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jeudi 28 octobre 2021

The Nesting (Retour vers le cauchemar) d'Armand Weston (1981) - ★★★★★★☆☆☆☆

 


 

Du milieu des années soixante-dix jusqu'à la moitié des années quatre-vingt, toute une série de longs-métrages ayant pour vocation de mettre en scène des demeures plus ou moins hantées furent tournés pour le bonheur des fans de fantastique et d'épouvante qui pour le coup, bénéficièrent de films de très grande qualité. Burnt Offerings de Dan Curtis et sa demeure qui dévorait littéralement l'âme de ses locataires, Amityville, la maison du Diable de Stuart Rosenberg qui se réappropriait un effroyable et véridique fait-divers, The Changeling de Peter Medak, véritable monument de l'effroi avec George C. Scott, Shining de Stanley Kubrick et son hôtel hanté, adaptation plus ou moins fidèle du roman éponyme écrit par l'écrivain américain Stephen King, L'au-delà et La maison près du cimetière de Lucio Fulci, leurs séquences gore et leur ambiance morbide, ou encore les très divertissants Poltergeist de Tobe Hooper et House de Steve Miner... Tout ceci inclus dans une plage de dix ans seulement. Mais si le film The Nesting d'Armand Weston dont il est question ici aborde lui aussi le même thème de la maison hantée, on le rapprochera parfois sans doute davantage de l'excellent La sentinelle des maudits que réalisa Michael Winner en 1977. Si en comparaison des exemples cités ci-dessus le film d'Armand Weston peut paraître bien inférieur d'un point de vue qualitatif, les amateurs de sensations fortes pas trop exigeants en la matière, les explorateurs urbains (ou Urbex) ou les chasseurs de fantômes lui trouveront malgré tout un certain charme, aussi désuet soit-il...


The Nesting met en scène l'écrivain de romans gothiques Lauren Cochran (l'actrice Robin Groves), jeune agoraphobe qui afin d'être dans les meilleures conditions possibles pour entamer l'écriture de son nouvel ouvrage déménage temporairement et vient s'installer dans une vieille demeure laissée à l'abandon, propriété d'un certain colonel LeBrun qu'interprète l'acteur John Carradine (père de David ''Petit Scarabée'' Carradine, le personnage central de la série Kung-fu). Un vieillard qui a la vue de la future locataire est victime d'une crise cardiaque. [ellipse] Lauren dispose ses quelques affaires dans les deux seules pièce de l'immense bâtisse qu'elle a l'intention d'investir mais très rapidement, des événements étranges et même tragiques se produisent. La jeune femme fait des cauchemars criants de vérité (c'est d'ailleurs à l'image des visions que fait l'héroïne que The Nesting se rapproche très sensiblement de La sentinelle des maudits puisque la top modèle Alison Parker interprétée par l'actrice Cristina Raines qui elle aussi s'était installée tout récemment dans un vieil immeuble y côtoyait déjà des locataires qui allaient se révéler être en réalité des fantômes) et décide d'investir le reste de la demeure afin de comprendre d'où remonte l'origine des événements dont elle est le témoin ''privilégié''. L'une des originalités de The Nesting est d'installer son intrigue dans une demeure qui fut le théâtre de la prostitution. En effet, celle-ci ayant servi de maison close, l'héroïne est directement confrontée aux fantômes du passé...


À vrai dire, au delà des simples similitudes qui font converger The Nesting vers le récit de La sentinelle des maudits, le film d'Armand Weston (auteur de quelques longs-métrages seulement dont le porno The Defiance of Good, œuvre relativement violente qui situe son action dans un institut psychiatrique) reprend des éléments de quelques-uns des longs-métrages évoqués plus haut. La lecture d'une page répétant inlassablement la même phrase renvoyant à Jack Nicholson devant sa machine à écrire dans Shining ou les sons étranges et la demeure (pourtant ici plus que jamais décatie) qui eux ramènent quelque peu à The Changeling. Toutes proportions gardées bien évidemment puisqu'en comparaison, The Nesting est largement inférieur à ces quelques références. Il n'en demeure pas moins que certaines séquences demeurent efficaces. Quelques morts dont celle du psychiatre de l'héroïne empalé, l’œil exorbité. Quelques agressions physiques dont celle d'un ouvrier particulièrement antipathique. Et des apparitions fantomatiques pourtant loin d'être angoissantes... Le film fut tourné dans l'impressionnante demeure octogonale de Armour-Stiner près du fleuve Hudson dans la région de New York. Il film bénéficie en outre d'une partition musicale riche et diverse signée des compositeurs Jack Malken et George Kim Scholes. Aussi curieux que cela puisse paraître, The Nesting mélange également le sujet de la maison hantée au film de rednecks avec l'un des spécimens les plus remarquables jamais vus sur un écran ! À savoir qu'il existe deux versions du long-métrage puisque la première dure quatre-vingt dix-neuf minutes tandis que la seconde est plus longue de quatre minutes. Une œuvre moyenne mais qui se regarde avec un certain plaisir...

 

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