Les fans de la série de
films Sharknado
sont depuis deux ans maintenant orphelins de leur saga préférée
puisque le réalisateur Anthony C. Ferrante a décidé d'y mettre un
terme en 2018 avec le sixième d'entre eux, Sharknado
6: The Last Sharknado, It's About Time.
Pas vraiment ce que l'on peut appeler un aboutissement pour ce qui
demeurait le pire épisode d'entre tous. Petit retour sur le second
épisode déjà réalisé quatre ans auparavant par Anthony C.
Ferrante, Sharknado 2 : The Second One
est de loin supérieur au premier à l'écriture duquel s'était déjà
attelé le scénariste Thunder Levin. S'il n'est pas le plus délirant
d'entre tous, ce second épisode bénéficie déjà d'une multitude
de situations permettant de faire oublier aux spectateurs ses
nombreux défauts. Il serait en effet peu objectif d’émettre un
avis négatif en ce qui concerne le rythme puisque dès les premières
minutes, Sharknado 2 : The Second One
accumule les scènes d'action. Et qu'elles soient crédibles ou non,
à dire vrai, on s'en fiche un peu. D'autant plus que l'absurdité du
propos semble totalement assumée par ses auteurs.
Anthony
C. Ferrante multiplie les personnages avec en tête de gondole, le
toujours héroïque Fin Shepard qu'incarne à nouveau l'acteur Ian
Zierling rendu populaire dans le monde entier grâce au rôle de
Steve Sanders dans la mythique série télévisée Beverly
Hill 90210.
L'action se déplace désormais vers New York. Terminé donc Los
Angeles, Fin et sa buvette. C'est en famille qu'ils se retrouvent
tous pour visiter Manhattan au moment même où un an après les
précédents événements, deux tornades, deux ''Sharknado'',
vont apparaître et risquer d'entrer en collision, aggravant une
situation déjà bien compliquée à gérer. La population est en
alerte, les médias relèguent l'information et l'armée est sur
place. Mais c'était sans compter sur l'heureuse présence de Fin
Sheperd, l'homme qui mit fin à l'invasion de centaines de requins
transportés par voie aérienne grâce à de violentes tornades dans
Sharknado
premier du nom. Les amateurs de films catastrophe sérieux sont priés
de s'abstenir. Ici, il ne faudra pas compter sur la crédibilité des
événements qui vont venir ponctuer ce second épisode. Les new
yorkais partent en guerre contre des milliers de requins tombés du
ciel. Ces derniers vont même jusqu'à s'inviter sur le plateau d'un
talk show. Armés de jouets adaptés en conséquence, les proches de
Fin font ce qu'ils peuvent pour se défendre alors que la tempête
fait rage dans les rues de la ville. Quant au héros lui-même, le
voilà volant dans les airs, tronçonneuse à la main, afin de
pourfendre un maximum de squales...
Si
Tara Reid rempile pour la seconde fois dans le rôle de l'ex épouse
de Fin Sheperd, Mark McGrath et Vivica A. Fox y apparaissent quant à
eux pour la toute première fois. Au tout début du film, les fins
connaisseurs reconnaîtront l'acteur Robert Hays dont le rôle du
commandant de bord d'un avion de ligne Bob Wilson fait directement
référence à sa participation à la célèbre parodie de film
catastrophe Y a-t-il un pilote dans l'avion ?
réalisé en 1980 par les ZAZ et sa séquelle deux ans plus tard.
Plutôt nerveux et bénéficiant d'une interprétation énergique à
défaut d'être véritablement convaincante, Sharknado
2 : The Second One
repose sur une quantité de séquences à effets-spéciaux qui
demeurent par contre excessivement mal fichus. Les requins comme les
tornades et autres objets volants dans les airs (sans compter les
démembrements), tout y apparaît dans son éclatante artificialité.
Mais ce n'est pas grave. Généreux, débile, sanglant,
catastrophiste, parodique, dénué de leçons de morale, de démagogie
et ne se prenant jamais au sérieux, le second film de la saga
Sharknado
demeure une sympathique surprise...
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