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dimanche 25 juillet 2021

Kaamelott – Premier volet d'Alexandre Astier (2021) - ★★★★☆☆☆☆☆☆

 


 

 

La série Kaamelott, c'est un peu comme Game of Thrones, Casa del papel ou Gomorra. À force de m'entendre dire que c'était culte, mortellement drôle et addictif, j'ai surpassé mon appréhension. De celle qui m'a fait abandonner Game of Thrones après seulement les quatre premiers épisodes. De celle qui fait des deux autres séries de vagues idées de projections futures... sans le moindre enthousiasme ni pourtant la moindre envie d'y perdre du temps. J'ai donc opté pour quelques épisodes avant de rapidement déchanter. Non pas que je sois réfractaire à l'univers d'Alexandre Astier puisque j'ai littéralement bu ses paroles durant son excellente Exoconférence même si je n'y ai pas tout compris et ait notamment apprécié Astérix : Le Domaine des dieux qu'il a co-réalisé en compagnie de Louis Clichy. C'est juste que Kaamelott, ça n'est pas fait pour moi. Il peut y avoir plusieurs hypothèses concernant le rejet dont peut faire preuve une partie d'un public qui, concernant cette série, m'a toujours semblé infinitésimale. Jamais réfractaire à l'humour français malgré des dizaines de déceptions, il fallait pourtant que je sois stupide, atteint d'insolation ou de sénilité pour que j'accepte de m'enfermer dans une salle de cinéma tandis qu'au dehors il faisait si beau. Pourquoi ? Pour suer des gouttes grosses comme le pouce, affublé d'un masque s'effilochant, mes lèvres goûtant alors des fibres aussi peu ragoutantes que les poils de plusieurs culs ! Et étrangers, comme cela va s'en dire. Le pire de tout, je crois, est de se retrouver dans une salle obscure avec autour de soi des dizaines de fans de la première heure. Qui ne sont en réalité pas vraiment venus assister à une version 2.0 cinématographique de leur série culte sur grand écran mais plutôt venus collaborer à une sorte de grand messe... limite sectaire ! Cette première aventure cinématographique d'une future trilogie a beau s'intituler Kaamelott – Premier volet, le novice aura surtout l'impression d'avoir loupé quelques séquences importantes de la série télévisée.


On retrouve fort logiquement les interprètes de la série originale, parmi lesquels Thomas Cousseau, Anne Girouard, Lionnel Astier (le papa d'Alexandre Astier qui joua notamment dans Le vent des moissons et Orages d'étés de Jean Sagols en 1988 et 1989), Joëlle Sevilla, Jean-Christophe Hembert, Franck Pitiot, Jacques Chambon, suivis par un nombre important de guests parmi lesquelles, Clovis Cornillac qui à l'époque de la série avait le vent en poupe sur grand écran, Christian Clavier, qui nous ''offre'' une énième alternative au personnage de Jacquouille des Visiteurs de Jean-Marie Poiré, le toujours excellent Alain Chabat dont le personnage du Duc d'Aquitaine est ici sous-exploité ou encore Guillaume Gallienne qui incarne un Alzagar qui en comparaison de pas mal de personnages demeure encore l'un des plus intéressants. Après deux heures de projection, j'me dis que les moins fans des fans n'ont peut-être pas davantage que moi résisté à l'avalanche de dialogues qu'assène le long-métrage. Encore aurait-il fallut que ceux-ci tiennent la distance car après quelques lignes fort évocatrices (on pense notamment parfois à ceux de l'immense Michel Audiard), le plus difficile est d'être capable de tenir la distance. Et en l'occurrence, ici, la durée. Assommé, épuisé, éreinté par ce perpétuel et très bavard ping-pong de dialogues, à peiné maintenu en éveil par les rarissimes rires du public (un signe qui ne trompe pas sur les qualités humoristiques du long-métrage), le long-métrage d'Alexandre Astier et l'aventure de ses personnages ne m'ont jamais intéressé. S'il fallait comparer Kaamelott – Premier volet à un autre titre du même ''acabit'', ça n'est certes pas du côté des Monty Python qu'on irait fouiller mais plutôt chez Jean-Marie Poiré et le quatrième et hypothétique volet des Visiteurs (les décors et les costumes sont d'ailleurs semblables à ceux dans lesquels sont transportés Jean Reno et Christian Clavier à l'époque de Louis VI dit le Gros) dans lequel le réalisateur nous conterait enfin un récit situé voilà mille ans en arrière et que les sains d'esprits que nous sommes ne sont pas pressés de découvrir... Parole de non-fan. Aux aficionados de se faire, maintenant, leur propre opinion...

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