Seth Rogen retrouve à
l'aéroport son ami de longue date, Jay Baruchel. Pour leurs
retrouvailles il lui a réservé une surprise : Les deux jeunes
hommes sont conviés à une soirée organisée par l'acteur James
Franco qui fête le soir-même sa pendaison de crémaillère. Les
invités sont nombreux. L'alcool coule à flot, la drogue circule de
main en main et les convives dansent sur de la musique.
Jay n'appréciant pas
trop l'hôte de la soirée, il prétexte une envie de cigarettes pour
aller s'en acheter et demande à Seth de bien vouloir l'accompagner .
Parvenus jusqu'à un magasin d'alimentation, les deux jeunes hommes
sont témoins d'un événement extraordinaire : Les vitres du
commerces explosent, le sol tremble et surtout, une série de
faisceaux de couleur bleue traverse les nuages et s'empare d'un
partie des personnes présentes dans le magasin.
Seth et Jay parviennent à
prendre la fuite mais dehors c'est le chaos. Certains tentent de fuir
à toute vitesse à bord de leur véhicules, d'autres courent en tout
sens. Seth et Jay repartent jusqu'à la demeure de James et font part
des événements dont ils viennent d'être témoins. Du moins Jay
puisque devant l'incrédulité de James et des autres invités, Seth
préfère nier ce qu'il vient de voir. C'est alors qu'un nouveau
tremblement de terre survient, poussant les invités à se réfugier
dans la rue, là-même ou un immense fossé est en train de se
constituer et dans lequel une majorité d'entre eux finissent par
disparaître.
C'est alors que Seth, Jay
et James retournent s'abriter dans la maison, suivis de Jonah, Craig
et Danny...
This Is The End
est typiquement le genre de film qui risque de plaire à cette
jeunesse avide de musique très à la mode (entre rap et rock fm), de
dialogues crétins et vulgaires, et d’œuvres interprétées par de
jeunes acteurs (ou chanteurs) eux aussi dans le vent. Ici on se fiche
littéralement de la religion pour justifier l'arrivée d'un
événement extraordinaire : l'apocalypse.
Acteurs et actrices
jouent leur propre rôle dans ce qui semble être une comédie
parfois graveleuse qui fait heureusement mouche de temps en temps.
Huis-clos épisodiquement ponctué d'effet-spéciaux plutôt réussis,
le film trompe tout d'abord le spectateur en lui faisant croire à
une invasion extraterrestre. Juqu'à ce que l'on apprenne que
l'apocalypse contenue dans la Bible est la véritable raison des
troubles qui règnent dans la ville. On ne risque tout de même pas
non plus de tomber sur les fesses devant les effets-spéciaux, car si
les premiers parviennent à retenir l'attention des plus exigeants
d'entre nous, la suite est des plus décevante avec des sorties dans
la rue baignées d'une brume qui évite aux concepteurs d'FX de se
donner la peine d'en faire trop.
La quasi totalité de
This Is The End se déroule
donc dans l'immense demeure de James Franco. Les dialogues étant
l'essentiel du contenu de l’œuvre, les acteurs s'en donnent à
cœur joie et débitent un grand nombre d'âneries. C'est parfois
vulgaire et de trè mauvais goût et le film va jusqu'à tutoyer des
thèmes aussi scabreux que la scatologie. On ne pourra évidemment
rien dire à ce sujet puisque le film a été conçu pour un public
avide de ce genre de dialogues crus et parfois stériles. Les autres
apprécieront tout de même le rythme mais devront laisser leurs
neurones à l'entrée.
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