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vendredi 19 juin 2020

Sharknado 3: Oh Hell No! de Anthony C. Ferrante (2015)



Je sais, je sais... ça ne fait pas sérieux de parler d'un troisième épisode sans avoir vu les deux précédents. Mais faut me comprendre, j'ai eu une petite baisse de régime. Dépression ? Je ne crois pas. Le travail ça va, les amours aussi. Non, c'est juste qu'après m'être infligé Sharktopus VS. Pteracuda et Avalanche Sharks, j'ai fini par croire qu'il n'y avait plus aucun espoir de trouver la perle rare. Et puis, est arrivé Sharknado 3 – Oh Hell No. Là, je me suis dit que la licence était forcément juteuse et de qualité pour que des producteurs aient envie d'enfoncer le clou. Oh, j'ai bien jeté un œil aux quinze-vingt premières minutes du premier volet mais je n'ai pas eu la force d'aller jusqu'au bout. La faute à Ian Ziering, vous savez, le pote de Brandon dans la série Beverly Hills. Mais si, Steve Sanders, le blond bouclé à la gueule d'ange, immature et pété de thunes, qui peut compter sur papa en cas de pépin. Le papa, oui... Vous le faites exprès ? Jed Allan. L'acteur qui interpréta le rôle du chef du clan des Capwell dans le Soap Opera Santa Barbara de 1986 à 1993. Enfin bref, Ian Ziering étant aussi doué dans l'interprétation de son personnage qu'une baleine a d'aisance dans une baignoire, j'ai arrêté de me torturer l'esprit en quittant net la projection.

Et voici que pas plus tard qu'aujourd'hui, je remets le couvert directement avec le troisième épisode. Toujours avec le même principal interprète : Ian Ziering. Je vais être clair. Si vous avez des courses à faire, c'est le moment. Lancez le film et ne vous occupez de rien. Avec un peu de chance, lorsque vous serez rentré du supermarché Sharknado 3 – Oh Hell No! sera terminé. Parce que, que vous ayez la patience ou même le temps de suivre les nouvelles aventures de Fin Shepard ou non, le résultat sera le même.

Des milliers de requins volants menacent la vie de millions de gens. Washington (ou ce qu'il en reste) est en alerte. Fin Shepard reprend donc du service après avoir été honoré, par le Président des États-Unis d'Amérique, de la Médaille Présidentielle de la Liberté. Armé donc de sa tronçonneuse et de ton un panel d'armes à feux, il va donc tenter, en compagnie de ses amis et de sa famille, de sauver le monde (du moins, toute la côte est des États-Unis).
Le fruit du hasard veut que chaque fois que je découvre un film de requin, le dernier soit pire que le précédent. Et Sharknado 3 – Oh Hell No! ne fait pas exception à la règle. Mon dieu que c'est mauvais. Le fait même qu'il s'agisse du troisième volet de la série ne prouve donc en rien que l’œuvre du tâcheron Anthony C. Ferrante soit une réussite. Déjà, des requins-tornades... enfin bon, passons. L'interprétation est "juste" pitoyable. Ian Ziering revêt le visage du héros dont les states semblent rêver depuis toujours. Une sorte de super-soldat qui montre toute sa bravoure dans des ralentis plu hilarants encore que les meilleures répliques des Bronzés.

Et quel intérêt de revenir sur les effets-spéciaux qui, une fois de plus paraissent odieusement datés ? Quand au casting, il s'étoffe de quelques figures bien connues du cinéma et de la télévision. Le fatigué David Hasselhoff qui porte sur le visage les marques de l'alcoolisme, Bo Derek étonnamment bien conservée ainsi que l'acteur comique français Bruno Salomone. Wouaw, quel casting... … … en réalité, on s'en tape ! Sharknado 3 – Oh Hell No! est un navet. Comme le furent les deux premiers volets, et, malheureusement, comme risque de l'être le prochain, prévu pour l'année prochaine. On en devine déjà le contenu : en effet, un court passage dans l'espace laisse présager des requins dans l'espace. De quoi presser le citron encore un peu plus. Mais a-t-il encore assez de jus à donner ?

dimanche 17 mai 2020

Sharknado 2 : The Second One d'Anthony C. Ferrante (2014) - ★★★★★★☆☆☆☆



Les fans de la série de films Sharknado sont depuis deux ans maintenant orphelins de leur saga préférée puisque le réalisateur Anthony C. Ferrante a décidé d'y mettre un terme en 2018 avec le sixième d'entre eux, Sharknado 6: The Last Sharknado, It's About Time. Pas vraiment ce que l'on peut appeler un aboutissement pour ce qui demeurait le pire épisode d'entre tous. Petit retour sur le second épisode déjà réalisé quatre ans auparavant par Anthony C. Ferrante, Sharknado 2 : The Second One est de loin supérieur au premier à l'écriture duquel s'était déjà attelé le scénariste Thunder Levin. S'il n'est pas le plus délirant d'entre tous, ce second épisode bénéficie déjà d'une multitude de situations permettant de faire oublier aux spectateurs ses nombreux défauts. Il serait en effet peu objectif d’émettre un avis négatif en ce qui concerne le rythme puisque dès les premières minutes, Sharknado 2 : The Second One accumule les scènes d'action. Et qu'elles soient crédibles ou non, à dire vrai, on s'en fiche un peu. D'autant plus que l'absurdité du propos semble totalement assumée par ses auteurs.

Anthony C. Ferrante multiplie les personnages avec en tête de gondole, le toujours héroïque Fin Shepard qu'incarne à nouveau l'acteur Ian Zierling rendu populaire dans le monde entier grâce au rôle de Steve Sanders dans la mythique série télévisée Beverly Hill 90210. L'action se déplace désormais vers New York. Terminé donc Los Angeles, Fin et sa buvette. C'est en famille qu'ils se retrouvent tous pour visiter Manhattan au moment même où un an après les précédents événements, deux tornades, deux ''Sharknado'', vont apparaître et risquer d'entrer en collision, aggravant une situation déjà bien compliquée à gérer. La population est en alerte, les médias relèguent l'information et l'armée est sur place. Mais c'était sans compter sur l'heureuse présence de Fin Sheperd, l'homme qui mit fin à l'invasion de centaines de requins transportés par voie aérienne grâce à de violentes tornades dans Sharknado premier du nom. Les amateurs de films catastrophe sérieux sont priés de s'abstenir. Ici, il ne faudra pas compter sur la crédibilité des événements qui vont venir ponctuer ce second épisode. Les new yorkais partent en guerre contre des milliers de requins tombés du ciel. Ces derniers vont même jusqu'à s'inviter sur le plateau d'un talk show. Armés de jouets adaptés en conséquence, les proches de Fin font ce qu'ils peuvent pour se défendre alors que la tempête fait rage dans les rues de la ville. Quant au héros lui-même, le voilà volant dans les airs, tronçonneuse à la main, afin de pourfendre un maximum de squales...

Si Tara Reid rempile pour la seconde fois dans le rôle de l'ex épouse de Fin Sheperd, Mark McGrath et Vivica A. Fox y apparaissent quant à eux pour la toute première fois. Au tout début du film, les fins connaisseurs reconnaîtront l'acteur Robert Hays dont le rôle du commandant de bord d'un avion de ligne Bob Wilson fait directement référence à sa participation à la célèbre parodie de film catastrophe Y a-t-il un pilote dans l'avion ? réalisé en 1980 par les ZAZ et sa séquelle deux ans plus tard. Plutôt nerveux et bénéficiant d'une interprétation énergique à défaut d'être véritablement convaincante, Sharknado 2 : The Second One repose sur une quantité de séquences à effets-spéciaux qui demeurent par contre excessivement mal fichus. Les requins comme les tornades et autres objets volants dans les airs (sans compter les démembrements), tout y apparaît dans son éclatante artificialité. Mais ce n'est pas grave. Généreux, débile, sanglant, catastrophiste, parodique, dénué de leçons de morale, de démagogie et ne se prenant jamais au sérieux, le second film de la saga Sharknado demeure une sympathique surprise...

samedi 16 mai 2020

Sharknado 6: The Last Sharknado, It's About Time de Anthony C. Ferrante (2018) - ★★★☆☆☆☆☆☆☆



Alors que jusqu'à son cinquième volet, la saga de films Sharknado était demeurée comme l'une des meilleures propositions en matière de comédies horrifiques axant son sujet autour des requins. Mais alors que le réalisateur américain Anthony C. Ferrante revenait en 2018 avec le tout dernier volet de la saga intitulé Sharknado 6: The Last Sharknado, It's About Time, la déception est au rendez-vous. Car en mettant le paquet sur le voyage dans le temps et sur les effets-spéciaux discount comme cela a toujours été le cas depuis les débuts de la franchise en 2013, Anthony C. Ferrante a cette fois-ci été sans doute beaucoup trop loin dans le délire. Mais surtout, l'homme propose un produit mal dégrossi, brouillon, bordélique et si peu cohérent en terme de montage et d'évolution de l'intrigue que ce sixième volet échappe à toute compréhension. Si l'on est habitué depuis le début à ce que les interprètes fassent preuve d'un talent tout relatif en terme de jeu d'acteur, que les effets-spéciaux soient d'une autre époque ou que la réalisation laisse le champ libre à une certaine forme d'improvisation, Sharknado 6: The Last Sharknado, It's About Time surenchérit dans tous les domaines qu'aborde la saga depuis ses origines...

Mais ce sixième chapitre ressemble d'abord à une sorte d'hommage rendu aux personnages récurrents de la saga pour bons et loyaux services rendus à la nation américaine. Et pourtant, les fans se souviennent sans doute que lors du précédent épisode, le héros Fin Shepard n'était pas parvenu à éviter la destruction de l'humanité. Hommage car sachant que Sharknado 6: The Last Sharknado, It's About Time devait être le dernier épisode, le scénario de Thunder Levin, qui pour la sixième fois est en charge de créer les aventures campées par l'un des anciens héros de la série Beverly Hills 90210, l'acteur Ian Ziering, réintègre plusieurs personnages disparus lors du précédent épisode Sharknado 5: Global Swarming. On retrouve donc Cassie Scerbo qui interprétait la serveuse Nova Clarke ainsi que Tara Reid qui elle, incarnait l'épouse de Fin, April Dawn Wexler-Shepard. À noter également la présence de l'actrice Vivica A. Fox qui quatre ans après avoir participé au tournage du second épisode Sharknado : The Second One dans le rôle de Skye devait donc réapparaître dans le dernier. Précisons également la présence de l’actrice et fille du producteur américain Aaron Spelling, Tori Spelling qui lors d'une toute petite apparition fait référence en présence de Ian Ziering, de leur participation commune à la série Beverly Hills 90210...

Sharknado 6: The Last Sharknado, It's About Time propose un voyage dans le temps qui démarre à la préhistoire. Fin y combat un tyrannosaure avant de chevaucher en compagnie de Nova et d'April le dos d'un ptérodactyle. Puis ils se retrouvent au moyen-âge au temps d'Arthur et de Merlin l'enchanteur, sont confrontés ensuite à l'armée britannique lors de la Guerre d'indépendance, se retrouvent en plein Far West et même dans le futur. En chemin, ils croiseront donc Merlin, mais également d'autres figures historiques telles que Benjamin Franklin (Leslie Jordan), George Washington (Darrell Hammond), Billy le Kid (Janathan Bennett), Jeanne d'Arc (Sharon Desiree) ou encore Mohammed Ali (Shad Gaspard). Un programme au départ très alléchant mais en abandonnant le scénario et la mise en scène à des interprètes en totale roue libre, le réalisateur fait une grave erreur Sharknado 6: The Last Sharknado, It's About Time ne demeure plus qu'une parodie de parodie, pas drôle et ne proposant jamais aucune situation vraiment plaisante à regarder. Tellement bordélique que ce sixième épisode souffre d'un manque de cohésion rarement vu sur grand écran ou comme ici, à la télévision. Plutôt que d'avoir réussi un épisode mémorable venu clore une saga parfois jouissive, Anthony C. Ferrante semble avoir tout fait pour l'enterrer pour que personne d'autre que lui n'aie l'idée un jours de l'exhumer. Si telle était son intention, alors le pari est gagné car Sharknado 6: The Last Sharknado, It's About Time est une purge...

mercredi 28 mars 2018

Sharknado 5 – Global Warning de Anthony C. Ferrante (2017) - ★★★★★☆☆☆☆☆



Après un quatrième et légendaire opus, totalement barré, assumant sa crétinerie, ses effets-spéciaux d'un autre âge (genre, cinématiques de jeux vidéos estampillés Playstation One), son interprétation et sa mise en scène en roue libre et pour nous, français, son catastrophique doublage (il faut entendre celui du fils du héros pour constater combien le travail effectué par les doubleurs est pathétique), la série des Sharknado accouchait l'année dernière d'un cinquième volet dont le titre ne laissait aucune ambiguïté quant à ses perspectives : conquérir le monde. Exporter ce produit purement américain jusqu'en Europe, à Londres, et même de l'autre côté de la Terre, en Australie. Sharknado 5 – Global Warning a l'avantage de ses inconvénients. Ceux qui ne trouvèrent jusqu'à maintenant aucun intérêt à cette série Z jouissive incarnée par l'ex Steve Sanders de la série Beverly Hills 90210 iront voir ailleurs, comme d'habitude, tandis que les fans de la première heure se rueront, bave aux lèvres, devant ce téléfilm directement diffusé sur la chaîne Syfy qui s'est faite depuis sa création une spécialité dans le domaine de la science-fiction et du fantastique.
Pas forcément une valeur sûre que ce sceau souvent synonyme de désert artistique. Mieux vaut ne pas être trop regardant. C'est donc ainsi que le cinquième volet de la saga Sharknado met les pieds dans le plat en plaçant ses héros dans un contexte géographique qui fera voir du pays, et même du monde, à ses personnages ainsi qu'aux spectateurs. Mais comme la qualité des visuels n'est toujours pas au rendez-vous et que les CGI demeurent parmi ce que l'on peut voir de pire actuellement, il va falloir prendre la chose avec humilité et accepter de se brûler la rétine devant des phénomènes météorologiques de grande ampleur dont l'impact n'aura d'effet que sur peu de spectateurs. En ouvrant le paquet, inutile d'y voir enfermé une rolls. Ici, c'est à de vieilles pièces de mécanique auxquelles le spectateur à droit. Outre Ian Ziering dans le rôle principal, on retrouve Cassie Scerbo, Tara Reid et Billy Barratt. Au détour d'une scène on peut croiser la route de Dolph Lundgren, de Tony Hawk (un célèbre skateboarder américain qui prêta notamment son nom pour une série de jeux vidéos), d'Olivia Newton Jones, surtout connue pour avoir joué aux côtés du tâcheron John 'scientologie' Travolta dans Grease, et même celle d'Anthony C. Ferrante, le réalisateur de l’œuvre qui nous intéresse ici.

Auteur d'une quinzaine de longs-métrage depuise ses débuts fin années quatre-vingt dix, de puis 2013, date de sortie du premier Sharknado, le bonhomme ne semble plus être intéressé par autre chose que ses requins-tornades dont l'invraisemblance continue de fasciner une partie du public. Logique lorsque l'on fait l'effort de plonger dans un univers dans lequel tout forme de crédibilité s'est vue refuser l'entrée. Des requins-tornades, donc, et même au delà (je vous renvoie pour cela, à l'épisode précédent), et des situations tellement absurdes qu'elle génèrent une certaine forme d'empathie pour ses interprètes, forcés de gagner leur croûte en acceptant des projets aussi casse-gueule... mais dont la notoriété encore incompréhensible permet à leur auteur de produire chaque année, un nouvel épisode. On pouvait le craindre mais, malgré l'amusant spectacle qu'offre à nouveau ce cinquième opus, et en comparaison de l'énorme morceau qui représentait Sharknado – The 4th Awakens, le spectacle semble un cran en dessous. Serait-ce la faute du scénario ? Ou bien du peu de motivation dont semblent faire parfois preuve les interprètes ? Ou bien le spectateur aurait-il finit par se lasser de cet incessant ballet aérien se mordant la queue à force de répéter inlassablement le même principe ?
Pourtant, on ne saura jamais assez remercier Anthony C. Ferrante, Ian Ziering et les autres de nous avoir offert tel délire à l'écran. Crédible ou pas, irréprochable ou pas d'un point de vue réalisation, interprétation et effets-spéciaux, Sharknado 5 – Global Warning vise le même public, sans jamais avoir la prétention de vouloir jouer dans la cour des grands. On s'amusera des quelques clins d’œil jamais vraiment réussis à d'autres films tels que Indiana Jones et les Aventuriers de l'Arche Perdue ou au personnage de James Bond. On rigolera forcément devant les pouvoirs sans cesse grandissants d'une April Dawn Wexler-Shepard en super-héroïne affreusement kitsch. Ceux qui avaient peur de roder aux alentours des plages depuis le tout premier Les Dents de la Mer peuvent désormais retourner se baigner car le danger, désormais, est au dessus de leur tête. Quant aux fans, qu'ils se rassurent, un sixième opus est prévu pour le mois de juillet de cette année. Mêlant cette fois-ci nos héros aux prises avec les sharknado avec le voyage dans le temps. Le fan qui sommeille en nous en frémit d'impatience...
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