit leur part de rires dans les salles cette année peuvent aller se rhabiller. Car si le scénario de Beaux-Parents ne le condamne sans doute pas à devenir LA comédie culte de l'année, le long-métrage d'Héctor Cabello Reyes, scénarisée par ses soins, ainsi que par Bénabar qui incarne ici l'un des tous premiers rôles, est fraîche, spontanée et sans temps morts. La collision entre deux générations d'acteurs fait des merveilles. S'ils ont pris de la bouteille depuis leurs débuts, Josiane Balasko et Didier Bourdon livrent une formidable interprétation. Ils incarnent tous les deux les beaux-parents du titre, Coline et André Rossi. Si ces deux là rêvent que leur fille Garance et leur beau-fils Harold leur donnent un petit-fils ou une petite-fille, un événement va cependant bouleverser leurs espoirs...

Face à ces deux véritables stars du cinéma français, l'actrice Charlie Bruneau, laquelle débute sa carrière en 2001 mais ne cumule qu'une poignée de longs-métrages parmi lesquels l'amusante comédie d'Arnaud Lemort Dépression et des potes et le ''zombiesque'' Goal of the Dead de Benjamin Rocher et Thierry Poiraud. Plus habituée aux plateaux de télé qu'à ceux du septième art, la jeune actrice interprète Garance tandis que Bénabar, lui, incarne Harold. Si de ce carré d'interprètes certains ont un temps de présence plus ou moins long que les autres, Héctor Cabello Reyes semble cependant avoir accordé autant d'importance à chacun d'entre eux. Et même au delà de ces seuls interprètes puisque des personnages encore moins présents à l'écran, on appréciera notamment l'incarnation de Bruno Salomone dans le rôle de Hervé Fleury, le meilleur ami de Harold, ou encore celle de Gwendolyn Gouvernec dans celui de son épouse, au centre de l'affaire qui va TEMPORAIREMENT je vous rassure, miner les rapports entre Garance et Harold. Allez, n'oublions pas non plus les rares apparitions de Frédéric Bouraly qui laissera un souvenir impérissable lorsqu'il s'agira à son personnage de Lopez, de remettre les pendules à l'heure...

Mais autour de quel sujet tourne donc Beaux-Parents ? Et bien, autour d'une histoire simple, rencontrée à de nombreuses occasions, mais qui pour une fois, est traitée de manière peu conventionnelle. Une chose à savoir en premier lieu. Si l'affiche peut laisser éventuellement penser à une relecture du type Tanguy ( Étienne Chatiliez, 2001) ou Retour chez ma Mère (Eric Lavaine, 2016), le film de Héctor Cabello Reyes n'a en fait aucun rapport. Non, l'histoire tourne autour d'un adultère qui en fait, n'a jamais eu lieu. Selon les apparences, Garance se forge une opinion radicalement tranchée sur son compagnon et qui met en péril leur relation. Heureusement, Coline et André étant très attachés à leur beau-fils, une fois mis à la porte ce dernier peut compter sur ses beaux-parents pour reconquérir le cœur de sa belle. Sauf que rien ne va évidemment se dérouler comme prévu. En résulte une comédie savoureuse, un vaudeville où s'enchaînent sans temps morts situations comiques et quiproquos. A ce propos, et afin de revenir sur ce que j'écrivais en début d'article, SI ! Le film peut espérer devenir culte. Du moins, certaines séquences absolument jouissives : la scène du restaurant, celle du commissariat, ou encore celle se déroulant dans la petite chambre d'hôtel où loge Harold. Si j'évoquais l'interprétation de Josiane Balasko et de Didier Bourdon, il ne faut pas oublier qu'une grande partie de la réussite de Beaux-Parents est due à celles de Charlie Bruneau, de Bénabar et des autres, tous absolument savoureux. On rit beaucoup, sans jamais s'ennuyer et, preuve que le film de Héctor Cabello Reyes est une réussite : c'est le cœur léger, mais un peu lourd tout de même que l'on quitte cette sympathique famille quand apparaît le générique de fin.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...