Non, vous ne rêvez pas,
il ne s'agit pas d'un simple homonyme. Le Michael London de de I
Was a Teenage Werewolf datant de 1957 et réalisé par le
cinéaste américain Gene Fowler Jr. est bien celui de la cultissime
série télévisée La Petite Maison dans la Prairie qui berça
notre enfance et toutes celles qui ont suivi. Des idées naissent
comme ça, spontanément. Mais comme elles sont généralement trop
nombreuses, il faut faire le tri. En jeter certaines pour n'en
conserver que les plus originales. C'est ainsi que naît à ce moment
très précis, un nouveau cycle dont l'intitulé laisse entendre
qu'il mettra en avant des œuvres cinématographiques ayant pour
interprète l'un des acteurs emblématiques de la série créée par
Michael Landon. Et puisqu'il fallait bien commencer quelque part,
j'ai choisi ce film fantastique le mettant en vedette. Et même si I
Was a Teenage Werewolf
est en comparaison de
La Petite Maison dans la Prairie,
presque vingt ans plus vieux qu'elle, on reconnaît aisément ce
héros qui campa durant plusieurs années le célèbre rôle de
Charles Ingalls.
Comme
l'indique le titre, I Was a Teenage Werewolf est
donc une œuvre nous contant les méfaits de Tony, un jeune
adolescent déployant une grande violence lorsqu'il est contrarié.
Impulsif, sanguin, lorsqu'il est hors de lui, personne ne peut le
contrôler. Pas même sa petite amie Arlene qui tente de le
convaincre de suivre une thérapie auprès du Dr. Alfred Brandon.
Jusqu'au jour où Tony sent qu'il est allé trop loin. Lors d'une
soirée entre copains, il frappe un camarade et bouscule Arlene.
Le
jeune fini donc par accepter de rendre visite au Dr. Brandon mais
celui-ci, plutôt que de tenter de guérir Tony, va choisir de
l'utiliser lors d'une expérience visant à faire régresser l'espèce
humaine à ses origines. L'expérience est une réussite pour le Dr.
Brandon. Mais pas pour Tony, lequel va être victime d'un sort
terrible le transformant en un loup-garou encore plus violent que
l'adolescent dans son état physique d'origine. Un soir, il tue un
jeune homme dans les bois. Puis c'est au tour d'une étudiante de
tomber sous ses griffes. La traque contre la bête commence alors...
Petit
film de loup-garou sans prétention, le film de Gene Fowler Jr.
Propose une alternative au mythe. En effet, la créature de I
Was a Teenage Werewolf ne
se réveille non pas lors de la pleine Lune mais une fois que Tony
est victime d'une forte contrariété. C'est ainsi que la bête peut
s'éveiller en lui à n'importe quelle heure de la journée comme
c'est le cas lors du meurtre de l'étudiante dans le gymnase. Le film
n'est pas si mal après tout, sa principale qualité demeurant dans
le fait que le rythme est assez soutenu et que les acteurs et
actrices jouent plutôt bien.
Notons
enfin que durant l'un des épisodes de la saison quatre de la série
Les Routes du
Paradis
(savamment titré
J’étais un Drôle de Loup-Garou),
le personnage de Mark campé par l'ami de toujours de Michael London,
Victor French (Monsieur Edwards dans La
Petite Maison dans la Prairie),
regarde un film de loup-garou qui n'est autre que l’œuvre de Gene
Fowler Jr., êt s'adresse à Jonathan (Michael London), l'autre héros
de la série, en lui disant que l'acteur lui ressemble beaucoup. Un
clin d’œil, pour le coup, fort bienvenu...
De I was a teenage werewolf à Harry Potter, en passant par Peur Bleue, le bizarroïde Wolf de Mike Nichols ou la comédie Teen Wolf, je n'ai pas encore vu de film vraiment fascinant sur le thème du loup-garou... Ce qui est étrange lorsqu'on songe que vampires et zombies sont des êtres fantastiques qui ont permis quelques belles réussites.
RépondreSupprimer