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jeudi 3 juillet 2025

Fear Street Part Three : 1666 de Leigh Janiak (2021) - ★★★★★★★☆☆☆

 


 

Après un premier volet se situant en 1994 et un second en 1978 à l'issu duquel Deena Johnson (l'actrice Kiana Madeira) se retrouvait projetée en 1666, les événements de Fear Street Part Three : 1666 remontent donc très loin dans le temps, à l'époque où débuta vraiment l'histoire de Sarah Fier (jusque là incarnée par Elizabeth Scopel), personnage au centre d'une malédiction qui à notre époque touche depuis des décennies la ville de Shadyside. Un cycle meurtrier durant lequel la cité est le théâtre d'une série de meurtres horribles. Toujours réalisé par Leigh Janiak et adapté de la série de romans écrits par le romancier américain R. L. Stine, ce troisième opus se divise en deux parties. La première s'avérant fondamentale puisque décrivant très précisément les événements qui se déroulèrent plusieurs siècles en arrière dans une petite bourgade construite sur les terres de Shadyside par un certain Solomon Goode (Ashley Zukerman). Personnage déjà interprété par Ashley Zukerman dans le premier volet intitulé Fear Street Part One : 1994 (lequel sera remplacé par Ted Sutherland dans la préquelle Fear Street Part Two : 1978), celui-ci va se révéler être d'une importance considérable. L'on retrouve durant la première moitié de ce troisième opus quelques personnages qui accompagnèrent l'héroïne, comme le frère de la jeune femme, Josh, incarné pour la troisième fois par l'acteur Benjamin Flores Jr. Le récit nous plonge donc dans un petit village où les croyances sont persistantes et où des mœurs qui de nos jours sont inscrites dans les ''gênes'' de certains de nos compatriotes sont encore considérés en 1666 comme les signes d'une emprise avec le Mal. Lors d'une fête nocturne, Deena (désormais dans la peau de Sarah Fier mais apparaissant sous ses propres traits) et Hannah Miller (Olivia Welch) s'éloignent des festivités après une altercation avec un jeune du village prénommé Caleb (Jeremy Ford). Les deux jeunes femmes s'embrassent mais sont aperçues par un individu dont elles ignorent tout comme le spectateur, l'identité. Dès le lendemain, une malédiction semble être tombée sur le village et d'étranges phénomènes s'y déroulent. La totalité des porcelets nés dans la grange des Fier sont dévorés par leur mère, le père d'Hannah soliloque, le chien de Sarah est retrouvé pendu dans le puits sur la place publique et le pasteur Miller Miller a enfermé avec lui les plus jeunes enfants du village avant de les tuer et de leur crever les yeux...


Pour tout le monde, c'est désormais une certitude. Le Diable s'est invité au village. Il va maintenant falloir trouver celui ou celle qui a provoqué la malédiction... Et pour celles et ceux qui ont déjà vu les deux premiers opus de la franchise, la réponse paraît tout d'abord évidente. Une fois que le mystère sera résolu, le récit repartira pour une seconde session située en 1994. Une seconde moitié qui cette fois-ci sera consacrée à l'élimination du véritable coupable lors d'un mémorable bain de sang survenant dans le centre commercial de Shadyside... L'action de Fear Street Part Three : 1666 se déroule donc en partie au dix-septième siècle comme cela fut le cas en 1971 avec The Devils, chef-d’œuvre de Ken Russell basé sur le roman Les Diables de Loudun, étude d'histoire et de psychologie d'Aldous Huxley dans lequel l'ouvrage traitait de la possession des Ursulines de Loudin, suivie de l'accusation, du procès et du supplice subit par le prêtre français Urbain Grandier. Ou comme pour The Crucible de Nicholas Hytner, adapté de la pièce d'Arthur Miller, Les Sorcières de Salem et où de jeunes femmes aimant danser dans la forêt furent soupçonnées de pratiquer des orgies sataniques. Ou encore plus récemment, avec The Witch de Robert Eggers, dans lequel l'héroïne incarnée par Anya Taylor-Joy fut soupçonnée d'être au centre d'événements tragiques... Face à ces trois brillants exercices de styles ayant participé chacun à leur manière à l'élaboration de fictions tournant autour de la sorcellerie, Fear Street Part Three : 1666 pourra paraître bien léger et pourtant, cette étape du récit n'en est pas moins importante pour rejoindre enfin entre eux tous les éléments qui constituent la trame de la trilogie. Quant à la seconde partie, elle sert de terrain de jeu entre nos jeunes protagonistes et le dernier descendant d'une famille dont chaque représentant a depuis l'époque décrite dans la première partie, assumé la pérennité de la malédiction. Ce troisième opus vient donc logiquement clore la franchise dans un bain de sang avec effets gore à l'appui. Pourtant, un quatrième volet est venu agrandir la saga en 2025 sur Netflix. Cette fois-ci, Matt Palmer a pris la relève en signant un Fear Street: Prom Queen basé sur le quinzième des cinquante-trois volumes que constitue la série de romans Fear Street...

 

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