Bienvenue sur Cinémart. Ici, vous trouverez des articles consacrés au cinéma et rien qu'au cinéma. Il y en a pour tous les goûts. N'hésitez pas à faire des remarques positives ou non car je cherche sans cesse à améliorer le blog pour votre confort visuel. A bientôt...

Labels


Affichage des articles dont le libellé est Michael Madsen. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Michael Madsen. Afficher tous les articles

samedi 9 mars 2024

Kill Bill : Volume 1 de Quentin Tarantino (2003) - ★★★★★★★★☆☆

 


 

Je voudrais tout d'abord remercier mon grand ami Joël pour avoir su me convaincre de me lancer dans la projection de Kill Bill : Volume 1 de Quentin Tarantino. Si tu me lis, saches que je t'en serai éternellement reconnaissant. Et pourtant, c'était pas gagné, je vous le dis. Dans mon top dix des cinéastes les plus ennuyeux, les plus surcotés, l'américain tient une place de choix ! Le genre de bonhomme dont le style, souvent, m'exaspère. Au point que je ne suis que très rarement parvenu à aller au bout des quelques films que je me suis laissé convaincre de regarder. Reservoir Dogs ? Sympa, sans doute, vu que je n'en ai gardé aucun souvenir ou presque. Pulp Fiction ? Stoppé net lors de la scène de danse. Boulevard de la mort ? Très en deçà du Planète terreur de Robert Rodriguez avec lequel il partagea en 2007 l'affiche du double programme intitulé Grindhouse. Django Unchained ? Pas tenu plus de vingt minutes. Quant à Inglourious Basterds, Les Huit Salopards et Once Upon a Time… in Hollywood, je ne me suis même pas donné la peine de les regarder............. Oui, je sais, j'en ai oublié un : Jackie Brown, seul à trouver grâce à mes yeux jusque là. S'il n'est pas certain que Kill Bill : Volume 1 me réconcilie avec le cinéma de Quentin Tarantino et que je ne me sens pas encore près à reprendre sa filmographie depuis le début, je dois avouer que l'expérience fut extrêmement gratifiante. Surtout en ce vendredi 9 mars 2024 pluvieux, venteux, nuageux et glacial. Le genre de long-métrage qui réchauffe le cœur et l'âme à défaut des orteils ou de toute autre frileuse extrémité ! Surtout, et comme la légende entourant son auteur le veut, Kill Bill : Volume 1 est un vrai film de cinéphile, réalisé par un cinéphile pour les cinéphiles. Et même plus loin puisque les cinéphages eux-mêmes s'y retrouveront. De quoi faire revivre la mémoire cinématographique de chacun, avec ses propres références. Les miennes ? Baby Cart : Le Sabre de la vengeance de Kenji Misumi et ses suites ou la pantagruélique franchise initiée en 1962 par ce même réalisateur japonais, La Légende de Zatoïchi : Le Masseur aveugle. D'une certaine manière, Kill Bill : Volume 1 fait le pont entre le cinéma d'hier et celui qui allait devenir le cinéma de demain mais qui depuis est déjà derrière nous.


Brassant de nombreuses inspirations dont un large pan du cinéma d'action et d'arts-martiaux nippon des années 60 et 70 (si le sabre renvoie forcément aux deux franchises évoquées juste au dessus, la tenue que porte lors de la dernière partie Uma Thurman ici présente dans le rôle de Beatrix Kiddo/Black Mamba rappelle très clairement celle de Bruce Lee dans Le jeu de la mort réalisé en 1978) et reposant sur un concept on ne peut plus simple (une histoire de vengeance), Quentin Tarantino s'autorise toutes les folies. Qu'il s'agisse à proprement parler de la mise en scène, le bonhomme filme en couleur, en noir et blanc et intègre même quelques séquences animées comme lors de la formidable scène revenant sur le passé dramatique de O-Ren Ishii/Cottonmouth qu'interprète l'actrice sino-américaine Lucy Liu. Champs/Contre-champs, Plongées et Contre-plongées, Split-Screen (assez discret, il est vrai), Quentin Tarantino nous gratifie d'une mise en scène absolument remarquable permettant ainsi de transformer un script tout ce qu'il y a de plus commun en un film d'action et d'arts-martiaux auquel un certains nombres de longs-métrages et de cinéastes devront beaucoup. Parmi ses héritiers, on peut citer la franchise John Wick de Chad Stahelski ou la série de films Kingsman de Matthew Vaughn. Si les séquences d'arts-martiaux ne se comptent pas par dizaines, elles sont riches, longues et chorégraphiées avec suffisamment de brio pour contenter les amateurs. Des combats qui frisent d'ailleurs parfois le burlesque, surtout lorsque têtes, bras et jambes volent dans les airs en laissant derrière eux des geysers de sang qui n'effraieront cependant même pas les plus fragiles de l'estomac. Notons également la superbe bande originale. Autre passion de Quentin Tarantino qui s'en donne à cœur joie en sélectionnant une playlist des plus hétéroclites. Quelques vieux standards américains, de la musique typée western ou quelques airs mexicains interprétés à la trompette ! Bref, Kill Bill : Volume 1, c'est du grand spectacle absolument jouissif, souvent invraisemblable tout en conservant un certain sens du sérieux. Un film tout simplement culte auquel donna une suite son auteur dès l'année suivante sous le titre Kill Bill : Volume 2...

 

samedi 31 août 2019

Lumberjack Man de Josh Bear (2015)



Alors qu'ils s’apprêtent à accueillir des enfants de bonne famille (entendre par là, des familles pieuses vivant hors du péché), un groupe d'adolescents est attaqué par une créature démoniaque venue tout droit du passé afin de se venger de sa propre mort. En effet, en 1892, par une belle journée de chasse, un certain J.T Jeppson, héritier de l'empire Jeppson Cotton, et alors qu'il chassait le chat sauvage à Big Timber, a été attiré par un parfum dont l'origine provient d'une cabane située en plein milieu de la forêt. A l'intérieur, un bûcheron du nom de Nielmeyer Easterday y prépare des pancakes pour le mardi gras. Le propriétaire des lieux invite alors Jeppson Cotton de se joindre à lui afin de goûter sa recette.

Jeppson y voit là l'occasion de se faire beaucoup d'argent et propose à Nielmeyer de lui confier sa recette. Mais celui-ci refuse. S'engage alors une dispute se terminant par la mort du bûcheron. Jeppson fouille la cabane, trouve la recette, puis repart au Texas où il va faire fortune en devenant le roi du pancake, se permettant même de blanchir l'argent des nazis, avant de mourir entre les bras d'un travesti mexicain !!!
De nos jours, le fantôme de Nielmeyer rode donc autour du camp de L’église Bon-Ami, traînant derrière lui un chariot rempli d'énormes pancakes qu'il devra dévorer arrosés du sang de ses victimes...

Voici donc le résumé de ce qui aurait pu être une excellente comédie horrifique si l’œuvre du cinéaste Josh Bear avait été expurgée d'une bonne vingtaine de minutes au minimum. En effet, Lumberjack Man se révèle, malgré la présence de l'acteur Michael Madsen (Reservoir Dogs, Thelma et Louise), parfois terriblement ennuyeux. Parodie de slashers, le film s'assume parfaitement dans son rôle de critique de l'église dans les couilles de laquelle il donne un grand coup de pied. Des cathos mielleux, ridicules, qui montrent parfois les limites de leurs croyance et de leur dévouement au seigneur lorsqu'il s’agit de se confronter au mal représenté par un bûcheron (le Lumberjack du titre). Aucun d'entre eux n'assume vraiment ce qu'il est. Si chacun se cache derrière l'image pieuse du christ, il n'empêche que derrière ces visages auxquels ont donnerait presque toujours le bon Dieu sans confession, se cachent un homosexuel d'origine asiatique, quelques filles délurées (qui n'hésitent pas à se foutre à poil devant une caméra les mettant en scène à la manière des playmates de la célèbre émission Cocoboy de Stéphane Collaro), des fumeurs de joints, et autant d’obsédés sexuels attirés comme des mouches par la plastique juvénile des différéntes jeunes femmes qui parcourent l’œuvre de Josh Bear.

C'est souvent très con, mais comme tout semble assumé de A à Z, jusque dans la façon d'éradiquer le Mal et le jeu survolté et auto-parodique de l'acteur Michael Madsen, on pardonnera (presque) à Lumberjack Man d'être parfois parcouru de plans inutiles faisant traîner le film sur une durée qui n'aurait pas dû excéder les 80 ou 90 minutes...


Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...