Bienvenue sur Cinémart. Ici, vous trouverez des articles consacrés au cinéma et rien qu'au cinéma. Il y en a pour tous les goûts. N'hésitez pas à faire des remarques positives ou non car je cherche sans cesse à améliorer le blog pour votre confort visuel. A bientôt...

Labels


lundi 8 décembre 2014

Trois Films Sinon Rien : Honeymoon de Leigh Janiak (2014), It's in the Blood de Scooter Downey (2011), 247°F de Levan Bakhia et Beqa Jguburi (2011)



Au programme cette fois-ci, une lune de miel qui tourne au vinaigre,un sous-Predator mâtiné de drame familial et un huis-clos brûlant et humide qui laisse de marbre !!!


Paul et Béa filent le parfait amour. Ils viennent de se marier et se retrouvent à la campagne dans une très belle demeure appartenant au père de la jeune femme. Dans le petit village d'à coté, il rencontrent un ancien camarade de jeux de Béa dont le comportement curieux les laisse circonspects. Une nuit, le bonheur des jeunes mariés va cependant être troublé par un étrange événement. Croyant s'être réveillé tôt le matin avec l'intention d'aller pécher pour sa jeune épouse, Paul constate qu'il est plongé au cœur de la nuit. Pire : lorsqu'il retourne se coucher, Béa a disparu. Il part à sa recherche et, sans réponse de Béa commence à s'inquiéter. Ce n'est qu'au bout d'un moment qu'il la retrouve, hagarde et plantée au beau milieu des bois...
Réalisé par Leigh Janiak, Honeymoon est un film d'épouvante particulièrement efficace. Mais qu'à-t-il pu arriver à Béa pour qu'elle change ainsi ? S'il l'on a l'habitude d'analyser tout événement se déroulant dans un film, on devine assez vite les raisons de son état. On préfère même se dire que l'on est dans l'erreur pour ne pas corrompre l'intérêt du film. Honeymoon crée un climat véritablement angoissant, plaçant très souvent la caméra dans le dos de Paul (Harry Treadaway) pour nous donner l'illusion d'être avec lui. L'opacité de certaines images, sans être vraiment gênante, accentue en réalité cette montée d'adrénaline que cultive déjà le mystère entourant le comportement de Béa. Quelques éléments tentent de disperser le spectateur (la présence de l'ancien, et très nerveux, camarade de jeu de Béa) mais les certitudes prennent forme malheureusement trop vite. L'un des aspect les plus convaincants, c'est cette transformation opérée chez Béa (Rose Leslie). Tout naturellement, visage blême et sans maquillage, l'actrice finit par ficher la frousse. Alors que le début laisser présager un énième found-footage, Honeymoon se révèle au final une belle réussite dans le domaine de l'épouvante...

Lance Henriksen dans un survival ne peut laisser présager que du bon, non ? On aime l'acteur, on l'adore. Alors pourquoi It's in the Blood déçoit tant ? Ben justement, parce que l'on aime Lance Henriksen, qu'on l'adore. Effectivement, ce film signé Scooter Downey se casse la gueule assez rapidement. Déjà, l'image trop lisse rappelle ces sempiternels téléfilm du dimanche après-midi sur la six. On aurait préféré une image crasseuse et pas simplement ces effets sophistiqués qui finissent par lasser. Peu de mystère entoure la « chose » qui profite de la randonnée d'un père et de son fils pour leur faire la misère. Downey veut à tout pris assimiler les rapports houleux des deux hommes, du moins, leur passé, à ce qu'ils sont en train de vivre. Un sujet qui ne sent déjà pas trop bon. C'est du déjà vu, oui, pourtant, It's in the Blood est assez curieux dans son traitement. D'incessants flash-back entremêlés de visions étranges paraissent avoir été collés par un monteur schizophrène sous acides.
Lance Henriksen et sa voix rauque font ce qu'ils peuvent mais la sauce ne prends jamais vraiment. Même avec la motivation du jeune Sean Elliot, on n'y croit pas. Et ce qui plombe définitivement le film, c'est l'obligatoire comparaison qui naît lorsque apparaît ce qui semble en vouloir aux héros. On pense forcément à Schwarzy et la créature qui le traque dans le Predator de John McTiernan. De plus, on comptait quand même profiter d'une bestiole assez classe d'un point de vue morphologique, mais lorsqu'elle est filmée en gros plan, on regrette presque notre absence de trouble de la vision. C'est clair, on dirait pac-man brûlé au troisième degré. Ceux qui verront It's in the Blood comprendront...

On descend d'un cran supplémentaire en terme de qualité avec 247°F. Un titre aussi étrange qu'est simpliste le scénario. Placez un ancienne accidentée de la route, traumatisée après avoir perdu son compagnon, et enfermée dans un sauna en compagnie de plusieurs personnes de son âge. Voilà pour l'histoire. Il ne faudra pas s'attendre à être bouleversés ni effrayés par le sort qui attend ces jeunes gens dont le Q.I ne doit pas dépasser celui d'une huître en période de reproduction.
A trop entendre les donzelles gueuler à pleins poumons, on en vient à avoir de sombres pensées. Comme les imaginer cuire comme si le groupe était enfermé dans un four par exemple. En fait, il ne faut s'attendre à rien de spécial avec 247°F. Le suspens, s'il y en a, est très mal exploité. On aurait tout de même pu compter sur quelques moments de bravoure mais non, rien, c'est le vide sidéral. Le jeu d'acteur est insipide et la mise en scène des plus académique et sans aucune prise de risque. 247°F n'est même pas amusant à regarder et ne sera donc pas à conseiller en cas de soirée entre potes. A moins d'être sérieusement éméchés avant...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...