Bienvenue sur Cinémart. Ici, vous trouverez des articles consacrés au cinéma et rien qu'au cinéma. Il y en a pour tous les goûts. N'hésitez pas à faire des remarques positives ou non car je cherche sans cesse à améliorer le blog pour votre confort visuel. A bientôt...

Labels


lundi 29 octobre 2018

Budapest de Xavier Gens (2018) - ★★☆☆☆☆☆☆☆☆



Xavier Gens ? Pas vraiment ma came. Alors lorsque le réalisateur du beaucoup trop surestimé Frontière(s), vous savez, cet ersatz de Massacre à la Tronçonneuse bien de chez nous mêlant fait d'actualité (nous sommes en 2007 et la banlieue est chaude, chaude, chaude) et univers crapoteux dans lequel navigue une famille de frappadingues, se tourne vers la comédie, j'me suis dis, pourquoi pas. Surtout que le trio de tête formé par Manu Payet, Jonathan Cohen et Monsieur Poulpe part avec un capital sympathie évident. Qui, malheureusement, ne transpire plus vraiment sur grand écran au regard de ce Budapest vulgaire, dont le scénario est aux abonnés absents et où l'on cherche encore les bons mots qui auraient pu, ou dû, nous faire rire. Parce qu'en réalité, on est face, là, à un sacré objet convoquant davantage la sinistrose qu'autre chose. C'est plat, sans folie véritable, coloré, certes, mais à mille lieues de ce à quoi les fans d'un Very Bad Trip (que je n'ai pas vu et que je ne verrai sans doute jamais) croyaient sans doute pouvoir s'attendre. Du moins, d'après une grosse partie de la presse qui compare les deux films.

J'aurais d'ailleurs peut-être dû commencer par la fin. C'est à dire comparer mon ressenti à la lecture des critiques professionnelles, exercice de fin de repas habituellement jubilatoire mais qui à cette occasion s'est révélé aussi désagréable qu'une mauvaise descente de cannabis. Je comprends et j'adhère tout à fait à l'idée que de brûler des livres ou des peintures soit un acte de vandalisme impardonnable, mais quand je pense à tous ces individus, sans doute en manque de réconfort, d'amour, ou d'amitié, qui se réfugient dans l'antispécisme alors qu'il feraient parfois davantage actes de civisme en pénétrant dans certaines salles de projection afin d'y brûler les œuvres de l'acabit de cette daube qu'est Budapest, ça me rend malade au point d'avoir envie de prendre moi-même les rennes d'un néo-mouvement consacrant son temps à manifester pour que soit interdite la projection de merdes contre monnaie sonnante et trébuchante...

Je suis effaré... et même hagard à l'idée que des papiers osent faire l'éloge d'un long-métrage accumulant tant de tares qu'on croirait un autre but atteint que celui d'amuser les spectateurs : celui d'établir tout ce que le cinéma humoristique français des quinze ou vingt années qui viennent de s'écouler a engrangé. J'avais réussi, dès son passage au Cinéma des Corbières de Sigean, à me convaincre que le Brillantissime de et avec Michèle Laroque conserverait jusqu'au 31 décembre au soir la palme d'or de la plus mauvaise comédie française de l'année 2018. Et pourtant, Xavier Gens vient de brouiller définitivement mes pronostics. Budapest est une catastrophe au moins aussi saisissante que celle de Tchernobyl. Encore que le film de Gens n'aura sans doute eut aucune conséquence physique sur ceux qui auront eu le malheur de le découvrir ces jour-ci, ou pire, au cinéma lors de sa sortie en salle en juin dernier. Intellectuellement, il s'agit d'une autre affaire. Le cas typique de long-métrage capable de diviser. Pourvu que la majorité de ceux que je côtoie dans la vie réelle ou virtuelle partage mon opinion à son sujet, à défaut de quoi, je serais contraint de faire le ménage parmi eux... Abuserais-je quelque peu... ? Ma foi, Peut-être. Qui sait si au fond, je n'ai pas trop vite vieilli. Peut-être suis-je devenu insensible... ? NON, car, je le répète, Budapest est une MERDE. J'assume !!!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...