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mercredi 28 juillet 2021

La nuit de la grande chaleur de Terence Fisher (1967) - ★★★★☆☆☆☆☆☆

 


 

Petit cycle consacré au réalisateur britannique Terence Fisher versant dans le cas présent dans la science-fiction horrifique. On commence avec La nuit de la grande chaleur (Night of the Big Heat) dont le titre français n'a absolument rien à voir avec la nuit du même nom qui eu lieu il y a de cela dix ans en arrière à la Cinémathèque de Paris٭. Une nuit qui fut consacrée au cinéma pornographique lors de laquelle trois longs-métrages furent projetés. Non, ici on demeurera plus raisonnable avec un genre qui ne demande plus vraiment que l'on confirme avant d'entrer dans une salle de cinéma son âge à l'aide d'une pièce d'identité. En dehors du désagréable sentiment d'être atteint d'acouphène, La nuit de la grande chaleur n'apportera pas grand chose de positif à l'amateur de science-fiction et (ou) d'épouvante tant le long-métrage de Terence Fisher s'avère d'un ennui sidérant. En effet, il ne s'y passe pas grand chose. L'action, si tant est que l'on puisse appeler cela ainsi, se déroule dans la campagne écossaise et plus précisément sur l'île de Fara. C'est là que de curieux phénomènes se produisent. Des sons désagréables y résonnent à intervalles réguliers tandis qu'une chaleur étouffante s'impose alors que l'on y est en hiver. L'intrigue tourne autour d'un auberge où se retrouvent réunis le scientifique Godfrey Hanson (Christopher Lee), le docteur Vernon Stone (Peter Cushing), le couple formé par Frankie et Jeff Callum (respectivement interprétés par Sarah Lawson et Patrick Allen), ainsi que la maîtresse de ce dernier, Angela Roberts (Jane Merrow)...


La situation rend fou les hommes et provoque parfois des attitudes inattendues. Comme la tentative de viol d'Ezra Mason (l'acteur Kenneth Cope) sur la personne d'Angela. Mais bientôt Godfrey Hanson révèle la raison de sa présence à l'auberge : La chaleur écrasante ne semblerait pas être le fruit d'un phénomène naturel mais d'une espèce d'extraterrestres qui pour survivre sur notre planète auraient besoin de chaleur. Pas grand chose à retenir de cette Nuit de la grande chaleur si ce n'est le rôle de garce interprété par Jane Merrow qui donne lieu à une drôle de relation entre elle et son amant Jeff Callum. Du genre : ''suis-moi, je te fuis. Fuis-moi, je te suis''. Pas de quoi sauter au plafond à vrai dire et le viol semble être finalement la seule véritable scène un brin ''sexy'' du long-métrage. Basé sur le roman de l'écrivain John Lymington publié en 1959, La nuit de la grande chaleur est un sous-Envahisseurs qui aurait oublié de prendre partie pour une quelconque approche de cette paranoïa ambiante que l'on rencontra en outre et justement dans la célèbre série télévisée incarnée par Roy Thinnes entre 1967 et 1968 ou plus tard dans le chef-d’œuvre de Philip Kaufman, Invasion of the Body Snatchers en 1978...


Pas d'extraterrestres se camouflant sous l'apparence tout à fait anodine d'hommes et de femmes dont seul le petit doigt révèle leurs origines mais sous celle de créatures particulièrement laides (oui, dans le sens péjoratif du terme!) auquel le scénario offre une fin, sinon ridicule, du moins pas davantage que celle qu'offrait le roman de H.G.Wells dans lequel ses belliqueux envahisseurs mourraient tous au contact de microbes terrestres. Ici, la conclusion est certes moins ''fine'' mais peu tout de même s'envisager (les rires des spectateurs étant alors de mise). Pour du Terence Fisher, celui-là même qui tourna bon nombre de classiques de l'épouvante, La nuit de la grande chaleur est une véritable verrue dans sa filmographie. Chiant comme la mort, dénué d'effets-spéciaux crédibles (une fois conquis les aliens ressemblent à des vessies de porcs translucides, pouah!), il n'y a guère que l'interprétation et les environnements pour ne pas totalement gâcher la pellicule. Il n'empêche que La nuit de la grande chaleur est d'un inconfort total. Le genre de production que l'on quitte rapidement ou dont on attend courageusement le générique de fin en trépignant d'impatience... à noter que le public se rua ''en masse'' à hauteur d'un demi-million de spectateurs, rien qu'à Paris à l'époque de sa sortie au cinéma !!! Pour une raison simple : il sorti sur les écrans augmenté de séquences pornographiques.٭ Comme quoi, ce qui peut sembler n'avoir aucun rapport peut en avoir tout de même un peu...

 

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