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mardi 3 septembre 2019

X-Men : Dark Phoenix de Simon Kinberg (2019) - ★★★★☆☆☆☆☆☆



Ils sont jeunes, ils sont beaux, et pourtant, les interprètes de ce douzième long-métrage de la franchise X-Men spin-off compris dégage un parfum de maison de retraite. En cause : un rythme soporifique et une intrigue tournant autour d'un membre féminin des X-Men attiré du côté obscure après avoir sauvé presque à elle seule l'équipage d'une navette en perdition stationnée autour de notre planète. De bonnes idées, ce premier film signé du producteur et scénariste britannique naturalisé américain Simon Kinberg en contient sans doute, mais insuffisamment pour contenter la totalité des spectateurs. D'un côté ceux qui vouent un culte à la franchise et qui voient en chaque épisode la perle qu'ils attendent avec une impatience difficile à contenir. De l'autre, ceux dont le cerveau est encore capable d'assez d'objectivité pour reconnaître que l'on tient là, sans doute le pire (pardon, le moins bon) des épisodes de la saga des X-Men.

On remerciera avant tout autre chose le réalisateur Simon Kinberg, également auteur du scénario de ce X-Men : Dark Phoenix, d'avoir choisi de nous débarrasser au bout de trois quart-d'heure environ de l'actrice Jennifer Lawrence (surtout connue pour avoir incarné l'héroïne de la trilogie Hunger Games, Katniss Everdeen) qui dans la peau de Raven Darkholme-Mystique, est carrément imbuvable dans son rôle de moralisatrice un brin féministe qui sous les traits d'une mutante, agace autant qu'une Isabelle Alonso sous stéroïdes ! Avec son scénario humaniste mais larmoyant, ses échanges interminables, ses quelques moments de bravoures par trop disséminés pour faire oublier les ''blancs'', X-Men : Dark Phoenix, s'il n'est pas un supplice de tous les instants, renvoie le spectateur à une réalité plus que brutale : Oui, la franchise est définitivement morte.

D'ailleurs, et cela n'est sans doute pas le fruit du hasard, si certains préfèrent continuer à récolter les fruits d'hypothétiques recettes futures, ce sera désormais non plus sous le nom de X-Men mais sous celui des Nouveaux Mutants qui devrait sortir l'année prochaine après avoir été repoussé à plusieurs reprises depuis 2017. X-Men : Dark Phoenix est quant à lui relativement maniéré, avec cette approche sombre et parfois desespérée qui, si elle sied parfaitement à un super-héros de la trempe de Batman, tourne ici à vide. Costumes sombres, esprits ténébreux et pluie battante n'y font rien : Simon Kinberg semble se désintéresser de ce qui aurait dû être le sel de ce nouvel épisode : l'émotion...
Ainsi donc, si pour son auteur, son phénix sonne comme une renaissance, pour le spectateur un brin exigeant, son long-métrage sonne plutôt le glas d'une franchise qui jusque là était demeurée remarquable... Un segment de piètre qualité à peine sauvé du naufrage par des effets-spéciaux qui de surcroît, frisent parfois le ridicule...

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