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jeudi 3 avril 2025

Dead Sea de Phil Volken (2024) -★★★☆☆☆☆☆☆☆

 


 

Vu ce jour-ci... Ou plutôt devrais-je dire, subit il y a quelques dizaines de minutes. Bon, j'exagère un peu car dans le genre, il est facile de trouver bien pire dans le registre de l'angoisse prenant pour cadre mers et océans. Allez savoir pourquoi mais je me suis mis à rêver à un ersatz de l'excellent Triangle de Christopher Smith sans tout l'aspect fantastique que celui-ci revêtait à l'époque. Fantasmant sur un paquebot pratiquement désert dans lequel nos protagonistes allaient évoluer, Dead Sea de Phil Volken se déroule finalement sur un petit rafiot rouillé ! Un bateau de pèche piloté par un certain Rey (l'acteur Alexander Wraith). BON ! Vu que le film n'offre pas ou peu d'intérêt, j'vais spoiler un petit peu. Ce qui permettra à celles et ceux qui éventuellement n'auraient pas quatre-vingt dix minutes de leur temps de libre à perdre devant ce navet d'avoir tout de même une vague idée de son contenu. Tout démarre comme bon nombre de films directement tournés en vidéo à l'attention des plate-formes de VOD. Côté visuel, tout est moche et dépersonnalisé. Pas un brin de cachet et comme le veut la tradition : Dead Sea n'est qu'une resucée de tout un tas de longs-métrages dont la majorité est déjà elle-même plutôt navrante. La jolie Kaya (Isabel Gravitt) y est filmée sous toutes les coutures et avec une prédisposition pour la contre-plongée. Surtout lorsqu'il s'agit pour le cameraman de filmer l'héroïne, simplement vêtue d'un bikini, lorsque celle-ci est de dos afin de pouvoir offrir aux libidineux spectateurs que nous sommes la fraîcheur d'une paire de fesses bien fermes, certes petites, et donc pratiquement adolescentes... Mais ne vous emballez pas très chers amis. Pas la peine de sortir le rouleau de Sopalin pour les plus cochons d'entre vous car Dead Sea est avant tout un thriller horrifique où la sexualité es remisée en arrière-plan. Du moins l'intrigue le laisse-t-elle penser car au fond, le suspens et l'angoisse tels qu'ils sont attendus vont tant et si bien se faire attendre que l'on aura l'impression que le réalisateur et scénariste américain nous aura à ce titre, posé un lapin. Accompagnée de ses amis Tessa (Genneya Walton), Xander (Koa Tom) et Julian (Garrett Wareing), Kaya part faire du jet ski en plein océan lorsque l'un des deux engins que les deux couples ont enfourché plus tôt dans l'après-midi (difficile d'évaluer le temps qui passe vu l'atroce montage du film) est renversé on ne sait par quel miracle.


Le temps est calme et la mer n'étant donc pas déchaînée, on ne s'explique pas les raisons de l'accident. Mais ça n'est pas fini puisque arrive à toute berzingue le second jet ski chevauché par Tessa et Xander. Tout sourire, le garçon ne voit pas que devant lui se trouvent à la mer Kaya et Julian. Fauchant ce dernier, désormais parti pour nourrir les prédateurs marins, le second jet ski s'écrase contre le premier. Démunis, les trois rescapés n'ont plus qu'à espérer que la Mort arrive le plus rapidement possible lorsque arrive au large le bateau de pèche de Rey, lequel s'empresse (mouais!) de faire monter le trio à son bord. Drôle de type quand même. Pas très social et assez inactif lorsqu'il s'agit de venir au secours de Tessa et Xander qui à la suite de l'accident ont été blessés. Bref ! Nos trois jeunes adultes ne le savent pas encore mais ils viennent de tomber entre les mains d'un type peu recommandable que l'on pense être tout d'abord un psychopathe parcourant les océans à la recherches d'éventuelles proies. Ce qui d'une certaine manière est vrai. Non pas qu'il paraisse prendre du plaisir à prendre ''dans ses filets'' ceux qui passent dans les parages mais l'homme se fait complice d'un trafic d'organes avec la complicité d'un chirurgien. Un certain Doc (dont le nom mériterait la palme d'or de l'originalité comme on peut le constater) qui opère à vif les proies recueillies par Rey afin de revendre les organes des involontaires donateurs à de riches familles dont les membres ont besoin de greffe. Voilà, c'est tout ce qu'il y avait à savoir sur Dead Sea. En effet, le long-métrage de Phil Volken est un ratage total. Aucun sens du rythme. Aucun suspens. Pas le moindre sentiment d'effroi et des interprètes qui viennent simplement toucher leur cachet. On est là devant un film d'une indigence telle que l'intérêt pour le récit s'interrompt pratiquement dès le générique du début. Isabel Gravitt est jolie, certes. Mais face à la jeune actrice l'on a droit à un Alexander Wraith neurasthénique qui semble être psychologiquement aux abonnés absents. Quand on ne croit pas à un projet, on ne s'y donne pas corps et âme. Bref, Dead Sea est mauvais. Une véritable perte de temps... Passez donc votre chemin...

 

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