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jeudi 9 août 2018

La Secte des Cannibales de Umberto Lenzi (1980)



Un sample sonore de L'au-delà, un autre de L'Enfer des Zombies. Plus tard, la reprise d'un thème musical de Cannibal Holocaust. Umberto Lenzi ne fait pas dans la dentelle et produit une œuvre s'inspirant du « classique » de Ruggero Deodato. Si la majorité des œuvre traitant de l'anthropophagie demeurent de pauvres bandes vidéos sans grand intérêt, La Secte des Cannibales n'a pas la chance de trôner au sommet. En effet, le film de Lenzi ressemble trop aux précurseurs pour pouvoir prétendre renouveler le genre à sa sortie. Sortant en 1980 alors même que Cannibal Holocaust vient tout juste de choquer le monde entier en prétendant par un judicieux coup de bluff que les morts y sont réelles, La Secte des Cannibales est mal réalisé, mal écrit et surtout, mal interprété.

Alors oui, c'est vrai, l'actrice suédoise Janet Agren est jolie. Mais aussi expressive qu'une enclume s'apprêtant à recevoir des coups de marteau, la jeune et ravissante blonde campe une héroïne tout sauf convaincante. Et ce ne sont certainement pas ses appétissantes formes qui nous sont exposées à différents endroits du films qui convaincront les spectateurs que l'on tient là la perle du film de cannibales. Quant à l'histoire, elle est loin d'être originale :

Sheila Morris n'a plus de nouvelles de sa sœur Diana. Alors, lorsque la police la convoque dans ses locaux pour lui apprendre qu'un film dans lequel elle apparaît a été découvert dans l'appartement d'un homme qui a commis plusieurs meurtres avant de mourir écrasé par un camion, Sheila décide de partir à sa recherche. Sur la bande, elle découvre que Diana est en présence d'une secte se faisant appeler la Secte de la Purification, dirigée par un certain Melvyn Jonas. Le but du gourou étant de revenir aux fondamentaux et de rejeter la civilisation dans sa forme occidentale.
Parvenue jusqu'en Nouvelle-Guinée, Sheila propose au déserteur Mark Butker, qui depuis sa fuite s'est réfugié là-bas, de l'aider à retrouver sa sœur...

Le genre Cannibales n'est pas une nouveauté pour Umberto lenzi puisque dès 1973, c'est lui inaugura le genre avec Au Pays de l'Exorcisme. Sept ans plus tard il revient donc avec un long-métrage qui pille sans vergogne sur l’œuvre séminale qu'il avait lui-même réalisée. Il est fou d'imaginer que La Secte des Cannibales ait pu un jour être interdit aux moins de dix-huit ans dans notre pays, surtout si l'on met le film en parallèle avec les atrocités auxquelles ont été habituées les dernières générations avides de films gores. A sa décharge, le film de Umberto lenzi propose un nombre intéressant de scènes d'horreur, mais malheureusement toutes plus ennuyeuses les unes que les autres. Souvent filmées hors-champs, il n'y a guère que les sempiternels massacres d'animaux qui nous sont infligés de bout en bout. Crocodiles, serpents et singes sont quelques exemples d'animaux qui font les frais d'une œuvre au contenu finalement assez pauvre en matière d'écriture.

Et comme dans ce genre de production, l'un n'allait pas l'un sans l'autre, l'horreur est accompagnée de quelques scènes de nu déprimantes de stérilité (ce qui est un comble!). Rien d'excitant donc. Au regard de la majorité des œuvres traitant du sujet du cannibalisme, La Secte des Cannibales fait finalement son travail. Ni mieux, ni moins bien qu'un autre. L'aventure n'est vraiment pas palpitante. A noter la présence à l'écran de l'acteur Mel ferrer...

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