''Le chemin le plus
court pour se faire baiser...''
dixit Marcus Penn, l'un des salopards de ces nouvelles aventures de
Casey Ryback. L'homme de toutes les situations, l'ancien Navy SEAL
désormais à la retraite et qui désormais travaille comme chef-cuisinier au Mile
High Cafe de Denver. Cette
fois-ci, c'est à bord d'un train que l'on retrouve celui qui déjoua
trois ans auparavant les projets d'un certain William Strannix.
Accompagné de sa nièce Sarah (l'actrice Katherine Heigl) dont le
père est récemment décédé, Casey va une fois encore faire montre
de ses capacités en matière d'arts martiaux, d'emploi d'armes à
feu et d'utilisation d'objets d'usage courant à des fins d'explosifs
(McGyver aurait-il
trouvé en Ryback un fils spirituel?). On quitte ici le décor de
l'USS Missouri pour le cadre beaucoup plus restreint d'un train à
bord duquel ont embarqué une vingtaine de mercenaires menés par le
génie de l'informatique Travis Dane qui avant d'être viré fut
employé au ministère de la défense américaine. Ivre de vengeance,
il a emporté avec lui tout un appareillage informatique lui
permettant de prendre le contrôle du satellite "Grazer One"
qui a la particularité de posséder un puissant laser qu'il a bien
l'intention de mettre à profit afin de récolter les un milliard de
dollars que lui proposent des terroristes du Moyen-Orient si jamais
il accepte de faire disparaître la Côte Est des États-Unis.
Malheureusement, il y a un hic : Casey Ryback n'a pas
l'intention de le laisser faire...
Steven
Seagal revient dans la peau de l'ancien Navy SEAL et cuistot trois
ans après l'important succès de Under
Siege
premier du nom à l'époque réalisé par le cinéaste Andrew Davis.
Cette fois-ci, c'est au tour de Geoff Murphy de diriger l'acteur dans
un contexte similaire mais dans un environnement laissant place à
des situations permettant à notre héros d’exploiter davantage
encore ses exceptionnelles facultés d'ancien soldat. Désormais, ce
n'est plus accompagné par une femme mais d'un porteur de bagage
incarné par l'acteur Morris Chestnut qu'il va tout mettre en œuvre
afin de ''désarmer'' la vingtaine de mercenaires qui ont pris le
contrôle du train. Si l'on retrouve une nouvelle fois un Steven
Seagal charismatique, force est de reconnaître que Under
Siege 2 - Dark Territory (Piège à Grande Vitesse)
est bien moins intense que le premier volet des aventures de Casey
Ryback qui n'iront pas au delà de ce second chapitre.
Et
pourtant, face à lui, une très belle brochette de sales gueules, de
pourris comme le cinéma d'action en génère régulièrement et à
la tête desquels nous retrouvons l'acteur américain d'origine
arménienne Eric Bogosian qui débuta pratiquement sa carrière au
cinéma auprès du réalisateur culte Larry Cohen. À ses côtés,
l'immense Everett McGill que l'on pu notamment découvrir dans la
géniale série télévisée de David Lynch
Mystères à Twin Peaks en
1990, ou dans Le
Sous-Sol de la Peur
de Wes Craven l'année suivante. Autres présences notables, celle de
l'acteur Peter Green en mercenaire, interprète principal du
traumatisant
Clean, Shaven
de Lodge Kerrigan en 1993 ou de Kurtwood Smith, le très antipathique
Clarence Boddicker du classique de la science-fiction signée Paul
Verhoeven en 1987, Robocop.
Bénéficiant d'un budget estimé à soixante millions de dollars (le
double de l'épisode précédent), Under
Siege 2 - Dark Territory
s'avère finalement un peu décevant au regard du premier
long-métrage mettant en vedette Casey Ryback. Les séquences
d'actions y sont pourtant nombreuses mais le film ne possède pas
l'aura et surtout n'a sans doute pas les ambitions de Under
Siege
malgré l'argent qu'il a coûté à la production. Une semi déception
qui tire malgré tout son épingle du jeu grâce à la présence
''froide'' et insensible d'Everett McGill, au charme de Katherine
Heigl, et à la ''tenue'' toujours impeccable de Steven Seagal...
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