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lundi 28 juin 2021

L'horoscope de Jean Girault (1978) - ★★★★☆☆☆☆☆☆

 


 

L'horoscope de Jean Girault démarre comme si le personnage d'Alexandre le bienheureux d'Yves Robert avait choisi de prendre sa vie en main d'une toute autre manière. Comme si métamorphosé en Antoine Fromont, Alexandre Gartempe avait pris la bonne décision en prenant la fuite avant de faire l'erreur d'épouser la Grande. Ici, en la personne de Ginette Marchand (l'actrice Katia Tchenko), sœur de deux brutes épaisses prénommées Édouard (Sylvain Lévignac) et Fernand (Henri Czarniak) qui n'auront de cesse de poursuivre l'un des deux principaux protagonistes interprétés par Henri Courseaux et Claude Rollet. Homme de théâtre, acteur de télévision mais aussi de cinéma, Henri Courseaux n'a fort heureusement pas été toujours aussi mal dirigé que dans cet Horoscope quelque peu franchouillard et dans lequel il incarne un poltron qui après avoir gagné aux courses grâce à la lecture de son horoscope, descend vers Monaco afin d'y acquérir un bar luxueux. Avant cela, Henri Courseaux à promené sa sympathique trogne dans le film culte de Jean Yanne Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil avant d'interpréter plus tard l'un des amoureux transits de Sabine Azéma dans le sympathique On n'est pas des anges... elles non plus de Michel Lang ou le docteur Clipps dans le premier film des Inconnus (ici au complet puisqu'au départ, il étaient cinq, Smaïn et Seymour Brussel faisant à l'origine partie de la troupe) Le téléphone sonne toujours deux fois.


Son personnage d'Antoine Fromont est suivi de près par Vincent Vallier qui lui aussi est désormais détenteur d'une petite fortune. Interprété par l'acteur, scénariste et dialoguiste français Claude Rollet, ce dernier n'est peut-être pas le plus connu des interprètes hexagonaux mais le timbre de sa voix est lui, par contre, resté célèbre. En effet, doubleur pour le cinéma, on a pu notamment entendre sa voix dans les versions françaises de Y a-t-il un pilote dans l'avion ? des ZAZ (dans lequel il doubla Lloyd Bridges) et de l'excellente comédie de John Landis Un fauteuil pour deux dans laquelle il doublait l'acteur Dan Aykroyd. Si quelques acteurs français bien connus parcourent le long-métrage de Jean Girault, parmi lesquels Georges Descrières en notaire, Michel Galabru en Plancheteau ou Jacques Marin en J.L. Beauché, Claude Rollet et Henri Courseaux sont donc les deux principaux trublions qui feront vivre cette comédie franchouillarde qui navigue entre les eaux de la série Z et celles de la comédie familiale. Accompagnés de quelques représentantes de la gente féminine non négligeables, on retrouve en tête de gondole l'actrice Evelyne Buyle et son intense regard qui dans le rôle de Josy suit nos deux hommes et se laisse séduire assez facilement. Belle à croquer mais interprétant comme à son habitude son personnage en surjouant son rôle, la belle illumine L'horoscope de sa présence...


Alors qu'Alice Sapritch passe à de rares occasions devant la caméra dans le rôle d'une bohémienne chiromancienne particulièrement talentueuse, la charmante France Dougnac irradie tout comme Evelyne Buyle le long-métrage de Jean Girault un an seulement avant d'être violée par le joueur numéro un d'une équipe de football dans l'excellente comédie de Jean-Jacques Annaud, Coup de tête... L'horoscope aurait pu être une excellente comédie N'oublions pas que Jean Girault a réalisé quelques petites merveilles avec l'un de ses acteurs fétiches Louis de Funès (Pouic-Pouic et Faites sauter la banque en 1963, Le gendarme de Saint Tropez en 1964 ou Jo en 1971) et que Jacques Vilfrid eut une belle carrière en tant que scénariste. Mais les interprètes en faisant des caisses comme si le réalisateur avait choisi de leur laisser le champ libre et les dialogues étant souvent misérables, l'ensemble condamne le film à n'être qu'une toute petite comédie très largement dispensable. Heureusement l'on n'atteint tout de même pas le fond du panier de la comédie Z hexagonale comme l'envisagèrent par exemple Bernard Launois (Touch' pas à mon biniou, avec Sim ou Sacrés gendarmes avec Jacques Balutin, Robert Castel et Sim, encore une fois) ou Philippe Clair (l'ahurissant Le Führer en folie avec Henri Tisot, Alice Sapritch ou Luis Régo en 1974). A voir pour les plus courageux ou les fans absolus de Jean Girault...

 

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