Bienvenue sur Cinémart. Ici, vous trouverez des articles consacrés au cinéma et rien qu'au cinéma. Il y en a pour tous les goûts. N'hésitez pas à faire des remarques positives ou non car je cherche sans cesse à améliorer le blog pour votre confort visuel. A bientôt...

Labels


samedi 12 avril 2025

Les Mythes du Cinéma Fantastique: La Momie: The Mummy de Karl Freund (1932)


En 1921, une expedition constituée d'archéologues de renommée mondiale met à jour une tombe enfermant un sarcophage à l'intérieur duquel repose le corps momifié d'Imotep. Alors que le docteur Muller et son collaborateur Sir Joseph Whemple se demandent s'il est raisonnable d'ouvrir le coffre qu'ils viennent de découvrir (sur le couvercle duquel une phrase gravée menace quiconque tentera de s'emparer de son contenu), Imotep ouvre un œil, puis le second. Mu par une force inconnue, il quitte son sarcophage à l'ombre des lumières et fausse compagnie aux archéologues.

Onze ans plus tard, alors que l’expédition organisée par le British Museum s'apprête à faire chou blanc, le professeur Pearson et Franck Whemple (fils de Sir Joseph Pearson) reçoivent la visite d'un étrange individu nommé Ardath Bey. Celui-ci indique aux deux hommes l'emplacement d'un tombeau renfermant la dépouille de la princesse Ank-Souh-Namun, jeune femme pour laquelle Imotep fut enterré vivant il y a longtemps de cela.

Ressemblant étonnamment à la princesse, la fille du gouverneur Grovesnor, Helen, est très éprise de Franck Whemple. Ardath Bey lui-même ne semble pas indifférent aux charmes de la jeune femme en laquelle il voit la réincarnation de Ank-Souh-Namun . Son vœu le plus cher étant de faire revenir à la vie la princesse, Ardath Bey s'introduit dans le musée qui renferme désormais les objets trouvés dans la tombe de la princesse Ank-Souh-Namun ainsi que sa dépouille. A l'aide du parchemin de Thot, censé permettre de ressusciter les morts, il invoque le retour la jeune femme mais est découvert par un gardien qui l’empêche de mener à bien son projet. Tuant l'homme de ses mains, il prend la fuite et n'a désormais plus qu'un objectif : S'emparer de la jeune Helen afin de la sacrifier pour ainsi ressusciter celle qu'il a toujours aimé...

Réalisé par Karl Freund, La Momie reste encore aujourd'hui comme l'une des plus flamboyantes œuvres sur ce sujet. Basé partiellement sur une légende qui veut que lors de l'exhumation du tombeau de Toutânkhamon une malédiction a frappé l'équipe chargée d'extraire le corps, le film de Freund est un véritable chef-d’œuvre qui vaut par sa mise en scène et par un jeu d'acteurs excellent. Avec Boris Karloff en première ligne, l’œuvre explore de majestueuses citées égyptiennes qui viennent ajouter au dépaysement dû à un sujet particulièrement attrayant.

Si les effets-spéciaux sont relativement discrets, on aura tout de même droit au début du film à l'apparition de la momie dans sa forme la plus classique. Soit un homme enveloppé dans des bandelettes poussiéreuses du plus bel effet. Boris Karloff en impose véritablement grâce à une stature et surtout un visage proprement effrayant. Véritable star de la Universal à l'époque, le film repose surtout sur ses diverses apparitions.

C'est le directeur de la Universal, Carl Laemmle Jr. qui décide de produire un film avec comme personnage principal une momie. L'idée lui vient afin de compléter le bestiaire fantastique dans lequel sont déjà bien représentés Dracula et Frankenstein.

Comme c'est souvent le cas à l'époque, on retrouve l’éternel jeu de séduction entre héros sauf qu'ici il est contrecarré par l'énigmatique Ardath Bey qui use de son pouvoir d'hypnose afin d'avoir le contrôle sur la jeune Helen. On comprendra très vite que derrière cet obscure personnage se cache en fait Imotep, ce qui vaut à Boris Karloff d'interpréter deux rôle dont celui de la momie. Concernant cette dernière, son apparition sera succincte puisque nous le la verrons qu'au tout début du film, épargnant ainsi à l'acteur, l'inconvénient de porter des bandelettes durant tout le métrage. Zita Johann elle-même interprète un double rôle puisqu'elle est à l'écran Helen Grovesnor mais aussi la réincarnation de la princesse Ank-Souh-Namun.

La Momie reste donc, quatre-vingt ans après sa sortie, comme l'un des meilleurs (si ce n'est LE meilleur)  films sur le sujet. Un chef-d’œuvre.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...