Quinze ans après les
aventures rocambolesques d'Eric et Ramzy, La Tour 2 Contrôle
Infernale revient
sur les origines des défaillances intellectuelles des deux zigotos.
Mais contrairement au premier volet, cette fois-ci, les deux
personnages principaux ne sont plus les laveurs de carreaux mais
leurs géniteurs, pilotes pour l'aviation française, et qui lors
d'un test de centrifugeuse à l’École de l'Air de Salon de
Provence, vont perdre totalement la boule. Alors qu'ils étaient
pressentis pour faire partie d'une mission de la plus haute
importance, les voici désormais relégués comme bagagistes à
l'aéroport d'Aurly-Ouest.
Ernest
Krakenkrick et Bachir Bouzouk, c'est leur nom, vont être les témoins
d'un bien curieux événement. En effet, alors que les départs
d'avions sont tous retardés ou supprimés, ils constatent avec
effroi qu'un groupe de terroristes menés par un certain colonel
Janouniou, qui n'est autre qu'un ancien militaire ayant officié sur
la base aérienne de Salon de Provence, se sont emparés des
commandes de la tour de contrôle de Aurly-Ouest. Alors que le
groupe, nommé Moustachious,
tente de négocier avec le ministre de l'intérieur, Ernest et Bachir
mettent tout en œuvre pour reprendre le contrôle de l'aéroport.
Ils pourront compter pour cela, sur l'aide de Jean-Peter McCalloway,
qui n'est autre que le futur géniteur de John MacCalloway dont le
fils de Bachir, Ramzy, tombera amoureux lors des aventures se
déroulant dans La Tour Montparnasse Infernale...
Le cinéaste Charles Nemes, auteur du premier volet, n'étant plus de
la partie, c'est cette fois-ci Eric Judor qui est aux commandes de La
Tour 2 Contrôle Infernale.
Endossant donc en compagnie de Ramzy Bédia les costumes des père
respectifs des deux héros du premier volet, les deux acteurs
retrouvent pour cette suite quelques-uns des interprètes de La
Tour Montparnasse Infernale.
Serge Riaboukine, dans le rôle de l'un des hommes de main du chef du
gang Moustachious
et jumeau de De Fursac, le méchant du premier volet, ainsi que
l'actrice Marina Foïs dans celui de la conseillère du Ministre,
enceinte et future mère d'un bébé qui sera donc la fille de
celle-ci dans le premier volet.
Autant
le dire tout de suite, La Tour 2 Contrôle
Infernale est
bien moins amusant que La Tour Montparnasse
Infernale.
C'est toujours aussi lourd, mais alors qu'auparavant les gags
demeuraient malgré tout plutôt drôles, désormais, on sourit sans
jamais vraiment rire aux éclats. Et c'est bien dommage car aux
commandes du scénario, les auteurs Éric Judor, Ramzy Bédia et
Nicolas Orzeckowski font preuve d'une grande imagination en terme de
situations comiques. Sauf que la sauce ne prend pas vraiment. Ça se
regarde sans trop d'ennui, mais on assiste plus au spectacle comme à
une succession de gags plus ou moins inégaux qu'à un récit. Ce qui
dénote le peu d'intérêt qu'offre le film. Plus encore qu'Eric
Judor et Ramzy Bédia, c'est surtout le musicien/chanteur et
désormais acteur Philippe Katerine qui sort du lot. A tel point que
l'on a l'impression que le film a été essentiellement conçu autour
de son personnage. En dehors de son personnage, La
Tour 2 Contrôle Infernale demeure
malheureusement assez plat...
quelle purge ! le seul qui sort à peu près du lot c est bien Philippe Katerine .
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