Emmanuelle et Charles ont
cent ans chacun et sont bien décidés à profiter de la vie. C'est
pourquoi ils ont choisi de partir en voyage de noces. La question qui
se pose est de savoir qui va prendre en main la Parfumerie Vanbert en
leur absence. Charles qui en a assez décide de profiter du séminaire
annuel réunissant les cadres de l'entreprise pour élire celui qui
prendra la tête de l'entreprise familiale.
Jacques, Gus, Paul,
Bernard et Daniel sont les principaux cadre de la Parfumerie Vanbert
et espèrent tous devenir le nouveau patron. Il fait beau au château
des Vanbert. Le soleil brille, c'est l'été et les désirs charnels
explosent de mille envies. Adolescents et adultes se laissent aller à
des ébats tandis que d'autres complotent pour obtenir les grâces du
patriarche lorsque celui-ci prendra la décision de nommer son
héritier à la tête de la parfumerie.
Mais alors que chacun
vaque à ses occupations, Jacqueline, la fille des Vanbert disparaît
dans la garrigue. Lancés à sa recherche, un groupe d'hommes et de
femmes fouilles les lieux. Contre toute attente, c'est Thierry et son
épouse Sophie qui retrouvent Jacqueline et lui évitent de faire une
bêtise. Afin de remercier ceux qui ont sauvé leur fille, Emmanuelle
et Charles demandent à les voir. Ailleurs, le danger guette. En
effet, on signale une fuite de gaz radioactif dans la centrale
nucléaire d'à coté...
Datant de 1988, Les
Saisons du Plaisirs est surtout connu en raison de son
affiche des plus équivoque, plus que de ses qualités en terme
d’œuvre cinématographique. Tourner, c'est toute sa vie, à
Jean-Pierre Mocky. Troisième film à sortir cette année là après
le corrosif Miraculé et Agent Trouble,
Les Saisons du Plaisirs
fait figure de film léger. On s'y fourvoie à volonté avec ses
partenaires, hommes et femmes, homme et homme, femme et femme,
Jean-Pierre Mocky n'a pas de tabous.
Le
casting est exceptionnel : Stephane Audran, Jean-Pierre Bacri,
Roland Blanche, Jean-Luc Bideau, Darry Cowl, Rochard Bohringer, Eva
Darlan, Jean Poiret, Fanny Cottençon, Sylvie Joly, Bernadette
Lafont, Jacqueline Maillan, Bernard Menez, et même la toute jeune
Judith Godrèche tournent en orbite autour des « anciens »
Charles Vanel et Denise Grey.
Le pouvoir, l'argent et
le sexe sont les vices qui touchent tous les personnages du cinéaste.
Son film fait parfois penser à la comédie satirique de Denys
Granier-Deferre Que les gros salaires
lèvent le doigt, sortie
six ans plus tôt. Les Saisons du Plaisirs
se laisse regarder, sans plus. C'est bien du Mocky : une idée
de départ intéressante mais mal négociée par la suite.
Heureusement, l'interprétation est quand à elle assez juste...
Un MONUMENT qui sera réédité cet été (précommande sur les sites connus et habituels).
RépondreSupprimerA la revoyure, vous avez raison, cela ne casse pas des briques... Moins d'1h30 (comme "La moustache" !), difficile de "broder" autour d'un canevas aussi mince... Disons que je l'ai acheté aussi pour une raison "sentimentale" : mon papa, décédé il y a 15 mois et demi, aimait beaucoup certains dialogues, "salés" il est vrai, notamment ceux entre le jardinier et Darry Cowl, de "Garibaldi" ("Pourquoi on m'a coupé les couilles, j'avais rien fait ?!"), d'Antoine Mayor ("Regarde biquette, il est beau ce train, hein ?") ou de "l'albinos" ("Vous n'avez jamais vu des nichons ?" - "Nous, nos parents les auraient laissé à la maison")... Donc comme dirait le jardinier : "Scouze, yeu laisse" :-)
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