Le journaliste Dean
Miller est envoyé à l'aéroport afin d'y interviewer un
scientifique. Mais l'avion militaire qui transporte celui-ci atterrit
sur l'une des pistes sans autorisation. La tour de contrôle de
l'aéroport prévient la police et l'armée qui se positionnent alors
devant la porte de l'avion. Un commissaire ordonne aux occupants de
descendre mais il n'obtient aucune réponse en échange. Alors qu'il
s'apprête à envoyer des hommes investir l'avion, la porte de
celle-ci s'ouvre et libère le professeur que le journaliste Dean
Miller est venu interviewer, ainsi qu'une horde d'hommes défigurés
et assoiffés de sang.
Le massacre commence
entre les soldats, la police et ces êtres décharnés et armés.
Dean Miller demande au cameraman qui l'accompagne de filmer la scène
mais très vite, sentant le danger, les deux hommes prennent la fuite
à bord de leur véhicule et mettent les voiles en direction du
studio de télévision où ils travaillent. Là, Dean Miller fait
cesser la retransmission d'une émission en direct et demande que
l'on diffuse la bande filmée par le cameraman. Mais le directeur de
la chaîne fait cesser l'intervention de on journaliste sur les
conseils du général Murchison.
Bientôt, c'est le studio
qui est envahi par la horde de monstres. Ici aussi c'est le massacre.
Le danseuses ainsi que tout le personnel est tué et vidé de son
sang par les créatures avides d'hémoglobine. Dean Miller parvient
une foi de plus à prendre la fuite. L'armée se prépare au chaos et
tente d'y trouver une solution, d'autant plus que toute personne
étant entrée en contact avec l'une des créatures se transforme
elle-même en un monstre assoiffé de sang humain...
L’avion De
L'apocalypse fait partie de ces "classiques" du
nanar. Car autant qu'ils soient mauvais, ceux-ci méritent eux aussi
d'appartenir à un classement et celui-ci, sans conteste, se hisse
parmi les dix ou vingts meilleurs. Encore un film italien me
direz-vous ? Et oui, encore un. Et ce ne sera pas le dernier à
voir le jour dans cette série consacrée aux "Nanars
du 7ème Art".
Réalisée par Umberto Lenzi, cette œuvre a connu des changements de
titres incessants dont nombreux trompent sur la marchandise :
City Of The
Walking Dead,
L'invasion Des
Zombies
ou encore La
Invasiön Des Los Zombies Atömicos.
Pourtant, ici, rien à voir avec d'hypothétiques zombies. C'est
peut-être encore sous son titre le plus célèbre que le film
aiguille le mieux son public. Malheureusement, l'affiche de ce
dernier propose un visuel alléchant que l'on ne retrouve pas dans le
film. C'était d'ailleurs très souvent le cas à l'époque. Des
affiches aguichantes pour des contenus qui ne l'étaient pas
toujours.
Pas
de morts-vivants donc mais des êtres atteints par un virus qui se
propage comme des pétales dans le vent. Pourtant, plusieurs
caractéristiques rapprochent ces créatures de leurs homologues
zombies. Tout d'abord, leur résistance aux balles (seule une bien
placée au milieu du front semble capable de les arrêter), ainsi que
leur apparence (ils apparaissent comme des êtres tout droit sortis
de terre). En fait, si l'on regarde la date de sortie du film, 1980,
on comprend alors où ont voulu en venir les producteurs. Le film
s'attache à marcher sur les plates-bandes du succès du Zombie
de George Romero.
Sauf
qu'ici, les moyens sont ridicules. Les maquillage sont pitoyables et
l'interprétation, une fois de plus, des plus médiocres (on
reviendra également sur l'absence générale d'implication de la
part de doubleurs français qui, une fois de plus, sapent un film qui
pourtant, n'en n'avais pas besoin). L’avion
De L'apocalypse
est donc un gros nanar. Pourtant, malgré sa montagne de défauts, il
génère un vrai plaisir. Celui de suivre les péripéties de ses
principaux personnages. On se fiche presque de la médiocrité de
l'ensemble pour ne plus s'intéresser qu'au devenir de ces derniers.
L’avion
De L'apocalypse contentera
sans mal les amateurs de "bisseries"
et parviendra peut-être même à convertir certains réfractaires...
Le tout est peut-être ridicule, certaines situations, maquillages, ou l'acteur principal lui-même (qui ressemble à un poireau), prêtent à rire mais le film est efficace, terriblement efficace.
RépondreSupprimerAvec astuce et intelligence, on a l'impression que toute une ville est envahie par la vague "zombie".
Si on compare avec la récente mini-série La souche produite par Guilleromo del Torro avec un sujet similaire, un avion atterrit et ses occupants sont contaminés, Umberto Lenzi fait mieux et plus efficace en 1h30 que cette paresseuse et molle série télévisée en 13 heures !
Qui dit mieux ?