Bienvenue sur Cinémart. Ici, vous trouverez des articles consacrés au cinéma et rien qu'au cinéma. Il y en a pour tous les goûts. N'hésitez pas à faire des remarques positives ou non car je cherche sans cesse à améliorer le blog pour votre confort visuel. A bientôt...

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jeudi 10 juillet 2025

Fear Street : Prom Queen de Matt Palmer (2025) - ★★★★★★★☆☆☆

 


 

Après la trilogie constituée autour des trois films Fear Street Part One : 1994, Fear Street Part Two : 1978 et Fear Street Part Three: 1666 réalisés par Leigh Janiak et sorti successivement sur la plateforme Netflix les 2, 9 et 16 juillet 2021, il aura fallut attendre quatre ans pour qu'un nouvel opus adapté de la pléthorique collection d'ouvrages écrits par l'américain Robert Lawrence Stine voit le jour. Et pour ne pas perdre les bonnes vieilles habitudes, Fear Street: Prom Queen est lui aussi directement passé par la case télévision puisque directement mis à disposition des abonnés de Netflix le 25 mai dernier. Adaptation du quinzième volume de la série Fear Street intitulé chez nous Le bal de la mort, Fear Street : Prom Queen ne poursuit absolument pas les aventures des précédents héros mis en scène dans la trilogie de 2021 mais des candidates au titre de Reine de la promotion 1988 du lycée de Shadyside. Ville ô combien maudite et qui dans le cas présent est encore au centre d'une affaire de meurtres en série dont les principales victimes seront des étudiantes. La première à faire les frais du tueur qui dès le lendemain soir fera de nouvelles victimes durant le bal est Christy Renault (l'actrice Ariana Greenblatt), jeune candidate qui aux côtés de Tiffany Falconer (Fina Strazza) et de Melissa McKendrick (Ella Rubin) fait partie d'un groupe d'amies qui éprouve aversion et ressentiment vis à vis de Lori Granger (India Fowler) dont la mère est soupçonnée d'avoir tué son mari adultère même si elle n'a jamais pu être reconnue coupable. Autant dire que pour l'adolescente, la vie d'étudiante est compliquée. Sans cesse harcelée, Lori peut cependant compter sur l'amitié de Megan Rogers (Suzanna Son), une étudiante marginale adepte de maquillages gore ! Au nombre des personnages secondaires, l'on retrouve notamment Tyler Torres (David Iacono), petit ami de Tiffany qui ne laisse cependant pas indifférente Lori ainsi que la directrice adjointe du lycée Dolores Brekenridge qu'interprète l'actrice Lili Taylor que l'on a pu notamment voir dans The Addiction d'Abel Ferrara, Hantise de Jan de Bont ou encore Pecker de John Waters. Fear Street : Prom Queen est comme l'indique le titre et comme semble le démontrer le synopsis, un film d'horreur de type Slasher assez classique puisque dans le genre, ils sont légions à avoir éclaboussé les écrans de cinéma depuis plus de quarante ans...

 

On pense bien évidemment à Prom Night de Paul Lynch sorti en 1980 ainsi qu'à ses différentes séquelles, à The Prowler de Joseph Zito sorti l'année suivante, à une foule d'autres longs-métrages plus ou moins ''inspirés'' et même à Carrie au bal du Diable de Brian De Palma puisque son héroïne trouve en Lori Granger son incarnation la plus récente. En effet, remplacez une mère bigote par une maricide et deux filles en marge, aussi timides, réservées et humiliées l'une que l'autre et voici que se présente la descendante idéal de l'héroïne du tout premier roman de Stephen King écrit alors qu'il n'avait que vingt-sept ans ! Sauf que dans le cas présent, la jeune femme possède assez de tempérament pour que les scénaristes n'aient pas eu à faire intervenir le moindre élément surnaturel (on se souvient ainsi que Carrie était dotée du pouvoir de télékinésie). Fear Street : Prom Queen dure près de deux heures et en cela, le film de Matt Palmer traîne parfois un peu en longueur. Fort heureusement, quelques scènes particulièrement gratinées en terme d'horreur viennent excuser les ventres mous qui s'inscrivent au beau milieu du récit. En outre, les sales pestes que constitue le groupe d'amies candidates au titre de Reine de Promo le sont suffisamment pour que l'on exulte à l'idée de les voir passer à la moulinette d'un tueur vêtu d'un ciré rouge-sang et de l'éternel masque qui cache son identité. La bande-son typée années quatre-vingt et le design de certaines séquences du film nous plongent effectivement au cœur des années quatre-vingt. Certains téléphages se feront peut-être d'ailleurs tout comme moi la réflexion que Fear Street : Prom Queen ressemble à une version gore de la série culte Les années collège avec son cortège de personnages qui seraient plongés dans un univers parallèle avant de devenir les victimes d'un tueur en série. On peut toujours tenter de flairer qui se cache derrière le masque. Et même si l'on passe rapidement à autre chose pour ne plus nous concentrer que sur les meurtres, la révélation est presque évidente. Une fois le tueur découvert, il reste encore une bonne vingtaine de minutes. Assez de temps pour que l'on devine que rien n'est vraiment terminé. Bref, Fear Street : Prom Queen est classique mais convainquant. Et l'on espère alors voir arriver très prochainement un cinquième volet de la franchise toujours inspiré de la série de romans écrits par Robert Lawrence Stine...


mercredi 9 juillet 2025

Ces messieurs de la gâchette de Raoul André (1970) - ★★★★★☆☆☆☆☆

 


 

Deux ans après Ces messieurs de la famille, Raoul André nous revenait en 1970 avec Ces messieurs de la gâchette. Entre-temps, le réalisateur français aura eu l'occasion de mettre en scène Jean Lefebvre et à nouveau Francis Blanche, Darry Cowl et Annie Cordy dans Le Bourgeois gentil mec. Si un certain nombre d'interprètes reprennent le rôle qu'ils tinrent deux ans auparavant, d'autres par contre changent totalement de registre. Dans celui des membres de la famille Pelletier l'on retrouve donc Michel Serrault en bon père de famille bourgeois toujours directeur de l'entreprise qui l'employait dans le précédent long-métrage, Darry Cowl dans celui de son frère Albert, le metteur en scène, Anne Carrère incarne toujours Simone, l'épouse de Gabriel Pelletier tandis que la nièce de Louis de Funès, Isabelle de Funès, remplace Anna Gaël dans le rôle de la fille Pelletier, Nicole. Du côté des interprètes qui ont changé de rôle, Francis Blanche est passé du commercial américain originaire de Düsseldorf et au fort accent germanique au chef de famille et gangster italien Marco Lombardi. Alors que Bernadette Stern interprétait le rôle du mannequin et petite amie d’Albert dans Ces messieurs de la famille, cette fois-ci l'actrice incarne celui de Barbara, l'une des deux filles de Marco Lombardi. Dans cette séquelle, il ne s'agit plus de négociations entre deux commerciaux d'entreprises rivales mais bien de l'exploitation d'une famille aisée par une seconde exclusivement formée autour de malfaiteurs. Tout commence par la relation entre Luigi, le fils de Marco et Nicole, la fille de Gabriel. Ces deux là viennent de se rencontrer et pourtant, très rapidement, ils décident de partir pour l'Italie afin de s'y marier. Notons que dans le rôle de Luigi l'on retrouve le célèbre animateur de télévision Patrice Laffont qui fut notamment aux commandes des émissions Fort Boyard, Des chiffres et des lettres ou Pyramide et qui apparu à plusieurs reprises dans de petits rôles au cinéma. C'est ainsi que l'on retrouvera Patrice Laffont dans le rôle du dragueur Jean-Luc dans Le gendarme de Saint-Tropez de Jean Girault en 1964 ou dans son propre rôle à diverses occasions comme dans Pour cent briques t'as plus rien d’Édouard Molinaro n 1982, La belle histoire de Claude Lelouch en 1982 ou encore La cité de la peur d'Alain Berbérian en 1994 !


Il forme ici avec Isabelle de Funès le seul couple réellement ''sincère'' puisque tout ce qui tournera autour des membres des familles Pelletier et Lombardi aura comme seul projet pour ces derniers de ''rincer'' financièrement et manipuler chaque membre de la famille de Gabriel. Mais au final, le principal projet de Marco et de sa bande sera de mettre la main sur un magot enfermé dans le coffre d'une usine appartenant à une directrice incarnée par Micheline Dax. Si Michel Galabru ne fait plus partie de l'aventure, il est désormais remplacé par Marc Dudicourt, lequel interprète un inspecteur de police très présent à l'image et qui rapidement va tourner autour des deux familles. Afin de détourner l'attention de la directrice de l'usine et ainsi lui faire révéler le code du coffre qui renferme les recettes de son entreprise, Marco Lombardi contraint Bernard Le Gall (toujours incarné par Jean Poiret) de la séduire. Contrainte à laquelle celui-ci ne peut échapper puisque Marco porte sur lui une reconnaissance de dette de plusieurs dizaines de milliers de francs suite à une partie de cartes qui a mal tourné pour le membre de la famille Pelletier. On ne change pas une équipe qui ''gagne'' puisque le réalisateur signe une fois encore le script en compagnie du fidèle Jacques Dreux. Tout comme pour la chanson-titre de Ces messieurs de la famille, le générique de Ces messieurs de la gâchette est composée par Darry Cowl et Jean-Michel Defaye et est une nouvelle fois interprété par Annie Cordy. L'actrice belge a désormais les cheveux qui frisottent et se montre encore plus désinvolte que lors des précédentes aventures. Toujours à fond dans le maoïsme, elle embrigade de jeunes révolutionnaires parmi lesquels le couple nouvellement formé par Luigi et Nicole.Ceux qui apprécièrent Ces messieurs de la famille devraient logiquement trouver cette suite sympathique tandis que ceux qui n'eurent aucune accointance avec l'approche franchouillarde du récit risquent d'être décontenancés à l'idée de replonger une nouvelle fois au cœur d'une comédie certes un peu mieux écrite mais demeurant tout de même d'une bêtise que l'on ne rencontre généralement que dans ce type de comédies françaises...

 

mardi 8 juillet 2025

De l'univers de John Wick : Ballerina de Len Wiseman (2025) - ★★★★★★★☆☆☆

 


 

Alors que le cinquième volet des aventures de John Wick risque de ne pas sortir avant deux ans, les fans ont récemment eu l'occasion de se faire la main sur un Spin-off de la franchise dont les quatre premiers opus ont tous été réalisés par le cascadeur, acteur et réalisateur américain Chad Stahelski. Cette fois-ci, la mise en scène de Ballerina a été confiée à son compatriote Len Wiseman qui avant cela a notamment signé les deux premiers volets de la franchise Underworld, le quatrième de la saga Die Hard ou encore le remake de Total Recall sous titré Mémoires programmées. Comme son nom ne l'indique d'ailleurs peut-être pas, le personnage central de cette nouvelle aventure évoluant dans l'univers de John Wick est désormais une femme. Entraperçue dans les troisièmes aventures du célèbre assassin qui lors du premier volet avait repris du service, Eve Maccarro y apparaissait sous les traits d'une danseuse qui sur les planches s'exerçait devant les yeux de la Directrice de l'organisation Ruska Roma à laquelle appartient justement John Wick. Un personnage donc très secondaire, pour ne pas dire tertiaire, et qui pourtant semble avoir marqué les esprits au point que fut envisagé de mettre en scène un Spin-Off mettant principalement la jeune femme en scène. Justifiant du coup un retour dans le passé afin d'expliquer les raisons pour lesquelles Eve a rejoint elle aussi la Ruska Roma. En effet, alors qu'elle n'était encore qu'une gamine, son père Javier (l'acteur David Castañeda) est mort à cause du Chancelier (Gabriel Byrne). Un homme à la tête d'une secte dont on ne sort jamais et dont le père et sa fille avaient tenté de s'enfuir. Douze ans plus tard et après un entraînement survitaminé qu'aurait sans doute jalousé à l'époque la Anne Parillaud du Nikita de Luc Besson, plusieurs missions sont confiées à Eve une fois celle-ci prête à accomplir des contrats visant principalement à la protection d'individus. Deux mois plus tard, et après avoir réussi une nouvelle mission, Eve tue un homme à l'issue de celle-ci et constate qu'il porte une marque semblable à celle que l'assassin de son père portait lui aussi. Se renseignant auprès du directeur du Continental Winston Scott (toujours incarné par l'acteur britannique Ian McShane), la jeune femme apprend l'existence d'une secte se situant à Hallstatt, en Autriche...


S'il n'y a rien d'étonnant au fait que le scénario se résume à pas grand chose, Ballerina offre en revanche l'occasion d'assister à des combats au moins aussi parfaitement chorégraphiés que ceux de la franchise d'origine. À tel point que si devait germer dans l'esprit de Keanu Reeves (qui fait ici plusieurs apparitions) ou de son célèbre personnage l'idée de prendre sa retraite, l'actrice cubaine naturalisée espagnole Ana de Armas pourrait tout à fait prendre la relève dans le rôle d'Eve Macarro. En effet, la jeune femme n'a rien à envier avec le légendaire personnage de la saga et bénéficie elle-même de chorégraphies parfaitement millimétrées. Qu'elle use de ses propres facultés physiques, d'armes à feu, d'un sabre, d'une paire de patins à glace, d'explosifs ou bien même d'un lance-flammes, Eve est l'égale de John Wick. Et si dans Ballerine la principale collaboration entre les deux acteurs et leurs personnages respectifs est signifiée lors d'un duel plutôt timide au regard des combats qui ont précédé entre Eve et des dizaines d'ennemis, on se prend à rêver d'un opus qui dans son intégralité les unirait face à l'adversité. Mais en attendant que la suite des aventures de John Wick dans lesquelles Eve pourrait théoriquement faire une apparition débarque ou dans l'éventualité d'une suite à Ballerina dans les années 2027/2028, profitons du spectacle qui nous est offert, bourré jusqu'à la gueule de séquences d'action, de gunfights, de combats au corps à corps, d'explosions et parfois, de décors inédits. Comme celui, enneigé, d'Hallstatt, justement. Celui qui sert de refuge à l'abominable individu incarné par Gabriel Byrne et qui clôt le film durant la dernière demi-heure. Le décor d'un magnifique village autrichien drapé d'un manteau de neige et habité par des adeptes tous rompus à l'art du combat. Autant dire que pour Eve, remonter jusqu'à la tête de la secte ne va pas être de tout repos. Si l'on retrouve quelques personnages iconiques de la franchise originelle tel qu'Anjelica Huston dans le rôle de la Directrice ou Lance Reddick dans celui de Charon, la présence à l'image de Norman Reedus (Daryl Dixon, l'un des héros de la série The Walking Dead) dans le rôle d'un ancien membre de la secte du nom de Daniel Pine est une grosse surprise. Au final, Ballerina satisfera les fans de John Wick et rebutera ceux qui n'ont que de l'animosité à revendre pour cette franchise certes très légère en terme d'écriture mais ô combien stimulante en matière d'action...

 

lundi 7 juillet 2025

Shadow Force de Joe Carnahan (2025) - ★★★★☆☆☆☆☆☆


C'est non sans un certain dégoût mêlé d'enthousiasme, s'il est bien entendu possible de concilier les deux, que j'ai choisi en cet après-midi de canicule de prendre le temps de m'infliger le dernier long-métrage du réalisateur, scénariste et producteur californien Joe Carnahan. Avec sa bonne bouille de bouffeur de hamburgers, on pourrait presque d'avance tout lui pardonner. Même (et surtout) d'avoir retenu dans son sillage, l'acteur français Omar Sy. À ce sujet, si d'autres que Joe Carnahan pouvaient d'ailleurs le retenir sur le territoire américain avant qu'il ne vienne faire des ravages dans notre pays, ils sont les bienvenus. Après avoir participé à The Killer de John Woo version 2.0 qui selon de très nombreux échos serait une purge (affirmation qu'il va me falloir vérifier très prochainement) et après être (heureusement) apparu timidement dans le thriller d'Anne Le Ny l'année dernière avec Dis-moi juste que tu m'aimes, voici qu'Omar Sy revient dans ce qui semble être un film de ''pure'' Blaxploitation. Genre prolifique et essentiel dans les années soixante-dix et portant sur la revalorisation de l'image des Afro-Américains dans la culture, aujourd'hui, le genre s'est paré d'un discours Woke que l'on peut raisonnablement considérer de faisandé ! Alors que l'acteur français vit désormais retranché aux États-Unis afin d'y tenir le rôle principal d’œuvres dont on considérera qu'elles peuvent être charitables envers lui au vu du pedigree du bonhomme, en France, celui-ci jouit d'une bien mauvaise réputation, crachant sur son pays d'origine et, par delà l'Atlantique, considérant qu'en terme de racisme, ''il reste du travail à faire''... Et l'on comprend tout à fait de quel sujet précis Omar Sy veut parler ! Alors que Shadow Force s'est pris un four aux États-Unis, sachant que le pays concentre environ trois-cent quarante millions d'habitants et que le long-métrage n'a engrangé qu'un dixième de son budget, dans l'hexagone l'on n'a pas pris les mêmes risques puisqu'il est directement sorti sur la plateforme Amazon Prime jeudi dernier. Pas de sortie en salle, et c'est tant mieux.


Après, qu'il mérite ou non toutes les critiques qu'il s'est prise dans la tête, le film n'est pas absolument impossible à supporter jusqu'à son terme. Tout au plus doit-on l'envisager comme un film d'action du pauvre. Si Omar Sy trône parmi les principaux interprètes, il faut savoir que c'est par défaut. Alors que sa compagne à l'écran Kerry Washington avait dès le départ été envisagée, avant que le français ne débarque sur le tournage, les producteurs avaient imaginé l'acteur américain Sterling K. Brown dans le rôle d'Isaac Sarr. Principalement incarné par des interprètes d'origine afro-américaines en dehors d'Omar Sy, le grand méchant du récit est interprété par l'acteur blanc Mark Strong. Celui-ci incarne le rôle de Jack Cinder, ancien directeur de la Shadow Force, une organisation multinationale formée autour d'hommes et de femmes surarmés chargés d'attaquer terroristes, dictateurs et autres joyeusetés. Mais depuis cinq ans, l'organisation a été défaite depuis le départ d'Isaac et de Kyrah Owens (qui est donc interprétée par Kderry Washington). Tombés amoureux l'un de l'autre, ils sont désormais les parents du petit Ky (Jahleel Kamara) qui vit aujourd'hui avec son père tandis que sa mère semble avoir totalement disparu de la circulation... Mais alors qu'un jour Isaac se rend à la banque, des braqueurs débarquent et mettent en jeu les clients et le personnel. Par un subterfuge dont le spectateur ne parviendra pas à s'expliquer la méthode employée par l'ancien mercenaire, Isaac parvient à mettre les braqueurs hors service. Malheureusement, la scène à été filmée par les caméras de surveillance et par des smartphones et dès lors, Jack Cinder va reformer le groupe de la Shadow Force afin de retrouver et se venger de Kyrah et d'Isaac qu'il considère comme des traîtres... Avec un tel script, on s'attend à de l'action pure et dure. Ce qu'offrent effectivement quelques séquences pas désagréables à regarder.


Mais sorti de ces quelques poursuites, bagarres et fusillades, le film s'enfonce dans des lignes de dialogues interminables. Le réalisateur et ses interprètes tentant ainsi d'apporter un peu de profondeur à un long-métrage qui en manque pourtant cruellement. Impossible ensuite d'identifier Omar Sy comme le héros idéal alors qu'un Denzel Washington, un Laurence Fishburne ou un Samuel L. Jackson auraient parfaitement fait le taf. Peut-être et même sans doute trop âgés pour assumer désormais ce type de rôle, c'est donc bien au français que le rôle a été confié. Bourré d'invraisemblances telles que l'on se demande dans quelles mesures le film ne se parodierait pas lui-même, la séquence située à l'intérieur de la banque est emblématique du soucis rencontré avec l’écriture. Imaginez : des hommes surarmés, au nombre de quatre ou cinq, face à un homme seul, sans possession du moindre objet qui lui permettrait de prendre le dessus sur ces criminels. Et pourtant, Isaac y parvient. La séquence est filmée à l'arrache et de telle manière qu'elle permet de conclure la scène sans avoir eu à justifier telle ou telle méthode employée par notre héros ! Du gros foutage de gueule mais en fin de compte, un grand moment de poilade ! S'ensuivent donc les retrouvailles entre Isaac et Kyrah. Des séquences on ne peut plus chiantes, entrecoupées de rares scènes d'action dont une course-poursuite sur une route embrumée. Pas mal, pas mal, mais lorsque l'on vous fait croire que le bolide que vous avez entre les mains est capable de résister à n'importe quel impact ou contact et que dès les premiers tirs une vitre latérale explose, là encore, on croit comprendre que les auteurs se fichent de nous ! Avec son final long et amusant, le film essaie de rectifier le tir mais il est déjà trop tard...


dimanche 6 juillet 2025

Ces messieurs de la famille de Raoul André (1968) - ★★★★☆☆☆☆☆☆

 


 

Aux États-Unis, ils ont Denzel Washington, Forest Whitaker, Morgan Freeman, Samuel L. Jackson, Eddie Murphy ou encore Laurence Fishburne. Et en France, on a qui ? Jean-Pascal Zadi et... ET.... EEEEET ? Omar Sy !!! Alors que je m'apprêtait à lancer la dernière purge de ce dernier mise à disposition des abonnés d'Amazon Prime, il m'a fallut un très court instant de conscience pour choisir un autre programme et remiser la chose lorsque les températures me permettront de conserver toute mon objectivité. Car l'opération consistant à regarder un film de Sy tandis que le thermomètre affiche les trente-cinq degrés est pour l'instant, inenvisageable. C'est pourquoi, en attendant que le climat se rafraîchisse, j'ai choisi de me lancer dans la projection d'une franchouillardise bien de chez nous. C'est ainsi que je découvre pour la première fois le nom de Raoul André, réalisateur et scénariste français prolifique puisque entre 1947 et 1974, il fut l'auteur de plus de trente longs-métrages. Et parmi ceux-ci, Ces messieurs de la famille, œuvre hautement philosophique, incarnée par une foule d'interprètes qui auraient, pour les amateurs de nanars, sans doute mérité leur place à la Comédie Française et que les plus jeunes ne connaissent certainement pas. Et pour cause : une grande majorité d'entre eux ne sont plus de ce monde. Raoul André... Mais où donc le réalisateur a-t-il été chercher un nom pareil. Chez ses parents, me direz-vous. Même pas foutu de se trouver un pseudonyme, le bonhomme sembla avoir eu comme égérie, l'actrice, chanteuse et meneuse de revue belge, Annie Cordy. Cinq films en commun dont celui-ci et dans lequel, alors âgée de quarante printemps, la future interprète de La bonne du curé, de Cho Ka Ka o, de Tata Yoyo et de Frida Oum Papa endosse le rôle de Maryse, la bonne d'une famille huppée mais excentrique dirigée par Gabriel Pelletier. Directeur commercial d'une entreprise de jouets dont le PDG vient de confier l'accueil au sein de son foyer d'un américain avec lequel l'entreprise française doit établir un accord commercial, le père de famille est incarné par Michel Serrault. Gabriel Pelletier vit aux côtés de son épouse Simone (Anne Carrère) et de leurs deux enfants, leur fille Nicole (la charmante Anna Gaël) et leur fils dont j'ai déjà oublié le prénom et le nom de celui qui l'incarne !


Ajoutons à cela, le frère de Gabriel, Albert, joué par Darry Cowl, un réalisateur de films de charmes ainsi que Bernard Le Gall, le frère de Simone qu'interprète Jean Poiret. Quant à l'américain qui doit venir quelques jours s'installer chez les Pelletier afin de négocier l'accord commercial, il est incarné par Francis Blanche dans le rôle d'Erich Karl Strumbergerl. Nanti d'un fort accent germanique (son personnage vit aux États-Unis mais est originaire de Düsseldorf), Erich Karl Strumberger est prude et puritain. Autant dire que sur les conseils du directeur de l'usine de jouets, Gabriel et sa famille vont devoir se tenir à carreau. Chose qui sera rendue difficile lors de plusieurs quiproquos qui vont mettre à mal les négociations... Ces messieurs de la famille, c'est toute une époque. Une comédie franchouillarde typique, avec sa bande musicale ''Pouet Pouet'', les gesticulations de ses interprètes ou ses dialogues bas du front, on retrouve là le charme propre aux œuvres signées de Bernard Launois, Guy Lux, Michel Caputo et bien évidemment, Philippe Clair. Le personnage incarné par Michel Serrault va ainsi être confronté à une rafle de prostituées dont Simone va faire les frais, puis va être accusé de détournement de mineure après qu'il ait été vue dans sa voiture en compagnie de sa fille bourrée tandis que son beau-frère Bernard Le Gall sera confronté à un truand du nom de Marci Broca (Jean Yanne). Notons également la présence de Michel Galabru dans le rôle d'un brigadier de la gendarmerie. On s'en doute, l'ensemble de cette comédie est d'une légèreté absolue. Les gags, très lourds, fusent et ça n'est pas tant leur efficacité (au demeurant inexistante) que la participation au long-métrage de tout un panel d'interprètes ''majeurs'' de l'époque qui retient l'attention. Notons enfin que deux ans plus tard, Raoul André (décidément, je n'arrive pas à m'y faire) reprendra une partie de ses interprètes et de ses personnages pour les mettre en scène dans une suite intitulée Ces messieurs de la gâchette...

 

samedi 5 juillet 2025

Thale de Alexsander Nordass (2012)



Découvert à l'instant, Thale du norvégien Alexsander Nordass est on ne peut plus original. L'histoire : Elvis et Léo trvaillent ensemble et nettoient des scènes de crimes. Lorsqu'ils sont envoyés dans une cabane cachée au cœur d'une forêt, ils sont loin d'imaginer ce qui va leur arriver. Il découvrent plongée dans une baignoire remplie d'eau une Huldra. Une jeune femme muette dont il ne connaissent ni le nom, ni l'origine et ne savent absolument pas la raison de sa présence en ces lieux.
Thale, c'est le prénom de cette créature pas vraiment humaine issue des légendes nordiques. Une sorte de sirène terrestre. Alexsander Nordass réalise donc une œuvre originale, graphiquement superbe avec des teintes vertes et jaunes dominantes. Un conte un peu morbide mais extrêmement pesant de part son insupportable lourdeur. Car en effet, si le film ne dure pas plus de soixante-dix sept minutes, sont contenu aurait été au bénéfice d'un court métrage de vingt ou trente, pas davantage.

Il faut s'armer d'une patience et d'un courage à toute épreuve devant ce film aux dialogues vraiment creux. Ces derniers sont effectivement insipides et se veulent poétiques. Mais leur mièvrerie confine cette œuvre beaucoup trop ambitieuse pour le cinéaste norvégien au rang de petite production mal finie. Le plus grand regret que l'on puisse avoir est cette absence totale de rythme qui finit d'éreinter les plus courageux et les plus persévérants. Si Thale mérite au moins deux visions, ça n'est pas tant pour ses rares qualités mais parce qu'il est difficile à la première vision de tenir ces soixante-dix sept minutes sans régulièrement fermer l’œil. L'expérience est d'ailleurs curieuse puisque l'intrigue évolue tellement lentement que même si vous vous éteignez plusieurs minutes d'affilée, vous aurez l'impression à votre réveil de n'avoir pas manqué plus de quelques secondes de ce long-métrage qui fait rugir en raison de ses trop grandes prétentions qui n'aboutissent finalement qu'à un essai raté. Dommage...


vendredi 4 juillet 2025

M3GAN 2.0 de Gerard Johnstone (2025) - ★★★★★★★☆☆☆

 


 

Après un premier volet plutôt efficace réalisé en 2022 par Gerard Johnstone et s'inscrivant dans les genres science-fiction et horreur, le réalisateur et scénariste américain revient trois ans plus tard avec la suite des aventures de la roboticienne Gemma Forrester (Allison Williams), de sa nièce Cady James (Violet McGraw) et de la fameuse poupée autonome dotée d'une intelligence artificielle. À l'époque, cette dernière était un prototype sur lequel la tante de la jeune fille travaillait et qui décidait de la tester sur sa nièce. Très ''proche'' de Cady, M3GAN (pour Modèle 3 Génératif Androïde) fit le vide autour de la gamine en la surprotégeant et en tuant tous ceux qui lui paraissaient mettre en péril son existence. Alors qu'à l'issue du long-métrage Cady plantait un tournevis dans la puce centrale de la poupée et mettait semble-t-il un terme définitif à ses agissements, voilà qu'en 2025 M3GAN refait surface alors qu'un nouveau modèle prénommé AMELIA (pour Autonomous Military Engagement Logistics and Infiltration Android) a été créé à des fins militaires. Tandis que Gemma a connut la célébrité après avoir écrit un ouvrage consacré à la régulation de l'intelligence artificielle, l'ordinateur renfermant toutes les données technologiques de M3GAN enregistrées sur son ordinateurs ont été piratées afin de créer un tout nouveau modèle. Malheureusement, AMELIA parvient à devenir autonome et à réfléchir par elle-même. Dès lors, le nouveau modèle décide d'éliminer les responsables de sa fabrication et de mettre la main sur une carte-mère renfermant une intelligence artificielle primitive, malveillante et évolutive enfermée dans les locaux d'une ancienne entreprise de fabrication de photocopieuses transformée en véritable bunker depuis les années quatre-vingt. Gemma, Cady, mais aussi Tessa (Jen Van Epps) et Cole (Brian Jordan Alvarez) vont tout mettre en œuvre pour qu'AMELIA n'accède pas à la carte-mère. Car à défaut de réussir à l'empêcher d'assouvir ses sombres desseins, c'est l'existence de l'humanité toute entière qui pourrait être mise en jeu... Pour cette suite, Gerard Johnstone débarrasse donc la franchise de l'aspect horrifique qui enrobait en partie M3GAN voilà trois ans en arrière. Désormais, si M3GAN 2.0 conserve tout le côté science-fiction de l’œuvre initiale à travers des technologies de pointe dont on frissonne d'avance qu'elles puissent exister un jour, le réalisateur propose une séquelle survitaminée mais dévitalisée en terme d'épouvante. Remplaçant ainsi l'effroi par l'humour, ajoutant à cela une très forte dose d'action, de combats et de moments de bravoure que l'on croirait parfois extraits d'un quelconque film de supers-héros.


Que celles et ceux qui apprécièrent l'incarnation d'Amie Donald dans le rôle de M3GAN se rassurent. L'actrice est toujours présente et même si l'enfant est devenue une adolescente, on reconnaît derrière les traits de la poupée la talentueuse danseuse néo-zélandaise. Face à elle et ceux qui vont tout comme elle tenter de stopper AMELIA, cette dernière va se montrer particulièrement redoutable. Modèle plus récent et donc plus évolué, son incarnation a été confiée à l'actrice ukrainienne Ivanna Sakhno. Le regard aussi troublant que celui de M3GAN, ce robot en mode 2.0 semble parfois faire référence à l'une des plus célèbres franchises de science-fiction. En effet, comment ne pas penser à l'affrontement entre le T-800 interprété par Arnold Schwarzenegger et le T-1000 incarné par Robert Patrick dans Terminator 2 de James Cameron en 1991 ? À la différence de quoi, AMELIA semble devoir mettre à mal la réputation de l'androïde constitué de polymimétique tant ses facultés semblent dépasser de très loin tout ce que l'on a pu voir jusqu'à maintenant. La franchise n'en avait sans doute pas forcément besoin mais Gerard Johnstone lui donne un sacré coup de fouet. L'humour, dans cette suite, est omniprésent et brise consciemment l'aspect horrifique de son aîné pour proposer aux spectateurs un spectacle bourré d'énergie, de courses-poursuites, de combats entre robots, laissant malgré tout une large place aux effets-spéciaux. De ce côté là, rien à dire. L'on a droit à un florilège parfaitement intégré au récit. Certains critiqueront certainement le changement de cap du récit quand d'autres préféreront sans doute cette vision presque irrévérencieuse vis à vis de l'original. Parfois très drôle et surtout, très ludique, les références à certaines œuvre qui n'entrent pas forcément dans le même cadre sont savoureuses. On pense notamment à la course-poursuite en voiture sur fond de musique empruntée à la mythique série télévisée K 2000, au poster de The Thing qui trône sur un mur ou encore cette main coupée qui se déplace au sol et que certains compareront à La Chose de la Famille Adams tandis que d'autres envisageront cette séquence comme un hommage à la main coupée de Ash dans Evil Dead 2 de Sam Raimi. Toujours est-il que M3GAN 2.0 ne nous laisse aucun répit. Le film va à cent à l'heure et les ventres mous sont aux abonnés absents. Vue la tournure que prend la saga, il n'est pas impossible que surgisse un jour la nouvelle selon laquelle un troisième volet serait dans les planning des producteurs...

 

jeudi 3 juillet 2025

Fear Street Part Three : 1666 de Leigh Janiak (2021) - ★★★★★★★☆☆☆

 


 

Après un premier volet se situant en 1994 et un second en 1978 à l'issu duquel Deena Johnson (l'actrice Kiana Madeira) se retrouvait projetée en 1666, les événements de Fear Street Part Three : 1666 remontent donc très loin dans le temps, à l'époque où débuta vraiment l'histoire de Sarah Fier (jusque là incarnée par Elizabeth Scopel), personnage au centre d'une malédiction qui à notre époque touche depuis des décennies la ville de Shadyside. Un cycle meurtrier durant lequel la cité est le théâtre d'une série de meurtres horribles. Toujours réalisé par Leigh Janiak et adapté de la série de romans écrits par le romancier américain R. L. Stine, ce troisième opus se divise en deux parties. La première s'avérant fondamentale puisque décrivant très précisément les événements qui se déroulèrent plusieurs siècles en arrière dans une petite bourgade construite sur les terres de Shadyside par un certain Solomon Goode (Ashley Zukerman). Personnage déjà interprété par Ashley Zukerman dans le premier volet intitulé Fear Street Part One : 1994 (lequel sera remplacé par Ted Sutherland dans la préquelle Fear Street Part Two : 1978), celui-ci va se révéler être d'une importance considérable. L'on retrouve durant la première moitié de ce troisième opus quelques personnages qui accompagnèrent l'héroïne, comme le frère de la jeune femme, Josh, incarné pour la troisième fois par l'acteur Benjamin Flores Jr. Le récit nous plonge donc dans un petit village où les croyances sont persistantes et où des mœurs qui de nos jours sont inscrites dans les ''gênes'' de certains de nos compatriotes sont encore considérés en 1666 comme les signes d'une emprise avec le Mal. Lors d'une fête nocturne, Deena (désormais dans la peau de Sarah Fier mais apparaissant sous ses propres traits) et Hannah Miller (Olivia Welch) s'éloignent des festivités après une altercation avec un jeune du village prénommé Caleb (Jeremy Ford). Les deux jeunes femmes s'embrassent mais sont aperçues par un individu dont elles ignorent tout comme le spectateur, l'identité. Dès le lendemain, une malédiction semble être tombée sur le village et d'étranges phénomènes s'y déroulent. La totalité des porcelets nés dans la grange des Fier sont dévorés par leur mère, le père d'Hannah soliloque, le chien de Sarah est retrouvé pendu dans le puits sur la place publique et le pasteur Miller Miller a enfermé avec lui les plus jeunes enfants du village avant de les tuer et de leur crever les yeux...


Pour tout le monde, c'est désormais une certitude. Le Diable s'est invité au village. Il va maintenant falloir trouver celui ou celle qui a provoqué la malédiction... Et pour celles et ceux qui ont déjà vu les deux premiers opus de la franchise, la réponse paraît tout d'abord évidente. Une fois que le mystère sera résolu, le récit repartira pour une seconde session située en 1994. Une seconde moitié qui cette fois-ci sera consacrée à l'élimination du véritable coupable lors d'un mémorable bain de sang survenant dans le centre commercial de Shadyside... L'action de Fear Street Part Three : 1666 se déroule donc en partie au dix-septième siècle comme cela fut le cas en 1971 avec The Devils, chef-d’œuvre de Ken Russell basé sur le roman Les Diables de Loudun, étude d'histoire et de psychologie d'Aldous Huxley dans lequel l'ouvrage traitait de la possession des Ursulines de Loudin, suivie de l'accusation, du procès et du supplice subit par le prêtre français Urbain Grandier. Ou comme pour The Crucible de Nicholas Hytner, adapté de la pièce d'Arthur Miller, Les Sorcières de Salem et où de jeunes femmes aimant danser dans la forêt furent soupçonnées de pratiquer des orgies sataniques. Ou encore plus récemment, avec The Witch de Robert Eggers, dans lequel l'héroïne incarnée par Anya Taylor-Joy fut soupçonnée d'être au centre d'événements tragiques... Face à ces trois brillants exercices de styles ayant participé chacun à leur manière à l'élaboration de fictions tournant autour de la sorcellerie, Fear Street Part Three : 1666 pourra paraître bien léger et pourtant, cette étape du récit n'en est pas moins importante pour rejoindre enfin entre eux tous les éléments qui constituent la trame de la trilogie. Quant à la seconde partie, elle sert de terrain de jeu entre nos jeunes protagonistes et le dernier descendant d'une famille dont chaque représentant a depuis l'époque décrite dans la première partie, assumé la pérennité de la malédiction. Ce troisième opus vient donc logiquement clore la franchise dans un bain de sang avec effets gore à l'appui. Pourtant, un quatrième volet est venu agrandir la saga en 2025 sur Netflix. Cette fois-ci, Matt Palmer a pris la relève en signant un Fear Street: Prom Queen basé sur le quinzième des cinquante-trois volumes que constitue la série de romans Fear Street...

 

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