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mercredi 1 octobre 2014

Les Nanars du 7ème Art: 2019, Après La Chute De New-York de Sergio Martino (1983)




"Vingt années se sont écoulée depuis la fin de la guerre atomique. L'europe, l'Afrique et l'Asie, jusqu'aux haut plateaux du Tibet sont sous la domination de la monarchie des euraks. Cette puissance a déclaré la guerre au reste du monde et prétend l'avoir gagnée. La surface du monde à été réduite en un désert putride et radioactif habité par des survivants plus ou moins contaminés. Le bombes atomiques ont provoqué d'horribles transformations génétiques. En particulier depuis dix ans la stérilité est générale. Il n'y a plus une seule naissance sur la planète Terre."

C'est pas moi qui le dit... C'est la voix-off. Et pour appuyer ses propos, un type joue du saxophone sur fond de New-York dévastée et polluée. En fait, une usine nucléaire sans doute filmée en fin de soirée et par temps brumeux. Le saxophoniste en gabardine crasseuse craint un peu, non pas parce qu'il semble avoir été contaminé mais parce que, tout de même, sa présence ne fait pas très sérieux.

"New-York n'est plus que le fantôme de ce qui était l'orgueil de l'extraordinaire civilisation technologique américaine. Les euraks en ont fait un camp de concentration au mains de leurs forces militaires secondées par des troupes de mercenaires cruels et avides."

Des mercenaires cruels et avides, mais des euraks grotesques avec pour seules montures de magnifiques chevaux blancs et des tenues les faisant vaguement ressembler à des soldats de l'Empire tout noirs surmontées de casques de hockeyeurs. Mais ne sont-ils pas finalement le seul espoir pour l'humanité ? Car leur motivation ne va-t-elle pas dans le sens de la préservation de l'espèce humaine ? En éradiquant tout trace d'individu contaminé et en pratiquant des expériences sur les quelques humains encore sains dans l'espoir de trouver, peut-être enfin, une femme féconde ?

Cela ne semble pas être l'avis du chef suprême de la confédération panaméricaine dont les bureaux sont situés en Alaska. Cette magnifique région du globe nous vaut des décors bouleversant de réalisme. On croirait être plongés au cœur... d'un congélateur, à l'intérieur duquel le spécialiste des effets-spéciaux aurait décidé d'injecter de l'azote liquide. C'est là que Parsifal est emmené de force après avoir gagné une course de voiture (dont le premier prix fut, bienvenue au pays du bon goût, une hermaphrodite!!!) Le chef de la confédération panaméricaine, sans doute fan du New-York 1997 de John Carpenter, s'est sans doute dit que puisque Snake Plissken avait accepté de travailler pour les autorités américaines, sa bouée de sauvetage à lui en ferait de même. Pari gagné. Parsifal part donc (une arme tout de même pointée sur lui) à la recherche de la seule femme encore capable de donner la vie.

Et parce que les rues de New-York sont dangereuses, le héros sera aidé par deux solides gaillards. D'abord Bronx, le guide qui connaît tous les recoins de la ville. Ensuite, Ratchet, l'homme le plus fort de la nouvelle confédération.

Nos trois hommes quittent donc l'Alaska et se rendent en plein New-York. Une ville dévastée et investie par des voyous en tous genres. Parsifal et ses deux compagnons d'infortune croisent la route d'une bande de contaminés chassant des rats. M'est avis que quelques spécimens sont réellement morts durant le tournage comme cela était très fréquemment le cas dans ce genre de productions italiennes de l'époque. Un nain et un asiatique, aussi, pour ne rendre jalouse aucune communauté. Même des hommes-singes. Il faut le voir pour le croire. 2019, Après La Chute De New-York n'est donc pas un film d'anticipation. Ça n'est pas non plus un film de science-fiction. Encore moins une œuvre fantastique. Il s'agit ici plutôt d'un grand fourre-tout bordélique qui s'inspire en réalité de quelques chefs-d’œuvre américains. Et non des moindres : outre le classique de John Carpenter, on peut y desceller comme influence majeure des films tels que Mad Max 2 de George Miller ou encore La Planète Des Singes de Franklin J. Schaffner.

2019, Après La Chute De New-York est un bon gros nanar. Le genre de film qui fait référence dans le genre et qui, à l'époque de sa sortie apparaissait peut-être comme une œuvre tout à fait remarquable, surtout pour les gamins que nous étions alors. Aujourd'hui, on dira ce que l'on voudra, et même si l'on trouve un vrai plaisir à se fendre la poire devant tant d'ineptie, le film de Sergio Martino demeure une véritable calamité. Tant mieux !

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