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samedi 28 décembre 2013

Le Hobbit: La Désolation de Smaug de Peter Jackson (2013)



Un an et un jour après la sortie du premier volet de la trilogie Le Hobbit, (Un Voyage Inattendu), Les spectateurs ont pu retrouver leur héros Bilbon Sacquet et sa bande de nains repartis à la conquête d'Erebor. Conduits par Thorin Ecu-de-Chêne, ils vont à nouveau fort à faire dans les différentes contrées qu'ils vont avoir à traverser durant leur périple.

Plutôt que de résumer le premier chapitre par un court aperçu, Peter Jackson préfère délaisser les retardataires et plonger directement les spectateurs au cœur d'une action qui précède de douze mois le récit principal. L'on y découvre la rencontre entre le magicien Gandalf le Gris et le nain Thorin, le premier informant le second du danger qui rode autour de lui (sa tête étant mise à prix) et de la nécessité pour lui de mettre la main sur l'Arkenstone, une pierre précieuse au propriétés lumineuses étonnantes. C'est ainsi qu'une année plus tard, Thorin se retrouve à la tête d'une petite « armée » de douze nains ainsi que du hobbit Bilbon Sacquet dont le rôle sera de voler la fameuse pierre enfouie sous l'improbable amas d'or et de pierres précieuses au dessous duquel sommeille l'immense dragon Smaug.

Quel est donc le verdict de cette suite tant attendue par les fans de Tolkien, de Peter Jackson, et même par tous ceux qui sont pourtant indifférents à ces deux emblématiques personnages mais qui restent « scotchés » depuis 2001, année du premier volet de la trilogie consacrée au Seigneur des Anneaux?

Une œuvre majeure pondue par J.R.R.Tolkien et adaptée par le talentueux Peter Jackson

Tout d'abord, si l'on compare les critiques presse des premier et second volets, on note une très légère avance concernant La Désolation de Smaug. Contrairement à Un Voyage Inattendu qui semblait avoir à l'époque de sa sortie, davantage les faveurs du public. Le premier acte a ceci d'avantageux sur le second : Il permettait de redécouvrir par la voie du septième art, un ouvrage cultissime écrit il y a longtemps par un écrivain célèbre pour avoir pondu des œuvres majeures du courant heroic-Fantasy : J. R. R. Tolkien. La magie opérait donc forcément, d'autant plus qu'avec Le Seigneur des Anneaux, Peter Jackson avait déjà à son époque (2001-2003) laissé un sacré bon souvenir aux spectateurs amoureux du genre. En 2012, on rêve déjà du contenu de ce que l'on va voir le 12 décembre au soir. Et l'on n'est pas déçu. De remarquables effets-spéciaux. Des personnages et acteurs attachants. Une histoire féerique, convaincante et surtout, jamais ennuyeuse.

Une année plus tard, après douze mois d'une impatience qui s'est finalement effilochée au fil des mois, on pénètre dans la salle obscure de son cinéma de quartier. Et puisque l'année précédente on a choisi de voir le premier acte de la trilogie en 3D, puisque les effets-spéciaux nous en ont plein la vue, on décide d'aller voir la suite elle aussi en 3D. Un effet visuel qui n'apporte finalement absolument rien ici, et dont l'efficacité est toute relative. L’éternelle contrainte étant de porter d'affreuses lunettes noires qui laissent sur l'arrête du nez une bien vilaine marque et surtout, oui surtout, oblige le spectateur à regarder l'écran la tête bien droite sous peine de voir la base inférieure de l'écran disparaître derrière la partie basse de la monture des lunettes. Tout ceci n'étant évidemment qu'une boutade sans conséquences, l’élément perturbateur du spectacle étant bien certainement l'impression d'assister à une suite qui manque singulièrement de saveur. On pourra alors s'écrier : « une année d'attente pour ça !!! »

Un vide scénaristique sidéral pénètre l’œuvre de Peter Jackson

La Désolation de Smaug n'est au fond pas un mauvais film, mais il arbore les mêmes défauts que subissait Le Seigneur des Anneaux : Les Deux Tours onze ans plus tôt. De conséquentes longueurs qui ruinent le film et l'enlisent dans un mortel ennui qui font regretter qu'il ne dure pas une heure de moins. En fait, le véritable défaut de ce second volet n'est pas vraiment celui-ci. C'est plutôt le vide scénaristique sidéral qui pénètre l’œuvre entre la très belle première scène et l'interminable combat entre Bilbon et Smaug, suivi de la fuite en arrière des nains, du hobbit et de ce même dragon. Sans avoir lu le roman qui se rattache à l’œuvre cinématographique, difficile de dire s'il s'agit ici d'une scrupuleuse adaptation de celle de l'écrivain ou s'il s'agit d'un simple remplissage s'évertuant simplement à justifier la décomposition en trois volet de l’œuvre originale, dont le dernier épisode est prévu pour décembre 2014. Peut-être est-ce aussi l'aspect beaucoup plus sombre de l'histoire qui rebute alors que l'humour instantané qui se dégageait dès l'ouverture du Voyage Inattendu créait une imprégnation de la part du spectateur presque immédiate. On retiendra tout de même la qualité des environnements qui transportent littéralement les spectateurs hors de leur quotidien et quelques scènes savoureuses comme celle qui voit les nains traverser une rivière assis dans des tonneaux, poursuivis par une bande d'orques belliqueux, eux-même systématiquement mis à mal par des elfes malintentionnés. 
 
Espérons donc que 2014 sonnera l'apogée d'une carrière exceptionnellement riche (celle du cinéaste Peter Jackson), et d'un engouement retrouvé, celui du spectateur...

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