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samedi 13 juillet 2024

La Planète des Singes : Les Origines de Ruppert Wyatt (2011) - ★★★★★★★★★☆



Le chimiste Will Rodman travaille depuis des années sur un traitement qu'il espère pouvoir combattre la maladie d'Alzheimer. Afin d'étudier les effets du rétrovirus LZ-112, il l'injecte à des cobayes chimpanzés. Parmi eux se trouve la femelle surnommée ''Beaux Yeux'' sur laquelle le traitement semble agir de manière favorable puisque lors du test de la tour de Hanoï, elle montre des résultats qui dépassent de loin les espérances de Will. Alors même que Steve Jacobs, le chef de l'entreprise présente le projet aux actionnaires, un incident revient tout remettre en cause : libérée de sa cage, ''Beaux Yeux'' prend la fuite et sème le désordre avant d'être tuée par un agent de sécurité. Si sa réaction semble prouver l'inefficacité du rétrovirus et constituer un danger pour les hommes, la femelle s'est en fait inquiétée pour sa progéniture à laquelle elle a donné naissance dans le secret de sa cage. Alors qu'on intime à l'un des assistants de Will d'abattre tous les sujets chimpanzés du test portant sur le rétrovirus LZ-112, celui-ci confie à Will la garde du bébé singe. Un mâle qu'il emporte malgré lui jusque dans la maison qu'il partage avec son père atteint de la maladie d'Alzheimer. En trois ans, le singe grandit. Surnommé César, il fait surtout preuve de compétences intellectuelles exceptionnelles. Mais à l'âge de huit ans, lors d'un accident le mettant en scène, César est séparé de Will et se retrouve enfermé dans un refuge pour primates où sévit l'un des gardiens des lieux. Un certain Dodge Landon. Maltraité, César mûrit de sombres pensées mais préfère patienter jusqu'au jour où il pourra fuir et faire s'évader ses congénères...

Après le classique de Franklin J. Schaffner datant de 1968. Après les quatre séquelles sorties en salle en 1970, 71, 72, 73 et respectivement réalisées par Ted Post (Le Secret de la Planète des Singes), Don Taylor (Les Évadés de la Planète des Singes) et J. Lee Thompson pour les deux dernières (La Conquète de la Planète des Singes et La Bataille de la Planète des Singes). Après le désastreux remake éponyme du premier long-métrage réalisé cette fois-ci par Tim Burton en 2001, la franchise s'agrandit de nouveau dix ans plus tard en 2011 avec un nouvel épisode. Alors que les premiers soubresauts du retour de l’œuvre du romancier Pierre Boule sur grand écran font surface en 2008 à l'annonce de la 20th Century Fox d'un nouveau projet, il ne s'agit désormais plus de relancer la franchise à l'aide d'une suite ou d'un remake mais de remonter encore bien plus loin que les origines du roman puisqu'à travers ce qui deviendra dans les salles La Planète des Singes : Les Origines, le réalisateur Ruppert Wyatt (dont il ne s'agira à l'époque que du second long-métrage après Ultime Evasion en 2008) signera une préquelle. C'est à dire, un récit remontant bien avant que Charlton Heston/George Taylor et ses deux compagnons aient échoué en 1968 (date de l’œuvre bien entendu puisque le récit se déroule en 3978) sur une planète qui s'avérera en fin de compte la Terre dans un futur dominé par des singes...

L'idée de remonter aux origines en expliquant par le menu comment du simple statut de primates les singes en sont arrivés à dominer la planète et les hommes est une riche idée. Le tout étant d'y parvenir sans plonger dans le ridicule. Un pari que réussissent à remporter les scénaristes Rick Jaffa, Amanda Silver et Jamie Moss qui avec La Planète des Singes : Les Origines signent un script d'une étonnante cohésion et surtout, incroyablement intelligent. Quoique le long-métrage de Ruppert Wyatt soit un Blockbuster, il n'en demeure pas moins d'une exceptionnelle finesse. Autant dans la forme que dans le fond. Ce qui n'empêche pas son œuvre d'arborer de magnifiques et nombreux effets-spéciaux numériques conçus par la compagnie Weta Digital, auteur notamment de ceux du Seigneur des Anneaux de Peter Jackson ou d'Avatar de James Cameron. Alors qu'au milieu des années soixante le visage des primates ne ressemblait presque qu'à de ''vulgaires'' masques et qu'au tout début du vingtième siècle, de grosses améliorations avaient été apportées en la matière sans que les primates ne soient encore conçu dans un rendu ultra-réaliste, désormais, la technologie permet d'offrir au spectateur des singes ''presque'' plus vrais que nature. Grâce à la motion capture mais aussi au talent de l'acteur Andy Serkis mimant l'attitude du singe César sous les traits duquel il apparaît virtuellement à l'écran, il devient presque impossible de distinguer les vrais singes des faux. Et ce, même si des années plus tard, nous découvrirons qu'il est encore possible d'améliorer les effets-spéciaux en la matière...

Grâce à la performance de l'acteur et de ses partenaires James Franco, Freida Pinto, l'horrrrrible Tom Felton, John Lithgow, Brian Cox ou David Oyelowo, de la mise en scène de Ruppert Wyatt, du scénario de Rick Jaffa, Amanda Silver et Jamie Moss ou encore de la partition musicale de Patrick Doyle, César n'est plus simplement le fruit d'une savante formule mathématique rentrée dans un ordinateur surpuissant. Il est humain plus que certains d'entre nous. Et si c'est encore dans son regard que pèche cette différence entre réalité et effets numériques en cette année 2011, faire le difficile devant un tel spectacle où la magie des effets-spéciaux n'entrave pas l'émotion serait impardonnable. L'un des tours de force de La Planète des Singes : Les Origines demeure dans la capacité du réalisateur en l'espace d'un peu moins de deux heures, à rendre concret un sujet qui aurait chez d'autres sans doute nécessité un format plus long, telle une mini-série en plusieurs épisodes afin de développer davantage le récit. Pourtant, il ne semble jamais qu'à aucun moment le film ne souffre d'absences en terme d'écriture. Si la ''transformation'' de César est rapide, c'est parce que Ruppert Wyatt préfère sans doute la mener de manière beaucoup plus pragmatique, fonçant dans le vif du sujet tout en n'omettant jamais de passer par les cases essentielles de son évolution. Pour un retour sur grand écran, La Planète des Singes : Les Origines offrait un spectacle intense en péripéties mais aussi en terme d'émotions. Et dire que ce n'était là que le début d'une nouvelle aventure cinématographique...

mardi 10 août 2021

Red de Trygve Allister Diesen et Lucky McKee (2008) - ★★★★★★★☆☆☆

 


 

La part d'ombre de l'homme, sa cruauté, son absence de morale, il est arrivé assez souvent que l'écrivain américain Jack Ketchum y puise son inspiration. Sa trilogie Dead River ou les romans The Girl Next Door et Red en sont de très bons exemples. Concernant ce dernier, les réalisateurs norvégien Trygve Allister Diesen (Mørkets øy) et l'américain Lucky McKee (May, The Woman, All Cheerleaders Die) se sont chargés en 2008 d'en apporter une vision vivante à travers leur éponyme long-métrage. L'histoire toute bête de cet homme qui réclame justice contre celui qui a froidement et gratuitement abattu son chien en compagnie de deux camarades témoigne d'une situation qui n'a pas forcément à voir avec les condition de vie des responsables. Comme l'évoque très justement le comportement des parents des coupables, là encore, Red définit assez bien certains contours de la tragédie. Entre l'arrogance d'un père et l'alcoolisme de sa femme vivant pourtant tout deux auprès de leurs deux fils dans un quartier aisé du coin où s'est déroulé le drame, et la lâcheté d'un autre et ses déplorables conditions d'existence, la cruauté ne semble ici pas avoir la moindre origine sociale. Les trois lettres qui constituent le titre du film sont celles du chien en question. Un vieux bâtard, dernier souvenir pour Avery Ludlow (l'acteur Brian Cox) de son épouse qui lui avait offert pour ses cinquante ans et qui depuis est décédée. Derrière son allure de téléfilm du dimanche après-midi, l'esthétique de Red renvoie presque à celle du long-métrage The Girl Next Door, cette œuvre apparemment innocente signée de Gregory Wilson l'année précédente mais qui s’avérait être en réalité l'une des expériences cinématographiques les plus choquantes qui soient...


Lorsque l'on nous retire tout ce qu'il nous reste, les solutions se comptent sur les doigts d'une seule main !


L’acte fondateur de Red révèle surtout le douloureux souvenir d'une abominable tragédie que nous apprend le héros en cours de route. Des propos difficilement soutenables et un transfert qui va le pousser à aller au bout de son projet. Les trois inconscients Danny, son frère Harold et leur ami Pete sont respectivement incarnés par Noel Fisher (Twilight, chapitre V : Révélation), Kyle Gallner (le reboot de Scream prévu pour l'année prochaine) et Shiloh Fernandez (la série Jericho, le remake de Evil Dead). Et là encore, on a droit à trois différents portraits. L'arrogance et l'immoralité du premier, les scrupules et la prise de conscience du second, le troisième tenant quant à lui le rôle de ''suiveur'' dénué de personnalité. Le père des frères McCormack est interprété par l'acteur Tom Sizemore qui excelle dans ce rôle qui définit en partie le comportement de son aîné. Où lorsque l'absence de présence paternelle forte (le père semble accorder à sa progéniture tout ce qu'elle désire) ou d'éducation stricte mène parfois à des comportements violents. En face, on retrouve le couple Doust formé par Amanda Plummer (The Fisher King de Terry Gilliam) et Robert Englund (la série télévisée V, la franchise Nightmares on Elm Street dans laquelle il joue le célèbre personnage de grand brûlé Freddy Krueger). Un duo formidable qui rend parfaitement les conditions de vie de ce couple et de leur fils sans le sou. Quant à l'actrice Kim Dickens, elle interprète le rôle de la journaliste Carrie que l'avocat d'Avery (Richard Riehle dans le rôle de Sam Berry) conseille à son client et ami de consulter... Doublé en langue québécoise, il sera préférable de découvrir Red dans sa version originale afin de profiter pleinement de l'interprétation de chaque interprète. L’œuvre de Trygve Allister Diesen et Lucky McKee nous ferait presque oublier sa laideur du point de vue esthétique. Moins radical que les habituelles adaptations de l'écrivain Jack Ketchum, Red n'en demeure pas moins fort sympathique...

 

samedi 30 septembre 2017

The Autopsy of Jane Doe de André Øvredal (2017) - ★★★★★★★★☆☆



Il y a quelques années en arrière, le scénariste, producteur et réalisateur norvégien André Øvredala connu un certain succès grâce à son found-footage The Troll Hunter. Une grosse déception qui selon moi était loin de tenir ses promesses. Six ans plus tard, le réalisateur revient à la mise en scène avec The Autopsy of Jane Doe dont le titre chez nous (The Jane Doe Identity), a conservé son caractère particulier tout en ayant une signification quelque peu différente. Entre autopsie et identité, la frontière semble mince. Ce qu'elle est par ailleurs. Tout consiste ici à dévoiler les étranges événements se produisant lors de l'autopsie d'une jeune femme dont la particularité est de n'avoir aucune marque sur le corps alors qu'à l'intérieur de son organisme, les preuves d'innombrables sévices corporels voient le jour à mesure que le scalpel du docteur Tommy Tilden découvre l'intérieur de ce cadavre très récemment découvert dans la tourbe. Premier fait étrange puisque l'intrigue se situant dans une région où cette matière organique fossile est absente. Selon Tommy, il faut remonter jusqu'au nord du pays pour en trouver. Austin, le fils de Tommy, travaille lui-même comme médecin-légiste dans cette morgue familiale située juste en dessous de leurs appartements.
L’œuvre d'André Øvredala se concentre sur une seule nuit durant laquelle, les deux hommes vont avoir fort à faire puisqu'ils vont entièrement la consacrer à l'autopsie de Jane Doe, nom donné à toute personne dont l'identité demeure inconnue. Car c'est bien le drame de cette jeune femme superbement conservée. Découverte enterrée dans le plus simple appareil, ses yeux opaques témoignent d'une mort datant de plusieurs jours alors que les médecins légistes père et fils constatent que son corps est parfaitement conservé. Le fait est que les tourbières permettent la conservation des corps. Des exemples forts célèbres comme celui de l'Homme des Tourbières dont les restes ont été conservés dans une tourbière du nord de l'Europe semblent avoir servi de source d'inspiration au cinéaste norvégien qui, ainsi, ne laisse planer pour le moment aucun doute sur l'hypothétique absence du surnaturel dans l'intrigue de son nouveau long-métrage. En évoquant un fait réel, il laisse à ses personnages tout le loisirs de pénétrer davantage dans l'histoire de ce cadavre dont ils vont pourtant découvrir assez rapidement des détails aussi troublants qu'incohérents :

Jane Doe a les poignets et les chevilles brisés. Sa langue a été tranchée. Quant au thorax ouvert, Tommy et Austin y découvrent ensuite des organes internes victimes de phénomènes incompréhensibles. Plus le père et le fils avancent dans leurs recherches, et plus leur analyse les mène vers une voie surnaturelle qu'ils commencent par nier avant d'être confrontés à des événements se manifestant au delà de la sphère représentée par le cadavre de Jane Doe...

C'est peut-être là que le film devient un peu moins intéressant. Mais relativisons... La première partie se concentrant uniquement sur l'autopsie se révèle véritablement passionnante. Grâce à de moult effets-spéciaux nous montrant l'intérieur d'un cadavre tel qu'il semble être lors d'une véritable autopsie, les deux principaux interprètes mènent une enquête en dehors de la sphère habituelle. Le norvégien décide ainsi de sortir des sentiers (ra)battus de l'enquête policière classique pour se concentrer sur celle de deux parents médecins-légistes. Un peu à la manière du David Fincher de Seven, André Øvredala explore différentes hypothèses en y incluant une symbolique se révélant fort intéressante. L'un des points forts du film demeure également dans l'exploit de la jeune actrice Olwen Kelly qui pour interpréter Jane Doe a dû demeurer immobile durant des heures. Huis-clos angoissant ménageant d'intéressants effets de surprise, les différents jump scare ne sont pas tous d'une efficacité redoutable et certains n'ont même aucun effet. Mais à cela, rien de vraiment grave. Le cinéaste ménage une ambiance fantastique. L'intérieur de la morgue. L'autopsie. La recherche d'explication des deux médecins. Les symboles cabalistiques. La brume qui peu à peu envahit l'espace. La tempête qui dehors fait rage. Tout est fait pour que le spectateur soit pris à la gorge. Et dans la mesure ou le cinéma d'horreur a tendance à tourner en rond, André Øvredala propose une vision du genre assez remarquable. Seule ombre au tableau, le revirement qui intervient après la première moitié du film. Même si la seconde partie est sympathique, on aurait sans doute aimé que l'autopsie se poursuivre jusqu'au bout... En tout cas, une excellente surprise...

vendredi 14 octobre 2016

The Ring de Gore Verbinski (2002)



N'ayant abordé jusqu'à maintenant que le premier volet de la série Ju-On du cinéaste japonais Takashi Shimizu consacré aux « Yūrei Eiga  », ces très effrayants fantômes à la longue chevelure noire barrant leur visage, ainsi que le Honogurai mizu no soko kara de Hideo Nakata, je n'avais jusqu'à maintenant pas encore jeté un seul œil aux plus célèbres des films de ce dernier dont le premier généra toute une série de suites et de remakes : Ringu.
N'ayant pas très envie de commencer par le meilleur de tous pour finir par le moins bon, c'est par le remake réalisé par le cinéaste et producteur américain Gore Verbinski en 2002 que j'ai décidé de me lancer dans la projection de la vaste filmographie consacrée aux « Yūrei Eiga  ». The Ring est donc le remake occidental de Ringu.

Le récit s'articule autour d'une cassette vidéo provoquant la mort de celui ou celle qui la visionne. Il ne reste alors à la personne que sept jours à vivre avant de connaître une mort horrible. Constituée d'une série d'images apparemment sans aucun rapport entre elles,ces dernières forment en réalité une sorte de rébus qui trouve son origine dans un petit village où eu lieu un drame terrible il y a plusieurs années. Lorsque quatre adolescents trouvent la mort dans d'étranges circonstances, la mère de l'une des victime supplie la journaliste Rachel Keller de bien vouloir enquêter sur la mort suspecte de sa fille. Elle découvre que la mort des quatre adolescents est liée à cette fameuse cassette. Mais lorsque la journaliste met la main dessus, elle fait elle aussi l'erreur de la regarder. Dès lors, il ne lui reste plus que sept jours pour trouver un moyen de mettre un terme à la malédiction. D'autant plus qu'elle n'est plus la seule à en être la victime. Son ancien compagnon lui aussi l'a visionnée...

Considéré comme le Stephen King japonais, l'écrivain Kôji Suzuki est l'auteur du roman original ayant inspiré toute la série d’œuvres cinématographiques portées sur cette légende urbaine devenue avec le temps un véritable phénomène de société au Japon. On pouvait craindre une certaine surenchère en matière d'effets-spéciaux au détriment du scénario et pourtant, Gore Verbinski démontre avec son œuvre que le cinéma américain est capable de faire presque aussi bien que le cinéma japonais en matière de fantômes. The Ring n'est jamais submergé et pourtant, il délivre un quota important de scènes horrifiques. L'actrice Naomi Watts parvient à rendre crédible cette histoire terrifiante mais demeurant avant tout fantastique par l'entremise d'un personnage aux confins de ces bimbos que le cinéma américain nous assène à longueur d'années.

Gore Verbinski n'a presque absolument rien à envier à l’œuvre originale de Hideo Nakata si ce n'est le charme particulier qu'arbore un certain cinéma asiatique. C'est peut-être cette différence d'ailleurs qui donne toute sa force à cette version « moderne » d'un long-métrage pourtant pas si vieux que cela (le cinéaste américain n'a pas attendu plus de quatre ans pour mettre en chantier son remake). Il ne faut absolument pas bouder cette œuvre qui ne fait que réadapter une œuvre pour le compte d'un public qui généralement ne se fie qu'à ses propres cinéastes car les ajouts personnels ne font que renforcer la puissance d'un propos qui était déjà une évidence dans l'original. Parfaitement interprété, scénarisé et mis en scène, The Ring est une belle réussite en matière de remake et prouve que le cinéma américain est capable de rendre hommage à une œuvre étrangère sans jamais la dénaturer. Au contraire, The Ring risque même de donner des envies à certains : découvrir pourquoi pas l'insurpassable œuvre originale...
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