Nightmare Cinema, c'est
une collection de cinq courts-métrages horrifiques réalisés par
divers cinéaste et réunis en une compilation sous le signe de la
mort. Le point commun entre tous ? Une salle de cinéma. Le
Rialto, un vieux cinéma abandonné hanté par le fantôme d'un
projectionniste incarné par l'acteur américain Mickey Rourke. Le
premier de ces cinq courts-métrages s'intitule Something in
the Woods et
s'articule autour de Samantha, une jeune femme qui la première
pénètre le Rialto pour se retrouver dans une immense salle de
cinéma entièrement vide. Projetée dans un fauteuil par on ne sait
quelle force démoniaque, la voilà désormais spectatrice de sa
propre mort. Sur l'écran est en effet projeté un film dont
l’héroïne n'est autre que Samantha. Couverte de sang, elle semble
fuir un terrible danger. Car c'est la mort qui est lancée à la
poursuite de la jeune femme. Le ''soudeur'' est effectivement aux
trousses de Samantha. Mais celle-ci n'est pas sa première victime
puisqu'il a tué jusqu'à maintenant la presque totalité du groupe
d'amis qui s'est réuni le temps d'un week-end dans une cabane
plantée dans une forêt. Alors qu'elle trébuche sur le cadavre de
l'un de ses amis en très piteux état, Samantha est rattrapée par
l'unique survivant de la boucherie à part elle, et qui en sa
compagnie va tenter d'échapper au tueur qui se fait appeler le
''soudeur'' car celui-ci porte sur lui un tablier renforcé d'une
plaque de métal ainsi qu'un masque de soudure et un fer... à
souder (logique, non!).
Petit
court-métrage d'une vingtaine de minutes environ réalisé par le
cinéaste argentin Alejandro Brugués, Something
in the Woods est
relativement efficace. Sa courte durée promet donc une action et un
rythme enlevés. Interprété par l'actrice Sarah
Withers, ce court horrifique est un melting-pot d'influences qui vont
du slasher au survival, en passant par l'invasion extraterrestre et
l'agression animale. Pour les ''frenchies'' que nous sommes, il y a
sans doutes quelques détails involontaires qui rappelleront l'heure
de gloire cinématographique des plus célèbres ''Nuls''
de l'hexagone. En effet, et bien loin d'imaginer que l'unique
long-métrage tourné sous le célèbre nom du quatuor
malheureusement réduit à l'état de trio après la mort tragique de
Bruno Carette le huit décembre 1989 ait pu avoir une quelconque
influence, il y a dans Something
in the Woods
quelques réminiscences de La
Cité de la Peur.
Du moins, de ce film dans le film qu'est ce slasher volontairement
ridicule et ringard qui sera popularisé grâce à la mort des
projectionnistes qui auront eu le malheur de le projeter en salle :
je veux bien évidemment parler de Red
is Dead !
Non, sans rire.

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