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mardi 7 février 2017

Cycle Larry Cohen - Q (1982) - ★★★★★★☆☆☆☆



Premier article du cycle consacré au cinéaste américain « Larry Cohen ». L'homme derrière lequel se cache la création de la célèbre série des années soixante Les Envahisseurs avec Roy Thinnes dans le rôle de David Vincent. L'homme qui écrivit également les scénarios de Phone Game et Cellular. En tant que réalisateur, les amateurs de films d'horreur le connaissent sans doute pour sa trilogie It's Alive (Le Monstre est Vivant et ses deux séquelles), mais pas seulement. Car on le connaît pour avoir également tourné quelques curiosités telles que God Told Me To ou ce Q dont il s'agit ici. Chez nous, le film est sorti sous le titre Épouvante sur New-York. Un titre beaucoup plus proche de ce que peuvent ressentir les habitants d'une ville aux prises avec une créature ailée qui tue pour se nourrir et vit au sommet d'une immense tour où repose un œuf prêt à éclore.
En vedette, David Carradine, le petit scarabée de la série Kung-fu, Richard Roundtree, l'un des plus célèbres représentants de la vague « Blaxploitation », mais aussi et surtout Michael Moriarty dans le rôle d'une petite frappe sans envergure, complice d'un hold-up raté et surtout, seul à connaître l'endroit où vit la bête qui a déjà fait plusieurs victimes.

Pas facile d'endosser le costume d'un poltron qui chiale dans les jupe de sa compagne. Un lâche doublé d'un idiot puisque son personnage, persuadé d'avoir droit à l’immunité, va communiquer ses informations en échange de quoi, il devrait obtenir, en autre, la somme d'un million de dollars. Force est de constater que l'on n'a pas le temps de s'ennuyer. Épouvante sur New-York brasse différents genres, dont l'horreur, le fantastique, la comédie et le policier. Volontaire ou pas, l'humour est bien présent. Les effets-spéciaux parfois ringards participant à cela.
L'intrigue démarre sur une légende. Ce qui laisse une impression étrange alors que le film semble prendre plusieurs directions. Mais il y a une logique là-dedans. En effet, piochant dans la culture et les légendes mexicaines, le titre original, Q, fait directement référence au serpent à plumes de l'histoire pan-mésoaméricaines. On comprend alors ce que vient faire dans l'enquête ce cadavre entièrement dépecé et les recherches qu'effectue l'inspecteur Shepard que David Carradine interprète.

L’œuvre est typique des années quatre-vingt avec ses rues de New-York brassant tout un tas d'ethnies. Un cadre urbain qui renvoie aussi bien à L'inspecteur Harry et ses suites qu'à certaines séries américaines telles que Starsky et Hutch. Afin de montrer sa créature, le cinéaste emploie deux techniques. La ,première consiste à filmer certaines parties de la bête en gros plans (surtout lors des scènes durant lesquelles elle s'empare de ses victimes à l'aide de ses griffes), et la seconde, en « stop-motion », une technique chère au célèbre concepteur d'effets-spéciaux Ray Harryhausen qui travailla sur de nombreux films en employant cette technique consistant à filmer image par image des créatures sculptées en pâte à modeler. L'effet est plutôt cheap mais relativement réussi.
Notons que la créature n'a que peu de rapport avec Quetzalcoatl (le serpent à plumes) qui donne son initiale au titre original du film. Dénué de plumes, la bête ressemble en réalité davantage à une sorte de lézard ou de dinosaure imberbe et au cuir épais.

Épouvante sur New-York n'est pas avare en terme d'effets gore puisque dès les premières minutes on assiste à la décapitation d'un laveur de carreaux. Plus tard, on assiste à divers découvertes macabres comme des ossements encore sanguinolents ou des membres arrachés tombés du ciel et jonchant les rues de New-York. Q est une honnête série B, plutôt bien interprétée et à l'intrigue suffisamment intéressante pour que l'on ne s'y ennuie pas un instant...

1 commentaire:

  1. Un dinosaure imberbe Remarque, je n'imagine pas un dino à poils ou à plumes :D
    Ceci dit, c'est vrai que la bête ressemble plus à un dragon qu'à un serpent !
    Il doit être sympa à regarder, ce film !

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