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jeudi 8 juin 2017

Breakdown Lane de Bob Schultz et Robert Conway (2017) - ★★☆☆☆☆☆☆☆☆



Le cinéma canadien a droit lui aussi à ses films de zombies (d'infectés?) et Breakdown Lane en est l'un des représentants. Et dire qu'il a été réalisé non pas par un cinéaste, mais par deux. Bob Schultz et Robert Conway. Le nombre ne faisant ici pas la force, l’œuvre du duo est assombrie par une tripotée de défauts nuisant totalement à l'intérêt qu'auraient pu lui prêter les fans du genre. A moins d'être totalement séduit par la plastique de son héroïne, l'actrice Whitney Moore dont la carrière est surtout émaillée de séries télévision depuis qu'elle a débuté en 2009, Breakdown Lane est d'un ennui profond, gâché par une mise en scène amorphe, une interprétation calamiteuse, et surtout un scénario qui n'offre rien de fondamentalement original. En tous les cas, pas de quoi crier au scandale puisque les auteurs de cette bouse n'ont quand même pas eu le toupet de proposer une sortie cinéma mais une diffusion directe en VOD.
À travers Breakdown Lane, le cinéaste Bob Schultz a voulu imprimer à son œuvre un sentiment de solitude où la technologie, l'isolement et l'amour font partie intégrante de l'existence de son héroïne. Et pour justifier certains de ces aspects, il met entre les mains du personnage féminin Kirby incarné donc par l'actrice Withney Moore un véhicule optimisé lui permettant de communiquer avec Max, un homme qui a distance assistera la jeune femme. Une voiture qui, fatalement, tombera en panne, au beau milieu d'un désert habité par deux catégories d'individus. D'un côtés, quelques survivants d'une apocalypse à laquelle la jeune héroïne n'est pas encore préparée, et de l'autre, une horde de zombies assoiffés de sang. Fan de zombies depuis la sortie de Braindead de Peter Jackson en 1992, Bob Schultz semble vouer un culte au genre mais lui rend malheureusement ici un hommage raté !

Toutes les ambitions de l'auteur ayant été revues à la baisse, on ne s'étonnera donc pas d'y voir une Withney Moore traînant sa silhouette dans un décor horriblement vide, croisant la route de quelques personnages au charisme inexistant et victime des assauts répétés de zombies dignes des plus gros nanars italiens post-Zombie de George Romero. Breakdown Lane sent le renfermé et bien qu'il demeure l'un des film du genre zombies les pus récents, il paraît déjà terriblement daté.
Que pouvions-nous d'ailleurs attendre d'une actrice ayant fait ses armes au cinéma avec la bouse Birdemic ? Pas grand-chose sans doute.

Les quelques images alléchantes et l'affiche plutôt sympathique renvoyant à la célèbre (et excellente) série The Walking Dead ne faisant pas tout, la touche d'érotisme que tente d'apporter Bob Schultz n'aide en rien Breakdown Lane à remonter la pente glissante le menant droit dans le mur. Road movie perclus de trop nombreux défauts, le film du duo n'a pas l'envergure que ses auteurs ont voulu lui offrir. L'humour semble y être involontaire, ou du moins arrive-t-il très péniblement à nous arracher un sourire et ces sentiments que Bob Schultz semble vouloir arracher aux spectateurs fait chou blanc. Si Breakdown Lane n'est pas une cruelle déception (qui parmi les spectateurs s'attendait raisonnablement à découvrir un chef-d’œuvre?) mais il atteint un tel degré de désastre que l'on risque d'attendre les prochaines productions de Bob Schultz et Robert Conway avec un très grande méfiance. Un film à bannir...

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