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samedi 26 avril 2025

Lolo de Julie Delpy (2015) - ★★★★★★☆☆☆☆

 


 

Il me fait de l’œil façon ''Film dont vous êtes le héros'' vu que ça s'appelle Lolo et qu'en général, c'est ainsi que l'on s'adresse à moi. Le tout nouveau film avec Dany Boon ? Ben non puisque la chose est de 2015 et qu'elle s'était débrouillée pour m'être demeurée inconnue jusqu'à maintenant. Mouarf, c'est sur Netflix et, tenez-vous bien, pour vendre le film, la plateforme n'a rien trouvé de mieux que de citer Bigbus de Jean-Pierre Jeunet comme référence. Vous savez, l'engeance que tout (ancien) fan du réalisateur (du moins lorsqu'il formait encore un duo aux côtés de Marc caro) s'est efforcé de regarder jusqu'au bout. Et pourquoi ne pas comparer Lolo avec 8 Rue de l'Humanité, autre exclusivité Netflix et autre purge cette fois-ci réalisée par Dany Boon himself en 2020 ? Bon, on peut être sûrs d'une chose : que la comédie réalisée par la charmante Julie Delpy ne pourra pas être plus mauvaise que les deux exemples cités ci-dessus... Mais ça commence plutôt... mal. Non mais, z'avez vu la gueule du générique d'ouverture ? Même à l'époque de la version Windows95 du logiciel de dessins intégré Paintbrush, je suis certain que l'on pouvait faire mieux ! Vous allez voir qu'en insistant un peu pour obtenir des explications et pour justifier une telle faute de goût, l'actrice et réalisatrice va nous faire croire que c'est son fils unique Léo alors âgé de six ans seulement qui proposa à sa maman chérie d'incorporer ses ''planches'' dans le générique ! L'on apprendra en fait que le fond sonore fut l’œuvre du duo Laurent & Françoise formé par Laura Sicouri et François Grumelin-Sohn et que l'affreuse animation fut celle de Rachid Guendouze, Vincent Nghiem, Oussama Bouacheria et Clément Desnos. Quatre ! Il s'y sont mis à quatre pour gribouiller la chose ! Vu que n'importe quelle merde picturale peut être désormais considérée comme une œuvre à part entière, savez-vous combien a gagné l'individu qui a créé l'identité visuelle de France Télévisions (vous savez, ces points de couleurs différentes placés à gauche des chiffres correspondant aux chaînes France2, France3, France4, etc...) ? 500 000 euros ! Et connaissez-vous le peintre français Martin Barré dont les toiles se vendent entre 5 000 et 200 000 euros ? Oui ? Non ? Allez donc faire un tour sur ''Gogol Images'' pour vous faire une idée vraiment précise de ce que peut vouloir dire ''Jeter son argent par les fenêtres'' pour ses acquéreurs...


Bon allez, on retourne au film de Julie Delpy. Lolo (Oui ? C'est moi...). Pour un budget estimé autour de huit millions d'euros, l'actrice et réalisatrice française convie autour d'elle Vincent Lacoste, Karin Viard, Élise Larnicol (ancienne membre des Robins des Bois), Ramzy Bédia (qui disparaîtra aussi rapidement qu'il sera apparu à l'image) et donc, Dany Boon. Ça commence d'emblée par Julie Delpy/Violette et Karin Viard/Ariane à la piscine. Et là, attention ! Amateurs de finesse, bouchez-vous les oreilles (enfin, fermez les yeux) car dans le genre vulgaire, le film démarre sur les chapeaux de roue. Violette : ''Quand je pense à tous ceux qu'ont dû pisser dans ce truc aujourd'hui'', ''Ah ! Mais c'est quoi ce jet là, juste en dessous, ça me rentre dans la chatte'', Ariane : ''Ah, moi j'aime bien, ça me (que... quoi?) la chatte'', ''Ça fait combien de temps que t'as pas baisé ?''... Et tout ça en à peine une vingtaine de secondes. Y'a qu'à voir la gueule que font les deux actrices pour se rendre compte du malaise... Original, Lolo ? Ben non en fait, pas vraiment puisque le concept du long-métrage repose à peu de chose près sur le même que celui de Tanguy d'Étienne Chatiliez dans lequel Sabine Azéma et André Dussolier mettaient tout en œuvre pour faire partir leur fils de chez eux. Ici le principe est le même, mais inversé. Vincent Lacoste incarne le lolo du titre. Un jeune homme suffisant, mais pas ''auto-suffisant'' puisqu'il s'accroche à sa mère comme le Tanguy de... Tanguy ! Problème : Dany Boon/Jean-René Bravé débarque dans la vie de Violette, la mère de Éloi, dit Lolo, donc. Et pour le fiston, ça va pas le faire. Entendre gémir sa mère et son mec lorsqu'ils font l'amour fait partie des désagréments qui vont le pousser à prendre les choses en mains et tout entreprendre afin de faire dégager l'inopportun...


Lolo se regarde comme une sympathique petite comédie française, sans ambitions particulière, aussi vite vue, aussi vite oubliée. On ne s'étonnera pas de retrouver Dany Boon dans le rôle de l'amant tant l'acteur est habitué à interpréter des personnages qui se traînent des wagons de casseroles aux fesses ! Sympa, mais pas très original et souvent vulgaire, Karin Viard, qui n'intervient pas très souvent dans le rôle de la meilleure amie de Violette et n'apporte donc rien à l'histoire, se coltine des lignes de dialogues parfois terriblement gênantes. Et encore, son personnage n'est pas le plus insignifiant d'entre tous puisque tous ceux qui arrivent derrière ne font que servir la soupe au trio de tête. Avec sa tronche de je-m’en-foutiste, Vincent Lacoste incarne idéalement ce sale ''gamin'' qui a gardé son âme d'adolescent insolent, limite attardé mais cependant très confiant en ses facultés artistiques. La brochette de seconds rôles ressemble davantage à un défilé de figurants auxquels n'ont été offerts que quelques lignes de dialogues. Au final Lolo, c'est du déjà vu ailleurs, avec quand même quelques idées de stratégies fomentées contre ''l'intrus'', plutôt bien senties. Mais pour le reste, le film de Julie Dselpy est amusant, sans plus...

 

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