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dimanche 16 octobre 2016

La Science des Rêves de Michel Gondry (2006)



Je devrais m'interdire d'écrire quoi que ce soit sur La Science des Rêves étant donné que j'ai passé la moitié du film à m'assoupir, mais la déception fut si grande que je ne peux m'empêcher d'en dire quelques mots. Michel Gondry, je l'ai découvert un jour très certainement comme tous ceux qui furent à une époque bénie, séduits par les compositions de la fée islandaise Bjork (c'est Gondry qui en effet créa pour elle les clips de Human Behaviour, Army of Me et Isobel). Et puis un jour, ce réalisateur versaillais né le 8 mai 1963, s'est lancé dans le long-métrage après avoir fait ses preuves dans le clip vidéo donc, mais également dans le court-métrage, la télévision et la publicité.

Un type intéressant que ce Michel Gondry qui propose une idée plutôt sympathique mise à disposition de tous : une Usine Des Films Amateurs permettant à tout à chacun de réaliser des courts-métrages en mettant à leur disposition tout le matériel nécessaire (caméras, décors, costumes, etc...)

Dès 2001, il se lance dans le format long avec Human Nature puis enchaîne les tournages. De lui, je n'ai vu pour l'instant que trois œuvres. L'écume des Jours en 2013, qui m'avait laissé un souvenir plutôt agréable tout en me laissant une étrange sensation de manque. De quel ordre ? Je suis encore aujourd'hui incapable de le dire. Puis j'ai découvert Soyez Sympas, Rembobinez datant de 2007. Une idée forte, délirante, mais que je trouvais relativement foirée ! Je suis remonté hier jusqu'en 2006, année où est sorti La Science des Rêves. Chabat et Gainsbourg au générique ont pour partie motivé ce choix, d'autant plus que la même années, ils m'avaient amusé tous les deux grâce au film de Eric Lartigau, Prête-moi ta main.

La Science des Rêves, c'est d'abord une idée. Mêler la réalité au rêve. Deux univers parallèles permettant au héros de tromper son ennui, et plus tard, de trouver comment séduire sa jolie voisine. Dès les premiers instants, nous sommes happés par le visuel en carton qui sert d'univers au personnage de Stéphane campé par l'acteur Gael Garcia Bernal. A ce propos, existe-t-il une version originale de La Science des Rêves ? Car déchiffrer dans sa version françaises les dialogues du mexicain se révèle parfois éprouvant. Il y a déjà là, un inconfort qui nuit énormément au film. Impossible de se laisser aller à la contemplation lorsqu'il s'agit de tendre l'oreille pour saisir des bribes de conversation inintelligibles. Mais bref, continuons. Si le scénario est on ne peut plus simple, c'est justement grâce au travail d'orfèvre de Michel Gondry que La Science des Rêves peut et DOIT se reposer. Énorme travail sur les décors, allant même jusqu'à repousser les limites en arrière-plan où sur plusieurs couches successives, le monde extérieur est lui-même happé par l'imaginaire du héros.

Le travail sur les décors est donc l'un des gros points positifs de l’œuvre de Michel Gondry. Le film ne repose malheureusement que sur eux. Car même si d'un point de vue visuel La Science des Rêves demeure d'une inventivité folle, l'histoire tourne en rond. Il manque un vrai scénario au film du cinéaste qui finit par tourner en boucle tout en donnant l'illusion d'avancer à travers les modifications apportées sur le plan des décors et de l'imaginaire de Stéphane. Les présences d'Alain Chabat et de Charlotte Gainsbourg n'apportent finalement rien au film et l'on s'ennuie jusqu'à l'endormissement. Pardon, JE me suis ennuyé à un tel point que j'avais hâte que tout ceci se termine. J'ai sans doute eu la mauvaise idée de m'attendre à un spectacle similaire à celui d'un autre « farfelu » du cinéma français qui lui, a toujours su me séduire : Quentin Dupieux.
Michel Gondry n'est semble-t-il pas fait pour moi...

1 commentaire:

  1. L'Ecume des Jours : ça m'a laissé perplexe... Il y avait de ma part une curiosité mêlée de répulsion, et, chaque fois que j'ai eu l'occasion de le voir, de l'emprunter, finalement, je revenais en arrière. Il faut dire que le roman de Vian m'avait tellement subjugué quand j'étais ado que je me suis demandé comment un film aurait pu donner matière aux délires de Vian sans tomber dans le kistsch carton-pâte. Soyez sympa rembobinez : Fred a adoré, j'ai beaucoup aimé mais, contrairement à Fred, je ne dirais pas que c'est un incontournable du cinéma... je ressens un peu la même chose que toi : le projet est foiré (mais reste chouette à voir), dans la mesure où ça sonne décidément trop américain (avec tous ces bons sentiments dégoulinants). En revanche, la Science des Reves, je n'ai pas vu... les images ont l'air drôle, mais bon, si c'est soporifique à ce point (c'est peut-être voulu : somnoler, donc rêver en restant à la limite de la veille)

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