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dimanche 11 février 2018

Non Si Deve Profanare Il Sonno Dei Morti de Jorge Grau (1974)



Alors qu'elle prend de l'essence dans une station, Edna accroche la moto de George. Celle-ci n'étant plus utilisable, George se fait accompagner par la jeune femme jusqu'à Manchester. Mais sur le chemin, Edna demande à son nouveau compagnon d'accepter de faire un détour jusqu'au village où vit sa sœur, dépendante à l'héroïne et épouse de Martin, photographe.
En route, George arrête le véhicule et quitte un instant Edna pour se renseigner sur le chemin à prendre pour se rendre jusqu'à la demeure en question. Il tombe sur deux hommes en train d'effectuer des tests à l'aide d'un étrange appareil et visant à éradiquer les insectes nuisibles par radiations ultrasoniques. Edna quand à elle est agressée par un individu louche. Parvenant à prendre la fuite, elle témoigne des événements mais l'homme a disparu.

Lorsqu'Edna et George se rendent chez Martin et son épouse, le photographe est retrouvé mort, assassiné par celui qui a agressé plus tôt Edna. Questionnée par un inspecteur retord, le sergent Mc Cormick, la sœur d'Edna est très vite soupçonnée d'être responsable du décès de Martin. George quand à lui, que les affirmations concernant l'agression d'Edna laisse toujours sceptique commence à voir dans les expériences menées par les deux hommes auxquels il a eu affaire plus tôt dans la journée, un lien avec les étranges événements qui ont lieu dans les parages...

Six ans après La Nuit des Morts-Vivants, le classique réalisé par George Romero, le cinéaste Jorge Grau met en scène à son tour des cadavres revenus d'entre les morts. Et comme si le message n'était toujours pas parvenu jusqu'aux oreilles des spectateurs, il justifie lui aussi ce retour à la vie par l'entremise d'expériences scientifiques ayant des conséquences directes sur la faune environnante. Dès le début, le cinéaste assène les images marquantes de cités étouffées par les pollutions ménagères et industrielles. De celles que l'on imagine tout d'abord impossibles dans les campagnes mais qui pourtant seront au centre du récit.

Peu aidés par un flic aux méthodes radicales, perclus de préjugés sur les habitants des grandes villes, il ne résiste pas à l'envie de s'en prendre à la sœur d'Edna, droguée à l'héroïne, et même à George, dont le seul « tort » est d'avoir les cheveux longs.

Tourné en grande partie dans la campagne anglaise, Let Sleeping Corpses Lie possède une atmosphère glauque et envoutante. L'aspect gothique de l’œuvre rappelle parfois la Hammer et ses décors embrumés. Comme le fit Romero en son temps avec le personnage de Ben, le héros noir de La Nuit des Morts-Vivants, Grau fait du sien un personnage atypique dans ce décor campagnard où la police a la dent dure envers ce héros aux allures de hippie aux codes moraux sensiblement éloignés de ceux que soutiennent les autorités de la région. Le rat des champs face au rat des villes, en somme. Une guerre futile menée par un flic intransigeant, tellement buté qu'il passe à côté de l'esentiel. Grau définie ainsi la police comme étant incompétente face au fléau qui touche le village.

Bien moins connu que le chef-d'oeuvre de George Romero, Let Sleeping Corpses Lie n'en demeure pas moins une belle réussite dan le genre. L'interprétation vaut u moins autant que celle des principaux interprètes du film de Romero, la couleur en plus. 

 

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