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dimanche 1 décembre 2024

Amityville : Where The Echo Lives de Carlos Ayala (2024) - ★☆☆☆☆☆☆☆☆☆

 


 

À l'issue de la projection de Amityville : Where The Echo Lives dont me fit crapuleusement profiter un ami en me conviant à sa récente découverte, ma première pensée allait à David Didelot. Cet homme affable personnifiant le mieux ce qu'est un véritable fan de la franchise débutée à la toute fin des années soixante-dix par le réalisateur américain Stuart Rosenberg. J'ai tout de suite imaginé le désarroi qui fut sans doute le sien si comme moi il eut la (mal)chance de découvrir cette énième itération d'un mythe de l'épouvante et du fantastique détricoté dans tous les sens pour n'en livrer majoritairement que des exemplaires terriblement navrants ! S'il est un fait avéré, c'est que la franchise n'a depuis très longtemps plus rien de véritablement excitant à nous proposer. Et comme je l'évoquais dans un tout récent article consacré à l'infâme Spookies de Genie Joseph, Thomas Doran et Brendan Faulkner sorti en 1986, il y a toujours moyen de trouver pire que ce que l'on considérait jusqu'à maintenant comme étant le pire film d'horreur de tous les temps. Ça n'a jamais été aussi vrai que concernant la saga Amityville qui depuis des lustres ne cesse de prendre les fans pour des cons en proposant des œuvres faisandées qui de près ou de loin n'ont de rapport avec la série de films originaux que le nom. Dès le départ on sent bien que dans le cas de Amityville : Where The Echo Lives, l'expérience va être difficile. Ne serait-ce qu'à travers cette bande musicale si puérile que même les centres commerciaux n'oseraient pas la diffuser dans leurs ascenseurs. Apparemment composée par un ersatz de Richard Clayderman amputé de la main droite et de la moitié des doigts de la main gauche, le fond sonore est à peine digne de ce que pourrait jouer un enfant de dix ans qui suit des cours de piano depuis seulement six mois. En forme d'ouverture symphonique d'album de Black Metal du pauvre, l'ensemble donnerait des indigestions à n'importe quel mélomane adepte de musique contemporaine et minimaliste. Une bande originale finalement très en accord avec le contenu du long-métrage tant ce dernier semble vouloir repousser les limites du vide notamment instaurées il y a quelques années par le très prétentieux A Ghost Story de David Lowery... Dans le rôle principal, l'actrice Sarah McDonald. Dont l'adiposité et la surcharge pondérale sont peu en accord avec cet exercice de course à pieds qui voudrait qu'elle représente la femme d'aujourd'hui : Active, sportive et déterminée.


Éliminant de surcroît son surplus de kilos en buvant du jus d'orange avant d'aller user les talons de ses baskets sur le bitume. Honorable... pour une jeune femme dont le visage est à l'aune du reste et qui donc aura beaucoup de difficultés à convaincre qu'avec quelques touches de maquillage elle pourrait ressembler à autre chose qu'une célibataire tout juste extraite de son lit ! Engagée par une inconnue qui aimerait bien qu'elle résolve pour elle une épineuse affaire de hantise, notre spécialiste en enquêtes paranormales passe son temps à faire chauffer son café, à boire son jus de fruits, à manger des biscottes, à parler de tout et de rien mais surtout pas du sujet qui nous intéresse ici. Le film se permettant régulièrement des intrusions inesthétiques à bases de fonds noirs où s'affichent des textes que les auteurs auraient peut-être mieux fait de transformer en dialogues avant de les confier à leur principale interprète. Quoique... Les décors sont minimalistes au possible (le sujet central, lorsque le réalisateur se donne la peine de s'y consacrer, se déroulant dans un grenier sans vieux meubles, sans toiles d'araignées, etc...). Bref, avec Amityville : Where The Echo Lives, Carlos Ayala parvient à faire pire que The Amityville Playhouse de John R. Walker en 2015 ou que The Amityville Harvest et The Amityville Moon tout deux respectivement réalisés en 2020 et 2021 par Thomas J. Churchill. Dans l'univers impitoyable du cinéma d'horreur, d'épouvante ou fantastique ou chacun cherche à tirer la couverture à soit, le film de Carlos Ayala est le virus Ebola de la franchise. Capable non pas de liquéfier vos organes internes mais de rendre plus molle encore qu'elle ne l'est, votre matière grise. Des décors, jusqu'au scénario en passant par la mise en scène, l'interprétation, la photographie ou la post-synchronisation, ce.... ''film'' est une honte qui offre au fond deux occasions : celle de rattraper quatre-vingt dix minutes de sommeil que vous auriez éventuellement pu perdre la nuit précédente ou celle de relativiser sur tout ce que vous avez pu vivre comme expériences négatives dans le domaine du cinéma d'horreur et d'épouvante.....

 

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