Bon,ben... que dire et
que penser de la chose....... ? J'ai rit. Une ou deux fois.
Lorsque défilaient les bannières lors des informations télévisées.
Préférant me concentrer sur le texte plutôt que sur les édifiants
dialogues de ces deux journalistes aussi amusants à entendre qu'un
anatomopathologiste annonçant l'invasion de cellules cancéreuses
dans le colon de l'un de ses patients ! Une formule redondante
chez moi, je sais, pour signifier l'atroce expérience que représente
le visionnage d'une bonne partie des comédies françaises actuelles.
Sans ambages, disons que L'esprit Coubertin
de Jérémie Sein est aussi douloureux à vivre qu'un... tiens, au
hasard, Brutus vs César
écrit et réalisé il y a quatre ans en arrière par Kheiron !
J'aurais pu également citer les comédies ringardes réalisées par
Michèle Laroque mais la pauvre, elle prend déjà généralement
cher donc, chuuut ! En ces temps de grand froid où le soleil
manque de courage pour montrer son visage, je m'étais dis qu'une
petite comédie française presque toute chaude puisque sortie sur
les écrans hexagonaux en mai dernier ne me ferait pas de mal.
Verdict : deux victimes. Ma compagne et moi. Je dois malgré
tout reconnaître qu'en grande optimiste doublée d'humanisme, ma
tendre et douce a tout de même réussi à trouver quelques qualités
à L'esprit Coubertin.
Si petites fussent-elles. Mes neurones étant dans le cas présent
aussi éloignées les unes des autres que la distance qui sépare la
Terre de la Lune et n'étant absolument pas connecté au concept
ringard qui dans le cas présent s’enorgueillit d'un humour à la
ramasse, les soixante-dix minutes (environ puisque nous n'allions
quand même pas nous frapper la totalité du générique de fin)
furent autant de coups de poignard à mon attente en matière de
facéties. De l'esprit Coubertin tant vanté dans le premier
long-métrage de Jérémie Sein et jusque dans son titre, le
réalisateur n'en aura finalement ''retenu'' que la dernière phrase.
Et
encore, il aura fallut bien des péripéties pour que son héros,
Paul (Benjamin Voisin), en prenne véritablement conscience. À dire
vrai, je n'en attendais pas grand chose et ce qui me poussa à la
regarder aux côtés de ma compagne fut la grisaille, donc, mais
aussi l'espoir d'y dénicher quelques pépites comme à l'époque où
Les Inconnus
nous gratifiaient de parodies télévisuelles comme celles
concentrées sur les événements sportifs. Mais lorsque le Talent
choisit de partir en voyage, l'Espoir achète lui aussi son billet.
Il y a dans ces cas là pour son auteur, plus de plaisir à concocter
un article comme celui-ci que de subir une multitudes de gags
totalement déphasés. Je pensais jusque là qu'une comédie était
censée vous donner le moral. Vous revigorer psychologiquement et
permettre aux heures suivantes de vous baigner dans une joie et une
bonne humeur incorruptibles ! Bizarre quand même... Nous
serions-nous trompés de sujet ? Aurions-nous fait fausse
route ? L'esprit Coubertin ainsi
que son réalisateur et ses interprètes nous auraient-il tendu un
piège ? Car si l'on dresse une liste non exhaustive, entre les
mauvaises blagues, les décors parfois sinistres et étriqués (mon
Dieu ce que l'optimisme semble avoir déserté l'équipe chargée de
la Direction Artistique) ainsi que la bande musicale parfois
dépressive de Pierre Desprats, il n'est pas idiot de penser que le
long-métrage de Jérémie Sein a pour origine, la vocation de nous
faire acheter anxiolytiques et anti-dépresseurs par flacons de 100
comprimés ! Bref, L'esprit Coubertin
est dans la lignée de la grande majorité des comédies françaises
de ces vingt dernières années. Insipide, mal écrite et rabaissant
drastiquement le niveau déjà pas franchement remarquable de
certains de ses interprètes. Pas un navet, juste un très mauvais
film !
"On vient, on gagne et on s'en va", slogan des supporters olympiens (et sans doute d'autres) lorsque l'OM se déplace chez une équipe adverse normalement plus faible...
RépondreSupprimerToujours estomaqué par ta boulimie cinématographique, pour le meilleur et parfois pour le pire (comme ici)... ;-)
Bonne fin d'année à toi !