Au programme, une famille américaine
en marge qui cache un lourd secret, un quatuor de jeunes canadiens
aux prises avec un mal qui transforme l'homme en zombie, ainsi qu'un tueur, un père de famille, un flic et des zombies norvégiens...
La famille Smith vit dans
une demeure isolée, loin de la ville et de ses habitants. Ses
membres vivent reclus à cause d'un acte passé qu'ils ne parviennent
pas à assumer. Marilyn, épouse de Matt et mère de Quentin et
Gloria, décide de tout. C'est même elle qui refuse d'abord à un
visiteur du nom de Nick de s'abriter chez eux pour la nuit. Mais
l'individu lui inspirant confiance, Marilyn finit par l'accueillir
dans leur foyer. Voici comment débute The Bleeding House,
énième film d'horreur dont on croit tout d'abord avoir cerné les
intentions avant de réévaluer nos impressions. L'idée est bonne,
mais malheureusement, on se rend très vite compte que la réalisation
ne suit pas. C'est mou, mais mou... Le scénario aurait très bien pu
servir un court métrage. Un peu moins d'une heure trente, ça n'est
pas bien long, mais ça l'est déjà trop pour la minceur du script
qui ne parvient qu'en de très rares occasions à maintenir un
semblant d'intérêt.
Fort heureusement, c'est
l'arrivée de l'inconnu (Patrick Breen) qui élève très
sensiblement le niveau. On comprend bien que les parents trouvent
leur situation pesante, mais de là à ce que les acteurs jouent
comme si les intraveineuses qu'ils vont plus tard avoir plantées
dans le bras les tenait dès le début dans un état proche du coma,
non merci. Le scénario évolue quelque peu, et apparaît même
parfois dérangeant. Mais ce qui aurait pu être une œuvre en vase
clos étouffante et morbide se révèle au final un petit film sans
intérêt...
Dans le genre blague de
potache, A Little Bit Zombie se pose en véritable
spécimen du genre. Steve doit épouser bientôt celle qu'il aime, la
jeune (et toute refaite) Tina. Accompagnés de la sœur de Steve,
Sara, et de son époux Craig, les deux jeunes amoureux vont vivre une
expérience pour le moins curieuse. En effet, piqué par un moustique
se trimbalant un virus propageant un mal transformant les humains en
zombies, c'est Steve qui va en faire les frais. Heureusement, le
quatuor va croiser la route d'un chasseur de morts-vivants accompagné
de son assistante Penny. Produit par One Million Dollar Film (OMDF),
A Little Bit Zombie et clairement un petit film, sans
prétention, qui ne cherche surtout pas à faire peur (bien mal lui
en aurait pris), et qui reste une production basée essentiellement
sur la volonté de donner corps à une petite comédie horrifique
sans prétentions. D'un point de vue sanguinolent, le film demeure
avare en terme d'hémoglobine. Très peu de sanf en effet, et
quelques tête éclatées grâce à la magie des images de synthèse.
Mais mon dieu que cela est moche. Comme l’œuvre est tout d'abord
une comédie, on ne critiquera pas trop la médiocrité des
effets-spéciaux et l'on s'attardera plutôt sur l'humour. Si cela
passe parfois, on ne peut pas dire que le film est irrésistiblement
drôle. C'est parfois très lourd, et même de temps en temps quelque
peu vulgaire. Le film de Casey Walker est en définitive une
caricature des films de zombies, et s'il ne fait pas partie des pires
productions du genre, il ne demeurera malheureusement pas non plus
dans le top dix des œuvres qui s'y consacrent...
Mørke Sjeler
est un film franco-norvégien signé César Ducasse et Mathieu
Péteul. Deux cinéastes français qui pourtant ont choisi de tourner
leur œuvre en Norvège. Le film commence de manière classique avec
le meurtre d'une jeune femme dans un parc. Victime d'un tueur armé
d'une perceuse, elle est retrouvée morte et son corps, après avoir
été autopsié par un médecin légiste, est envoyé au « frigo ».
Morte ? Pas vraiment. En effet, la jeune femme va se réveiller
et retourner tout naturellement chez son père. Un homme déboussolé
qui va lui-même mener sa propre enquête pour savoir ce qui est
arrivé à sa fille. Actrices et acteurs norvègiens. Décors froids
et sinistres. Une histoire qui peu à peu déroule son fil et mène
le spectateur vers divers horizons. Ne sachant visiblement pas vers
quel but mener leur œuvre, Ducasse et Péteul en font un fourre-tout
maladroit. Les amateurs de policier, thriller, épouvante, horreur,
fantastique, zombies et slashers y trouveront leur compte. Du moins,
s'ils font fi des innombrables défauts et incohérences de ce Mørke Sjeler qui sent parfois un peu trop l'amateurisme. On ne sait
pas trop où veulent en venir les cinéastes. D'ailleurs, il ne
faudra pas s'attendre à une conclusion limpide. Tout ceci apparaît
comme un travail bâclé, qui de plus s'amuse à plagié un autre
film, lui aussi tourné avec des bout de ficelles mais depuis, devenu
une œuvre culte : Bad Taste de Peter Jackson. Il
y a tellement de ressemblance entre certains plans que la comparaison
est inévitable. Mais alors que Jackson faisait montre d'un réel
tlent pour le montage, ici, on se retrouve avec une œuvrette qui
cumule trop de tares pour que l'on se passionne vraiment pour le
déroulement de son récit. Et c'est bien dommage car Mørke Sjeler possédait au départ un beau potentiel...
Je pense exactement la même chose concernant les 3 films, donc je ne peut que dire que : BRAVO! :)
RépondreSupprimerHein? quoi? Un commentaire du grand, de l'immense Otto Rivers, ici, sur mon blog? J'y crois pas :)))
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