Au programme cette fois-ci, une lune de
miel qui tourne au vinaigre,un sous-Predator mâtiné de drame familial et un huis-clos brûlant et humide qui laisse de marbre !!!
Paul et Béa filent le
parfait amour. Ils viennent de se marier et se retrouvent à la
campagne dans une très belle demeure appartenant au père de la
jeune femme. Dans le petit village d'à coté, il rencontrent un
ancien camarade de jeux de Béa dont le comportement curieux les
laisse circonspects. Une nuit, le bonheur des jeunes mariés va
cependant être troublé par un étrange événement. Croyant s'être
réveillé tôt le matin avec l'intention d'aller pécher pour sa
jeune épouse, Paul constate qu'il est plongé au cœur de la nuit.
Pire : lorsqu'il retourne se coucher, Béa a disparu. Il part à
sa recherche et, sans réponse de Béa commence à s'inquiéter. Ce
n'est qu'au bout d'un moment qu'il la retrouve, hagarde et plantée
au beau milieu des bois...
Réalisé par Leigh
Janiak, Honeymoon est un film d'épouvante
particulièrement efficace. Mais qu'à-t-il pu arriver à Béa pour
qu'elle change ainsi ? S'il l'on a l'habitude d'analyser tout
événement se déroulant dans un film, on devine assez vite les
raisons de son état. On préfère même se dire que l'on est dans
l'erreur pour ne pas corrompre l'intérêt du film. Honeymoon
crée un climat véritablement angoissant, plaçant très souvent la
caméra dans le dos de Paul (Harry
Treadaway) pour nous
donner l'illusion d'être avec lui. L'opacité de certaines images,
sans être vraiment gênante, accentue en réalité cette montée
d'adrénaline que cultive déjà le mystère entourant le
comportement de Béa. Quelques éléments tentent de disperser le
spectateur (la présence de l'ancien, et très nerveux, camarade de
jeu de Béa) mais les certitudes prennent forme malheureusement trop
vite. L'un des aspect les plus convaincants, c'est cette
transformation opérée chez Béa (Rose
Leslie). Tout naturellement, visage blême et sans maquillage,
l'actrice finit par ficher la frousse. Alors que le début laisser
présager un énième found-footage, Honeymoon
se révèle au final une belle réussite dans le domaine de
l'épouvante...
Lance Henriksen dans un
survival ne peut laisser présager que du bon, non ? On aime
l'acteur, on l'adore. Alors pourquoi It's in the Blood
déçoit tant ? Ben justement, parce que l'on aime Lance
Henriksen, qu'on l'adore. Effectivement, ce film signé Scooter
Downey se casse la gueule assez rapidement. Déjà, l'image trop
lisse rappelle ces sempiternels téléfilm du dimanche après-midi
sur la six. On aurait préféré une image crasseuse et pas
simplement ces effets sophistiqués qui finissent par lasser. Peu de
mystère entoure la « chose » qui profite de la randonnée
d'un père et de son fils pour leur faire la misère. Downey veut à
tout pris assimiler les rapports houleux des deux hommes, du moins,
leur passé, à ce qu'ils sont en train de vivre. Un sujet qui ne
sent déjà pas trop bon. C'est du déjà vu, oui, pourtant, It's
in the Blood est assez curieux dans son traitement.
D'incessants flash-back entremêlés de visions étranges paraissent
avoir été collés par un monteur schizophrène sous acides.
Lance Henriksen et sa
voix rauque font ce qu'ils peuvent mais la sauce ne prends jamais
vraiment. Même avec la motivation du jeune Sean Elliot, on n'y
croit pas. Et ce qui plombe définitivement le film, c'est
l'obligatoire comparaison qui naît lorsque apparaît ce qui semble
en vouloir aux héros. On pense forcément à Schwarzy et la créature
qui le traque dans le Predator de John McTiernan. De
plus, on comptait quand même profiter d'une bestiole assez classe
d'un point de vue morphologique, mais lorsqu'elle est filmée en gros
plan, on regrette presque notre absence de trouble de la vision.
C'est clair, on dirait pac-man brûlé au troisième degré. Ceux qui
verront It's in the Blood comprendront...
On descend d'un cran
supplémentaire en terme de qualité avec 247°F. Un
titre aussi étrange qu'est simpliste le scénario. Placez un
ancienne accidentée de la route, traumatisée après avoir perdu son
compagnon, et enfermée dans un sauna en compagnie de plusieurs
personnes de son âge. Voilà pour l'histoire. Il ne faudra pas
s'attendre à être bouleversés ni effrayés par le sort qui attend
ces jeunes gens dont le Q.I ne doit pas dépasser celui d'une huître
en période de reproduction.
A trop entendre les
donzelles gueuler à pleins poumons, on en vient à avoir de sombres
pensées. Comme les imaginer cuire comme si le groupe était enfermé
dans un four par exemple. En fait, il ne faut s'attendre à rien de
spécial avec 247°F. Le suspens, s'il y en a, est très
mal exploité. On aurait tout de même pu compter sur quelques
moments de bravoure mais non, rien, c'est le vide sidéral. Le jeu
d'acteur est insipide et la mise en scène des plus académique et
sans aucune prise de risque. 247°F n'est
même pas amusant à regarder et ne sera donc pas à conseiller en
cas de soirée entre potes. A moins d'être sérieusement éméchés
avant...
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