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jeudi 26 décembre 2024

L'esprit Coubertin de Jérémie Sein (2024) - ★★★☆☆☆☆☆☆☆

 


 

Bon,ben... que dire et que penser de la chose....... ? J'ai rit. Une ou deux fois. Lorsque défilaient les bannières lors des informations télévisées. Préférant me concentrer sur le texte plutôt que sur les édifiants dialogues de ces deux journalistes aussi amusants à entendre qu'un anatomopathologiste annonçant l'invasion de cellules cancéreuses dans le colon de l'un de ses patients ! Une formule redondante chez moi, je sais, pour signifier l'atroce expérience que représente le visionnage d'une bonne partie des comédies françaises actuelles. Sans ambages, disons que L'esprit Coubertin de Jérémie Sein est aussi douloureux à vivre qu'un... tiens, au hasard, Brutus vs César écrit et réalisé il y a quatre ans en arrière par Kheiron ! J'aurais pu également citer les comédies ringardes réalisées par Michèle Laroque mais la pauvre, elle prend déjà généralement cher donc, chuuut ! En ces temps de grand froid où le soleil manque de courage pour montrer son visage, je m'étais dis qu'une petite comédie française presque toute chaude puisque sortie sur les écrans hexagonaux en mai dernier ne me ferait pas de mal. Verdict : deux victimes. Ma compagne et moi. Je dois malgré tout reconnaître qu'en grande optimiste doublée d'humanisme, ma tendre et douce a tout de même réussi à trouver quelques qualités à L'esprit Coubertin. Si petites fussent-elles. Mes neurones étant dans le cas présent aussi éloignées les unes des autres que la distance qui sépare la Terre de la Lune et n'étant absolument pas connecté au concept ringard qui dans le cas présent s’enorgueillit d'un humour à la ramasse, les soixante-dix minutes (environ puisque nous n'allions quand même pas nous frapper la totalité du générique de fin) furent autant de coups de poignard à mon attente en matière de facéties. De l'esprit Coubertin tant vanté dans le premier long-métrage de Jérémie Sein et jusque dans son titre, le réalisateur n'en aura finalement ''retenu'' que la dernière phrase.


Et encore, il aura fallut bien des péripéties pour que son héros, Paul (Benjamin Voisin), en prenne véritablement conscience. À dire vrai, je n'en attendais pas grand chose et ce qui me poussa à la regarder aux côtés de ma compagne fut la grisaille, donc, mais aussi l'espoir d'y dénicher quelques pépites comme à l'époque où Les Inconnus nous gratifiaient de parodies télévisuelles comme celles concentrées sur les événements sportifs. Mais lorsque le Talent choisit de partir en voyage, l'Espoir achète lui aussi son billet. Il y a dans ces cas là pour son auteur, plus de plaisir à concocter un article comme celui-ci que de subir une multitudes de gags totalement déphasés. Je pensais jusque là qu'une comédie était censée vous donner le moral. Vous revigorer psychologiquement et permettre aux heures suivantes de vous baigner dans une joie et une bonne humeur incorruptibles ! Bizarre quand même... Nous serions-nous trompés de sujet ? Aurions-nous fait fausse route ? L'esprit Coubertin ainsi que son réalisateur et ses interprètes nous auraient-il tendu un piège ? Car si l'on dresse une liste non exhaustive, entre les mauvaises blagues, les décors parfois sinistres et étriqués (mon Dieu ce que l'optimisme semble avoir déserté l'équipe chargée de la Direction Artistique) ainsi que la bande musicale parfois dépressive de Pierre Desprats, il n'est pas idiot de penser que le long-métrage de Jérémie Sein a pour origine, la vocation de nous faire acheter anxiolytiques et anti-dépresseurs par flacons de 100 comprimés ! Bref, L'esprit Coubertin est dans la lignée de la grande majorité des comédies françaises de ces vingt dernières années. Insipide, mal écrite et rabaissant drastiquement le niveau déjà pas franchement remarquable de certains de ses interprètes. Pas un navet, juste un très mauvais film !

 

1 commentaire:

  1. "On vient, on gagne et on s'en va", slogan des supporters olympiens (et sans doute d'autres) lorsque l'OM se déplace chez une équipe adverse normalement plus faible...
    Toujours estomaqué par ta boulimie cinématographique, pour le meilleur et parfois pour le pire (comme ici)... ;-)
    Bonne fin d'année à toi !

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